Chapitre 2

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Colonel : Ça suffit ! FEUUUU !!!

Je ferme les yeux et attends le bon moment, pour sortir. Le bruit sort de leur arme et soudain une onde sort. Une onde étrange et puissante. J'ai déjà senti ça mais où ? Je sais... Je me retourne et vois la tête de ma mère en arrière et les bras ouverts. Les soldats autour tombent par terre, inconscient, évanouie, comme si leur âme n'était plus dans leur corps. Alors c'est ça ? Le fluide royal ? Ma mère m'en a parlé, c'est un pouvoir que très peu de personnes l'ont. Je l'ai ressentie plus jeune, j'avais à peine 10 ans. Même à la rambarde les soldats tombent et le colonel aussi. Tous sauf l'amiral. Ma mère redresse la tête et reprend son état normal.

: Maman ?

Maman : Je vais bien chérie...

Je la vois bousculer son corps vers le côté, je la maintiens en mettant mes mains sur ses épaules. Elle arrive à peine à ouvrir ses yeux. Avec tout ça, elle doit être épuisée.

: Tu n'aurais pas du maman. Tu es épuisée. Je pouvais m'en sortir...

Elle me sourit à ma remarque et pose une maman sur mes cheveux argentés.

L'amiral : Veuillez m'excuser... Mon collègue n'aurait pas dû réagir comme ça...

Je me mets debout en me retournant. Je croise son regard froid, sévère...

L'amiral : Comment tu t'appelles petite ?

: Mayumi ! Mayumi Toyama !

L'amiral : Je suis désolé Mayumi. Mais nous devons enfermer ta mère.

: Mais elle n'a rien fait ! Comme je vous l'ai dit, ces années de pirateries, c'est finis.

L'amiral : Ça n'efface pas ce qu'elle a fait.

Maman : Chérie... Écoute moi...

Je me retourne et reviens vers elle, en mettant à sa hauteur.

Maman : Prends ceci... C'est un collier qui appartient depuis des générations dans ma famille. Je te le confie. Ne le perds surtout pas.

Elle me donne un collier en argent, un croissant de lune et à l'intérieur une couleur marron avec un hibou dessus. Avec une brindille et des lettres qui a l'air ancien. Mais ce que je comprends encore moins, c'est pourquoi elle me le donne. Mes larmes commencent à monter.

: Je ne comprends rien... Ça veut dire quoi ?

Maman : Ça veut dire, fais ta route. Pars, toi et tes frères ! en mettant une main sur ma joue.

: Non maman... Je refuse ! Je ne veux pas t'abandonner !

Maman : Écoute moi Mayumi. Un jour viendra où tu prendras la mer comme je l'ai fait et ton père aussi. Et tu trouveras des personnes qui voudront de toi. Tu les protègeras et ils te protègerons. C'est comme ta deuxième famille...

Je sais ce qu'elle dit est vrai, mais je ne veux pas. Je ne veux pas la perdre pour autant, je n'y arriverais pas sans elle.

Maman : Je t'aime Mayumi... Je t'aime mon petit ange. Dis à tes frères que je les aime et que je serais toujours avec vous.

Elle me prend dans ses bras sans cacher ses larmes. Je la serra fort et sentis sa chevelure qu'avait toujours une odeur de rose. Cependant des hommes se tiennent derrière ma mère. Je les regarde et lance un regard noir sur eux. Je serre ma mère le plus possible pour qu'ils ne me la prennent pas. Comme ferait une mère chat pour ces petits, sauf que c'est moi la fille qui protège la mère.

: Maman... s'il te plaît... Ne m'abandonne pas...

Maman : Jamais !

: Alors viens...

Des hommes prennent ma mère par les épaules et la font reculer. Mais je la retiens, ils peuvent toujours courir pour que je la laisse. Cependant des hommes me prennent aussi. Enlève mes bras qui étaient autour de son cou et me font reculer. Je m'enlève de leur emprise et court vers ma mère. Mais soudain un homme me plaque par terre et met ma tête au sol. Hors de question de me laisser faire ! Je tente de regarder vers ma mère avec les larmes en sanglots. Et crie, la demande, réclame qu'elle revienne. Mais des hommes l'emportent vers l'obscurité. Vais-je plus revoir ma mère ? Plus jamais ? Je n'ai pas envie d'y penser mais j'ai grandement l'impression. J'ai envie d'hurler, de tuer, d'anéantir,... C'est trop dur... J'éclate en sanglots, écroulé par terre. Maman !

Je ne sais pas combien de temps j'ai pleuré, mais sans me rendre compte, le poids qui me maintenait n'y est plus

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Je ne sais pas combien de temps j'ai pleuré, mais sans me rendre compte, le poids qui me maintenait n'y est plus. Combien de temps j'ai pleuré ? Je me remets debout et avance d'un pas. Soudain la même personne surgir derrière mon dos en essayant de me plaquer une nouvelle fois. J'essuie mes larmes, me baisse et une fois qu'il est au dessus de moi. Je me retourne et lance un coup de pied sur son visage. L'homme se retrouve éjecté contre le mur. Je continue d'avancer d'un pas et maintenant une voix jaillit.

L'amiral : Si tu continues d'avancer, je serai dans l'obligation de t'arrêter.

J'oublie ces paroles et continue ma route.

L'amiral : J'ai promis à ta mère de te laisser en dehors. Mais si tu insistes, je romprai la promesse. Et toi, tu contredis ce qu'elle a dis. Tu veux rompre son sacrifice ?

À ces paroles je m'arrête.

L'amiral : Elle t'a dit de vivre, d'être libre, de partir. Veux-tu la décevoir ? Elle préfère voir sa fille sur mer plutôt qu'en prison. Tu ne crois pas ?

Je reste planté en plein dans la cour, sans rien dire. Il a peut-être raison... Après un long silence, je me retourne. Passe à coté de lui, frôle son bras et m'arrête après quelques pas.

L'amiral : Je te laisse cette fois, mais prépare-toi à qu'on te traque dans l'avenir. Tu es la fille de deux des plus grands criminels... Mais rassure-toi, je ne dirais rien sur son ton identité... N'oublie pas que je sais ton secret.

: Tu t'appelles bien Sengoku ? Je n'oublierais pas ce que tu as fait à ma famille. Et ne t'inquiète pas pour moi. Je me suis préparé à qu'on me traque depuis mon plus jeune âge.

Et je pars sans rien dire d'autres, les poings serrés et les larmes aux yeux.



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Soudain je sens une secousse sur ma barque, me faisant sortir de mon rêve ou plutôt de mon souvenir. Je suis bien arrivé au port ?! Arrh ! J'ai encore eu des rêves de mon passé. Ça m'arrive depuis que j'ai quitté mon île natale. Après qu'on ais partis de l'île avec mes frères, nous avons eu des infos grâce aux journaux. Ma mère a été déplacée à Enies Lobby où elle s'est faite jugée et s'est fait exécutée dans une ville sans public, dans Grand Line. Bon... je me lève et prends mon gros sac à dos et mes deux valises remplies d'argent. Vous vous demandez d'où sa vient ? Pas très compliqué. Mes frères ont volé des trésors à quelques pirates et m'ont donné une partie. Et une autre part d'où venait l'or de ma mère qui nous avait léguées juste avant qu'elle ne se fasse capturer. Je lève la tête et vois au sommet une immense fontaine. Des villes plus bas et un mur en pierre tout autour.

: Alors c'est ça Water Seven ? Connu pour les constructions navales ?

One Piece - Mayumi, une liaison de piraterieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant