Chapitre 6.1

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Salut toi ! 😋

Je tiens juste à te dire que ce chapitre n'a pas encore été corrigé, je ne voulais pas te faire attendre davantage pour le lire ! 🤗

Je te souhaite une bonne lecture et j'espère que ça te plaira, n'hésite pas à me dire ton avis ❤

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« They wanna ke-ke-keep us out, can't hold us down anymore,
We're gonna ri-ri-ri-ri-rise till we fall, 
When we hit the Bottom nothin' gon' stop us. » *

Laïa

Humiliée.

J'ai été humiliée.

Encore et encore.

Je me répète sans cesse ces phrases, dans la douche, assise par terre. Je fais vaciller mon corps en avant et en arrière, sans m'arrêter. Je ne sais pas ce qui est le plus dur, se faire humilier ou avoir désespérément tentée de créer une rébellion ?

Je m'attendais à tout dans ce jeu, sauf se prendre lamentablement des œufs et des confettis en pleine figure. Je suis venue dans cette ville en espérant fuir la mienne et m'intégrer facilement. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez les étudiants de cette université ? Je voulais être tranquille et vivre ma vie pleinement et joyeusement. Je me retrouve dans un stupide jeu où je ne peux même pas m'en aller, ni même espérer une quelconque once de pitié. Qu'est-ce que le Diable me veut à la fin ?

J'ai dû me laver au moins six fois afin d'enlever chaque saleté et cette sensation d'humiliation sur mon corps. Mes mains frottaient mes bras, mon ventre et mes jambes sans que cet événement ne s'évapore de mes pensées. Il y est toujours et je pense qu'il y est à jamais.

Il le savait. Tarek le savait.

Il est tout de même resté planter comme un chien devant le spectacle qui s'offrait à lui. Cet homme me répugne, je ne sais même pas pourquoi je pense à lui.

− Pourquoi tu t'acharnes sur moi ?

Mon front se colle contre la vitre de protection de la douche. La froideur me fait un bien fou et me change les idées. Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour être ailleurs, dans un monde plus gentil et compréhensif... Il n'y a qu'un pas qui sépare la vie de la mort, sans que je n'ose le franchir. Je tiens beaucoup trop à ma mère. Oh maman... Celle que j'ai lâchement abandonné pour fuir ma ville natale. Parfois je le regrette et c'est exactement le cas maintenant.

− They wanna ke-ke-keep us out, can't hold us down anymore... *

Je fronce les sourcils, cette mélodie...

− Merde ! Mon tel ! crié-je.

− We're gonna ri-ri-ri-ri-rise till we fall, When we hit... *

Je me dépêche de sortir de la douche et d'attraper une serviette. Je décroche au bout de trois appels manqués.

− Allô ? dis-je, lasse.

− Ma chérie ?

Mon cœur se serre lorsque je reconnais cette voix, cette si sublime et douce voix... Elle m'avait manquée. J'étais tellement occupée avec le travail, les cours et le jeu que je n'ai même pas fait attention à nos appels. Je ne l'ai pas appelée depuis une semaine maintenant.

− Ça me fait plaisir de t'entendre, je n'ai pas le temps en ce moment. Tu sais, tu connais ça quand on aime les maths on finit par passer nos soirées dessus.

Laisse-Toi Succomber [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant