Chapitre 6.2

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Salut toi ! 😋

Je tiens juste à te dire que ce chapitre n'a pas encore été corrigé, je ne voulais pas te faire attendre davantage pour le lire ! 🤗

Je te souhaite une bonne lecture et j'espère que ça te plaira, n'hésite pas à me dire ton avis ❤

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« Yeah I'm gonna take my horse to the old town road, 
I'm gonna rida 'till i can't no more. » *

  Avant d'entre dans le bar, je vérifie s'il n'y a pas quelqu'un de cacher dans un recoin pour me balancer une quelconque nourriture. La voie est libre. Je m'engouffre à l'intérieur et arrive dans une pièce chaleureuse et conviviale.

Des sièges et des fauteuils sont installés partout dans le bar, autour d'une table où les clients peuvent discuter. J'avance vers mon lieu de travail et passe mon badge pour pouvoir déverrouiller la minuscule porte qui me sépare de celui-ci. Des dizaines d'alcool sont déjà sortis, posés sur le comptoir. Ma collègue, Aurélia, prépare déjà quelques cocktails.

− Tiens, salut. Tu peux apporter ça à la table du fond ? demande-t-elle gentiment.

Je hoche la tête et admire les couleurs de l'arc en ciel qui illuminent le fond du bar. Il y a une scène en T, avec cinq barres dessus afin que des filles puissent faire du pool dance. Des fauteuils rouges sont aussi installés autour, une douce musique s'échappant des haut-parleurs. Personne n'est encore en train de danser, ce job commence seulement dans trente minutes.

Je salue rapidement les trois hommes assis autour d'une table et distribue un cocktail à chacun.

− J'espère qu'elle dansera pour nous, ce soir, murmure l'un des bourrés.

Je roule des yeux et fais abstraction de sa remarque. Si je devais m'arrêter à chacun de leur comportement infâme, je ne m'en sortirais jamais. Il y en a trop.

Il me reste quatre heures avant que le bar ne ferme. Il est déjà minuit et la salle est pleine à craquer. Beaucoup sont debout, en train de baver devant les danseuses ou de boire. J'ai reconnu pas mal de têtes familières, surtout celles qui sont à la fac. A croire que cet endroit rassemble énormément d'étudiants, mais pas seulement. Il y aussi des hommes plus vieux, qui préfère rester au fond du « Muller's » afin de ne pas être déranger dans leurs activités.

− Où est-ce qu'elle est ? s'emporte quelqu'un, visiblement au bord de l'explosion.

Encore un bourré qui veut faire sa loi, la sécurité va s'en charger. Lorsque je me tourne dans la direction de la source de la voix agitée, un regard noir et furieux me toise. J'hoquette de surprise et lâche mon torchon que j'avais dans les mains pour nettoyer le comptoir. Ses yeux océans me scrutent sans aucune discrétion, il semble m'étudier et ce n'est rien de bon pour moi. Mais qu'est-ce qu'il fait là mon dieu ?!

− Pourquoi j'ai l'impression que tu vas te faire déchirer par le patron ? marmonne Aurélia.

− Pardon ?! Le patron ? rugis-je de stupéfaction.

Je suis au bord du malaise lorsque mon soi-disant « chef » avance à grand pas vers moi. Sa démarche est imposante et me procure des frisons le long de toute la colonne vertébrale.

− Je crois même que tu vas passer un sal putain de quart d'heure, lâche ma collègue.

Je ne fais même pas attention à sa remarque, je suis trop accaparée par le tsunami qui arrive en face de moi. Je n'ai pas le temps de lancer un mot qu'il m'attrape par le bras et me tire avec force vers l'entrée du bâtiment.

Laisse-Toi Succomber [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant