25 jours pour réussir [RÉÉCRITURE]

Chapitre 1 ✔︎

   Quelques jours après l'arrivée d'Élise chez son oncle et sa tante...

À peine deux jours s'étaient écoulés depuis mon arrivée dans la capitale de France que déjà, je sus pour de bon que mon mode de vie allait être complètement chamboulé.

   Les voitures, les bruits incessants de klaxons – à croire que tous les automobilistes étaient toujours énervés au volant–, la pollution... Il y avait beaucoup de différences par rapport à mon petit village tranquille d'Auvergne !

   J'avais toujours aimé découvrir de nouvelles choses. Pour le coup, j'étais servie. Je ne connaissais vraiment rien à rien, je partais vraiment à l'aveuglette. Seul mon talent de danseuse pourrait m'aider.

   Cet après-midi, au programme c'était une petite sortie dans Paris avec ma tante, Anna, et ma cousine, Lilas.

   Anna était vraiment ma deuxième mère. Elle avait les mêmes traits fins du visage que ma propre mère – elles n'étaient pas soeurs pour rien – ainsi que les mêmes cheveux blonds comme les blés. Ma tante les attachait souvent en chignon relâché, ce qui lui allait vraiment bien. Elle était vraiment altruiste, proposant toujours son aide à quiconque en avait besoin. Une femme vraiment incroyable.

Lilas, ma cousine, ressemblait vraiment à sa mère, et donc indirectement à ma mère, puis à moi-même. Nous avions les mêmes cheveux blonds ondulés, les mêmes yeux gris, les mêmes petites tâches de rousseurs apparentes au soleil et le même teint bronzé naturellement.

On n'observait que des différences plus flagrantes au niveau du caractère ; Lilas était plus joyeuse, elle respirait la joie de vivre. Elle avait ce petit grain de folie, cet humour, celui qui faisait sourire tout le monde. Elle était néanmoins particulièrement rancunière, tout comme moi. Ses passions étaient la photo ainsi que la cuisine, la mienne, c'était la danse. Mais on se complétait comme le yin et le yang ; le jour et la nuit ; on était inséparables comme les doigts de la main.

En parlant de cuisine, Lilas venait de ressortir d'un magasin de cuisine, un sac à la main.

– On peut rentrer maintenant, je crois que tout le monde a tout ?

– Je crois que oui. affirma ma tante. Élise, c'est bon pour toi ?

– C'est bon pour moi. confirmai-je en souriant.

Lilas sourit et me prit le bras.

– Alors ? Prête pour demain ?

– Tu veux me faire stresser ? Si c'était ton but, bravo, tu as réussi ! dis-je en riant nerveusement.

– Cousine, tout va bien se passer ! Si toi t'échoues, je peux te garantir que personne pourra réussir.

– Lilas. intervint ma tante. S'il te plaît.

– Oh je la taquine juste ! J'ai acheté de quoi faire un fraisier, je suis sûre que ça rattrapera l'affaire !

Dès que le mot « fraisier » fut capté par mon cerveau, un sourire apparut sur mon visage. J'adorais les fraisiers, plus particulièrement les fraises.

Tout sourire, je serrai ma cousine dans mes bras. Elle savait toujours comment me remonter le moral.

~•~

Le lendemain matin...

Une alarme désagréable me tira de mon sommeil. Il s'agissait sans aucun doute de l'incarnation du diable nommé « réveil » qui sonnait, comme tous les matins.