Chapitre 25 ✔︎

256 29 232
                                    

Je dédie ce chapitre à UnePititePizza ! Joyeux anniversaire ma belle ❤️❤️ !!

~•~

   Madame Dutant s'approcha de moi, le regard grave.

Elle baissa les yeux, puis prit la parole, avec une voix qui reflétait son inquiétude et sa tristesse.

– Élise... Je suis vraiment navrée, mais vous avez échoué pour votre épreuve pour pouvoir rester à Garnier. Vous n'êtes pas gardée dans cette prestigieuse école de danse. Je vous souhaite une bonne continuation, en espérant que votre avenir soit plus fructueux. Je vous demanderai aussi de ne plus revenir en cours après les vacances de Noël, car vous ne faites plus partie de cette école. Au revoir Mademoiselle Élise.

Tout mon monde s'écroula. J'avais échoué, mon rêve était brisé, terminé, j'allais devoir l'oublier en tournant la page...

Je sentis une masse qui s'écrasa sur moi alors que j'étais dans mon sommeil, me faisant râler :

– Mmh ?

– Joyeux Noël ! s'exclama Lilas, toute joyeuse.

– J'avais oublié que c'était Noël... murmurai-je. C'est le jour du ballet j'ai peur. Et si j'échouai, comme dans mon rêve ?

– Quel rêve ? s'enquit Lilas en s'installant à mes côtés.

Et je lui racontai mon rêve.

À la fin de mon récit, Lilas rit aux éclats.

– Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

– Toi échouer ? Surtout dans le domaine de la danse ? Mais le ciel pourra te tomber sur la tête, jamais tu n'échoueras !

– Tout est possible... murmurai-je.

– Bon, je vais te remettre les neurones en place si ça ne te dérange pas.

Elle me prit la main, me tira de sous mes couvertures et m'emmena dans la cuisine.

Sur la table (décorée aux couleurs de Noël, soit du rouge, du doré et du vert) reposaient pour le petit-déjeuner de délicieuses choses : des profiteroles, de la bûche de Noël, des croissants, des cookies...

   Je ris :

–   Lilas, aurais-tu quelque chose de plus... Léger ? Je mangerai ça ce soir, sinon je ne vais pas pouvoir danser !

–   J'ai des fruits, des jus, des céréales, des produits laitiers...

–   Les produits laitiers sont nos... commençai-je en chantonnant.

–   Arrête sinon tu vas me la mettre en tête ! rit Lilas en me coupant la parole.

Je souris. Rien que pour ça, j'avais envie de la chanter. Oui oui. Il ne fallait jamais me dire ce que je ne devais pas faire, car bien souvent je le faisais.

–   Allez mange, tu diras moins d'âneries. me dit Lilas.

   Je me tournai vers elle.

–   Des âneries ? Depuis quand cette chanson est une ânerie ?

–   Depuis qu'elle a commencé à me rentrer dans la tête ! gémit-elle.

–   Si j'ai réussi à te la mettre en tête et que tu la chantes pendant ta journée de travail...

–   Parle pas de malheur toi ! rit Lilas. Je sais que ça va m'arriver en plus !

Je ris à mon tour. Je pris des fraises, du fromage blanc et des céréales.

25 jours pour réussir [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant