Contre-temps

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[pdv externe]

Un fourgon noir se gara dans la cour principale du pénitencier. Il portait les initiales C.H en rouge sur chacun des deux côtés du petit camion.

Plusieurs soldats lourdement armé et bien protégés, descendirent du fourgon blindé, seul le chauffeur resta à l'intérieur.

Tout les membres importants du pénitencier étaient réunir pour accueillir un prisonnier des plus singulier.

Le directeur, les gardes et veilleurs de niveaux supérieurs, ainsi que deux ou trois autres personnes importantes étaient présents.

Six soldats approchèrent l'arrière du fourgon et ouvrirent les portes en grand. La plupart, prêt a tirer sur cet étrange détenu cloîtré au fond du véhicule.

Deux d'entre eux entrèrent dans le fourgon, forçant l'homme à sortir. Ce dernier semblait déterminé à ne pas mettre un pied dehors.

Il n'était pourtant pas agressif, mais refusait seulement de se lever. Après un échange un peu brusque, l'homme mis enfin les deux pieds sur le sol de la cour.

Une des femmes lâcha un petit cris étouffé. Jamais dans sa carrière, probablement brève, elle n'avais vu un détenus pareil.

L'homme arborait un grand sac de toile qui cachait l'entièreté de son visage, avec un simple troue pour respirer.

Le mains scellées dans d'épaisses manilles de fer, elles-mêmes recouvertes d'une sorte de grand gant joignant ses mains entre elles.

Les soldats avaient fait preuve de beaucoup de précautions puisque d'autres chaînes entravaient son corps.

Une était reliée à un collier de fer au niveau du cou. D'autres son buste et ses hanches.

Seule ses jambes semblaient bénéficier d'un peu plus de liberté de mouvement. Elles se réduisaient à une grosse paire de menotte empêchant le détenus de s'enfuir.

Un des soldats décida de s'entretenir avec le directeur. Lancé dans une discussion qui semblait houleuse, le soldat tapa du pieds et le directeur approuva, dépité.

Suite à cet échange, le détenus fut déplacé par les six soldats vers une cellule à l'écart de tout. Dans un des étages les plus hauts.  Aucune autre des pièces du couloir ne semblait être utilisée.

La fenêtre de la cellule possédait treize barreaux. Six a la vertical, et sept a l'horizontale. Treize barreaux comme première vu vers l'extérieur.

La petite pièce comptait un lit, un bureau solidement fixé au sol et de gros crochets en métal servant a attacher les chaînes.

Le détenu y fut poussé sans qu'on ne lui retire quoi que ce soit. Ni les chaînes, ni le sac qui couvrait sa tête.

La lourde porte blindée fut refermée dans un bruit sourd et les clés confiées au gardien. Il était évident que ce détenus n'allait pas sortir avant un sacré paquet de temps.

Un système électrique fut actionné autour de la porte pour retirer au détenu toute envie d'y toucher sans risquer de se prendre une décharge.

Une fois toutes les mesures de sécurité mise en place, même si cette idée était stupide,  le couloir fut déserté.

Personne n'osais veiller un homme qui semblait aussi dangereux que huit de leur détenus les plus puissants. Le prisonnier fut laisser seul dans cet espace du bâtiment.

Dehors, l'homme qui s'était entretenu avec le directeur lui remis une petit boîte, à peine plus grande qu'une boite a chaussures. Dedans reposaient les affaires personnelles du nouveau détenu.

Le directeur se pencha pour inspecter la boîte et découvrit un scalpel aiguisé ainsi qu'un masque bleue marine

-Un masque ?

-Oui monsieur le directeur. Ce sont les effets personnels du détenu E.Y-24

Voilà, voilà. À bientôt pour la suite. J'espère sincèrement que ça vous plaît ^^

(CreepyPasta E.J X Oc) You Are Mine And Only Mine...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant