Léa

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{Quoi??..... Mais comment ai-je pu.... Comment ai-je pu oublier son existence, nous avons pourtant vécu tellement de choses ensemble, je sais où elle habite, je dois la rejoindre !}

Sa maison est dans la rue des clos, à 4 ou 5 Kilomètres d'ici, en marchant, il me faudra environ 1 H pour l'atteindre. Je vais y arriver, je dois y arriver ! Je partis donc dans la nuit, ne ressentant pas le froid qui aurait gelé n'importe quel mortel, marchant vers elle, repensant à nous, à notre amour si longtemps partagé et pourtant fini si vite... Une fois de plus, les larmes me vinrent aux yeux, j'avais tout gâché, j'étais si mal dans ma peau ce jour-là...

Le ciel était sombre, plus sombre que d'habitude, était-ce juste la nuit, ou est-ce qu'un orage approchait ? J'eus ma réponse seulement quelques minutes plus tard, je sentis pour la première fois depuis longtemps une chose sur ma peau, je regardai mes bras, de fines gouttes ruisselaient le long de ma peau. Je n'avais toujours pas froid, mais je me retrouvai bientôt trempé jusqu'à l'os, une véritable trombe de pluie s'abattait sur moi. Je courus m'abriter dans une petite forêt non loin de là, je m'adossai à un arbre pour reprendre mon souffle, mes vêtements étaient comme sortit du lavoir. Je remarquai avec stupeur que depuis ma mort, je n'avais pas changé de vêtements, et c'est en cherchant une solution à ce problème minime, que mes yeux se fermèrent, que mon pou ralentit, et que je sombrai dans le sommeil.

Day 18

Je fusse réveillé par les aboiements d'un chien, je me réveillai durement, j'étais trempé, j'avais passé la nuit à grelotté. Je me sentais triste, je me rendais enfin compte d'au combien j'étais seul, la pluie m'avais comme montrée comment même si j'étais mort, je pouvais ressentir les difficultés de la vie, les gouttes avaient fait office de larmes sur mes joues, et je ressentais la tristesse du lendemain. Sur le chemin, je croisai les éboueurs, sale métier, payés très peu pour ramasser les merdes des autres, tous ces déchets qui pour la plupart polluent, toute cette nourriture dont personne ne veut, car un trait noir est apparu sur la peau. Tant de pollution pour tellement de morts, et pourtant si peut de mentalité évolue, mais bon, c'est un autre sujet, là, je dois me concentrer sur l'ouverture du grand portail de Léa...

Un grand portail noir, des pics lacérés sur le dessus m'empêche de rejoindre ma bien-aimée, vais-je devoir attendre qu'elle parte à l'école ? Non, il faut que je passe, que vas t'il se passer si je me coupe avec ces couteaux de la taille d'une main ? Je vais essayer de me faire une petite éraflure, ça passera le temps, et puis je veux ressentir une sensation même la douleur pour une fois. Je m'approchai donc du pic, je refermai ma main autour de la lame, je refermai ma main, et la glissai d'un coup sec vers le haut. Une douleur vive me traversa le corps, je chutai au sol, un sang noir coulait de ma main, ça ne s'arrêtait pas, un flot noir se déversait sur le goudron rouge de sa propriété, et sur la route. J'avais mal, une douleur insupportable me traversait le corps, une douleur si vive que je m'évanouis...

Je me réveillai, une terrible crampe dans le dos, j'étais adossé au mur de Léa. Aucune taches de sang noire à l'horizon Il y avait quelque chose de louche dans tout ça, je ne me rappel pas m'être assoupie, et puis il y a ce rêve... Mais est-ce un rêve ?

Un bruit de voiture me sortit de mes pensées, il devait être 7 heures, Léa partait pour l'école.

Ce que j'aurai voulu vous dire... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant