Observation

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{Ma nouvelle vie se résumait donc à regretter ces petites chose de tous les jours auquel les mortels ne font plus attention}

Day 8

L'attente de mon père me paru très longue, ma mère s'était mise au ménage vers 17 h, et depuis je la regardai avec toute mon attention, comment, après avoir perdu son fils, après avoir démissionné, après avoir passé, des jours et des jours seule dans la maison, comment pouvait-elle penser au ménage?

Le ménage c'était une chose qui me répugnait étant vivant, cela me répugnait encore plus que de vivre dans une chambre mal rangée et qui pue me semble t'il. Depuis ma mort, je voyais les choses autrement, m'ennuyant les quatre quarts de mon temps, j'observais avec plus d'attention les moindres recoins de ce qui fut ma maison, et je découvris un monde caché, un monde ou petites bêtes et poussières cohabite, on monde ou les araignées de poussières cherchent le parfait équilibre entre un endroit ouverts et propice a la nourriture, et un endroit reculé, caché ou l'humain ne pourrait pas les trouver.

Ma vie me paru bien facile tout d'un coup, j'avais été naïf de croire que j'avais la solution, je ne voyais que les mauvais côté des choses. A tout problèmes il existe une solution, et j'avais mal choisis la mienne. Bien que j'imaginai la mort plus radieuse et dans un autre monde, celle-ci me permet de voir bien plus qu'un vivant dans son propre monde. Celui-là étant aveugle aux merveilles qui l'entoure.

Les mortels ne pensent plus aux choses futiles, ils n'en profitent pas, et ils ne voient que le plus gros autour d'eux, ce qu'il manque je pense donc à l'humain, ce n'est pas de l'amour, du patriotisme ou du courage mais bel et bien, de l'ennui.

Ce que j'aurai voulu vous dire... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant