Ce que j'aurai voulu vous dire...

Écriture

{Je partis dans ma chambre mettre fin à tout ça ...}

Ma chambre n'a pas changé, mes parents n'ont sans doute pas oser y entrer. Une fine couche de poussière s'est même déposée sur mon bureau, autrefois tout le temps propre, a sa gauche, mon miroir n'a pas bougé non plus, seul mon reflet manque à ma vue... Je crois que c'est l'heure exécuter mon plan. Cela fait quelque temps que petit à petit ma culpabilité augmente, toute ces personnes tristes par ma faute, tout ce gâchis, et par dessus tout Léa qui veut se suicider... Je dois l'en empêcher, et le seul moyen pour ce faire et que je disparaisse moi et ma vie toute entière. Pour ça je crois qu'après ma mère, mon père et ma petite amie, mon cœur se dirige vers quelqu'un de beaucoup plus intime... moi même.

Je me place donc devant le miroir, et je commence à me parler, je parle de tout et de rien, j'essaye surtout de me pardonner et d'oublier tout ce que j'ai fait. Je fit cela pendant longtemps, parlant de tout et de rien, abordant diverses sujets, des plus intimes au plus banales, mais rien n'y fais... je n'arrive pas à me pardonner, il faudrait que j'extériorise mais cela met impossible.

19h30

Il me faut quelque chose de plus extérieur que la parole, quelque chose qui viendrais de moi, mais qui pourrais sembler venir d'un autre... L'heure tourne, mais rien ne bouge, encore 1h30 avant le drame...

Il me faudrait quelque chose de classique, quelque chose qui tient dans le temps... Un manuscrit?... non trop court, Un roman?... Non pas assez de temps... Il me faut quelque chose de plus centrer, un mélange d'un manuscrit et d'un roman... une histoire.

19h45

Début de l'écriture du livre: Par où puis-je commencer, il me faut un début simple mais mette les bases en places... Une sorte de Flashback.

19h55

Que s'est t'il passer après, de quoi je me souvient... Je ferma les yeux quelque seconde. Le manque de bruit, et l'absence de mon reflet dans le miroir... c'est ça! Puis la rencontre pleine de joie avec mes parents,mais la frayeur de ne pas les voir me répondre...

20h10

Alors après... je dirai que ce qui m'a le plus marquer, ce fût le besoin de parler à ma mère, puis cette idée de poème qui m'a permis de lui avouer mes sentiments, et qui m'a permis de me libérer.

20h20

Puis le besoin de parler à mon père, mais avec un manque d'inspiration, suivi du manque de mot puis du rêve au parc de la tête d'or, jusqu'à arriver à la conclusion qu'il fallait que je dise ce que je pense, et pas ce que je pensais devoir dire.

20h30

Je me rappel que pendant que j'attendais impatiemment son retour, je me mis à observer plein de nouvelle chose, et j'appris à découvrir le monde dans son intégralité, sur la vie en générale, et aussi sur MA vie plus précisément. Puis mon père revînt vers 19h00 et je pus lui parler franchement, je me rappel aussi de sa mine comme réjouit quand je lui avoua tout ce que j'avais sur le cœur contre lui...

20h45

Puis je fût attirer par Léa, cette ange dans un corps de femme. Mais sa tristesse m'a rendu malheureux, et c'est là que naquit véritablement ma culpabilité. Je me rappel de cette journée affreuse, de la honte qu'elle as éprouvée devant toute la classe, à cause de la prof, et de sa tristesse. Cette scène ne s'est déroulée que ce matin, mais elle me parait lointaine, tant il s'est passer de chose depuis...

20h55

Par la suite, je pus vérifier la tristesse de Léa quand elle partit se blottir dans son lit toute seule, j'essayais de la réconforter, mais en vain, mon corps de fantôme me privait de mes mains pour la toucher, de ma voix pour lui parler, seul mon odorat persistait, je ne pouvais donc que sentir sa tristesse. Puis je la vît partir chercher son carnet secret pour y marquer qu'elle voulait mourir pour ME rejoindre, par ma faute elle veut mourir, par ma seule faute...

21h00

Et me voila là, essayant désespérément de réparer ma bêtise, et mettant la vie de ma dulcinée en jeu. Tout ça pour quelque problème, alors que toute la vie était encore devant moi, pourquoi n'avais-je pas pus voir tout cela avant de partir...

Seul cette histoire pouvais m'aider à me pardonner, ensuite je pourrai enfin disparaître...