Chapitre 9 : "J'ai peur... De la douleur... Des nuits de veille"
Milo était resté chez lui. Il avait rangé, lavé, soigné un peu l'apparence de son temple pour plus tard, pour que Camus se sente bien avec lui. C'était un minimum idiot qu'il c'était imposé, et ce n'était pas comme si dans le fond l'endroit en avait vraiment besoin. Ce n'était pas un luxe. Et ça avait eu au moins l'avantage de lui vider la tête, faire le ménage chez soi c'est aussi faire le ménage dans l'esprit non ?
C'est ce qu'il pensait alors qu'il se tournait et se retournait dans son lit. Il ne pouvait pas trouver le sommeil, parce qu'il savait. Il était totalement impossible d'ignorer le fait que Camus soit loin de lui pour être à contrecœur dans le lit de Saga. D'un psychopathe qui lui faisait du mal, qui avait tout détruit autour de lui pour pouvoir simplement le posséder comme on acquiers une pièce de collection. Ah c'était certains que Camus devait être sa plus belle conquête, après des années de bataille pour l'obtenir, et à quel prix ?! Non vraiment imaginer son amoureux devoir endurer ça pour avoir la tranquillité... Il avait fait ça pour eux, il n'avait plus voulu que Milo souffre alors il avait renoncé à lui-même, à l'amour du Scorpion, son couple, ses souvenirs, sa liberté, sa dignité... tout ça pour qu'ils arrêtent d'être tourmentés. Camus devait être un saint finalement, il méritait plus qu'une médaille, après tout, il avait même abandonné en se laissant mourir face à Hyoga. Ça lui faisait mal de repenser à ça, que Camus soit désespéré au point de se suicider. Il avait mal au cœur et ça ne cessait de tourner et retourner dans sa tête.
Et les minutes passaient, les heures vaguement... Il était plus d'une heure du matin quand il entendit frapper à sa porte, enfin. Sans attendre ne serait-ce qu'une seconde, il se leva, alluma une bougie, et alla ouvrir. Camus était sur le pas de la porte, le regard un peu flou, les traits tirés, les cheveux totalement décoiffé de ce qu'avaient fait les nymphes et les bras croisés sur sa toge. Milo vit immédiatement qu'elle était un peu déchirée. Il ferma les yeux et prit Camus dans ses bras, le serrant fortement contre son torse. Le Verseau se senti un peu mieux, dans ces bras là il était protégé, au calme, caché. Il n'avait besoin que de cela. Milo le fit rentrer et ferma la porte à clef. Il alluma quelques bougies supplémentaire au passage.
« Excuse moi il est très tard..., souffla Camus.
- Je m'en fiche. Je voulais que tu viennes et je ne dormais pas de toute manière. Tu n'as pas eu trop de mal à partir ?
Milo le fit s'asseoir sur le lit, embrassant sa joue, caressant ses cheveux.
- Non, c'était juste.. long., soupira encore le Verseau. Et je suis passé par les thermes avant, je ne voulais pas venir te voir... sale.
- Ne dit pas ça...
- Si je le dis Milo, c'est comme ça et je suis habitué. Il me salit et moi je n'ai pas envie de venir te voir alors que je sens lui. Même si j'ai l'impression que ça reste après.
Le Scorpion pinça les lèvres et pour tenter de le rassurer respira ses cheveux.
- Tu sens très bon. Tu sens toi.
Enfin Camus réussi à sourire légèrement, même si c'était toujours de façon crispée.
- Tu sais que c'est toi qui m'a offert ce savon ?
- Ah oui ? A la bergamote ?
- Tu étais en France et tu m'a ramené plein de ces savons parce que ça sentait comme le thé russe que je bois. Et que tu aimais cette odeur au petit déjeuner. » raconta Camus.
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Avant que l'ombre...
FanfictionFic post-Hadès - Milo et Camus n'ont rien en commun, à vrai dire ils ne s'aiment même pas. Comment cela se fait-il alors que Milo ressente autant de fascination pour le Verseau?