Part 14

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Je me retourne instantanément ayant reconnu les deux voix. Mais, il n'y' à personne. Un sourire se dessine sur mon visage quand une pensée presque évidente me passe par la tête. Ces deux filles sont capables de s'associer pour me hanter jusqu'à ce que je me reprenne en main. Je souris de plus belle, même mortes elles arrivent à me casser les pieds. Néanmoins elles ont raison, il est hors de question que leurs sacrifices soient vain; Aujourd'hui je recommence à vivre et je me donne pour mission de les venger....

Quelques semaines plus tard...

Dans une ruelle peu éclairée deux hommes se font face. L'un est accompagné de deux gardes du corps tandis que l'autre est seul.
Ils se regardent droit dans les yeux comme si chacun attendait que l'autre prenne la parole.
L'homme aux gardes se décida a démarrer la conversation

- Après tout ce temps j'ai enfin eu droit à mon appel.

- Apparemment. Rétorqua l'autre les lèvres pincées.

- Alors tu acceptes de revenir ?

- Oui mais pas pour les raisons que tu crois. On a tué ma femme et je compte bien retrouver celui qui a fait ça afin de lui faire payer.

- Pour une vengeance? Hum intéressant. Et si je veux plus?

- Je devrais alors chercher de l'aide ailleurs.

- Toujours aussi bon négociateur à ce que je vois. Ajouta l'homme avec un petit sourire sur les lèvres. Ok , on va t'aider à punir celui qui a fait ça mais à la condition que tu nous rende quelques petits services.

L'autre acquiesça d'un signe de tête et s'en retourna vers sa voiture sans aucune forme de cérémonie.
Niska venait ainsi de renouer avec son passé afin de venger la mort de Alia.

Quelque part au pays des morts...

Je le regarde marcher vers sa voiture le coeur plein d'amertume. C'était donc pour Ça qu'il voulait qu'on cache notre relation; il faisait partie d'un gang avant et là il y retourne soit disant pour me venger alors que je ne veux pas Ça moi; je ne veux pas qu'il fasse des choses illégales juste parce que je ne suis plus avec lui.
Je ne peux pleurer, je ne peux crier, je ne peux le prendre dans mes bras pour le consoler parce que là où je suis désormais il n'y'a plus aucune sensation; il n'y a plus rien...
Cependant, je peux faire une chose...

Pdv de MHD

Toc toc toc y'a les keufs, 6h sur la pendule à coup d'belier j'me fait une reput'....

Ces paroles de ma chanson résonne dans ma tête quand j'entends la police frapper à ma porte. Je ne sais pas comment elle a fait pour me retrouver mais je sais qu'elle ne m'aura pas. Je rassemble quelques affaires pour de nouveau m'enfuir quand j'entends une voix

- Jusqu'à quand tu vas fuir ?

- Jusqu'à ce qu'on arrête de me chercher.

- Tu ne ressent donc aucune culpabilité pour ce que tu as fais ? Tu ne t'en veux pas de m'avoir pris la vie ?

- Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même, c'est toi qui a voulu défendre cet imbécile alors que moi j'étais prêt à te donner le monde.

- Ça me désole que tu te voile autant la face.

- Ne recommence pas Alia, tu peux me hanter tant que tu veux , je n'irai pas en prison.

- Tu peux vivre avec ma voix dans ta tête mais est ce que tu peux vivre avec mon sang sur tes mains? Avec la ferme conviction que je ne te pardonnerai jamais ?

Je baisse la tête et je regarde mes mains. Elle a raison, jamais je ne pourrai me pardonner d'avoir fait ça même si ce n'est pas elle que je visais.

- Si je me rend tu me pardonneras ?

- Oui Momo.

- Bah tu peux te le garder ton pardon , je n'ai pas l'intention d'aller en prison.

Je referme mon petit sac et sors par derrière. J'ai bien l'intention de rester libre et de narguer la police jusqu'à ce que je meurs.
J'emprunte un petit sentier derrière la maison et je me met à courir en pensant que je deviens vraiment fou au point d'avoir des conversations quotidiennes avec un fantôme. Cette fille veut que je me rende pour pouvoir reposer en paix mais si c'est le cas je ne l'entendrais plus et Ça je ne le veux pas.
Je m'assure d'être arrivé assez loin avant de sortir mon téléphone jetable et d'appeler l'un des seuls hommes de confiance qui me reste.

- Allô Paco? Je ne sais pas comment la police m'as trouvé mais je suis entrain de fuir pour me trouver une nouvelle planque. Préviens tes gars que je suis prêt à traverser pour sortir du continent; Ça devient de plus en plus dangereux ici.

Essoufflé et toujours en course je ne remarque même pas que mon homme n'a pas dit un mot depuis le début de l'appel jusqu'à ce que j'entende une voix plus que familière

- La prochaine fois c'est moi qui te trouverais et tu n'auras plus l'occasion de raconter tes malheurs à qui que se soit.

Fin de l'appel!

Comment est-ce possible?

Welcome to the sale... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant