Part 16

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Ce constat me laisse perplexe et pendant que je me grille les neurones à essayer de trouver une logique à tout ça Manu déboule dans la salle en courant:

- Stani , le patron à retrouvé sa trace.

Je me lève d'un coup et je suis Manu qui a déjà pris la direction du garage. En deux temps trois mouvements nous nous retrouvons à bord et il démarre en trombe.
Mon coeur bas la chamade et je me passe tout un tas de scénario dans la tête pour quand je l'aurai en face de moi. Je pense qu'aller directement en prison serait une punition bien trop légère pour cet enfoiré; je vais le faire souffrir jusqu'à me supplie de le tuer.
Un sourire sadique se dessine sur mon visage en même temps qu'une petite voix se fait entendre dans ma tête :

-Ne fais pas ça Stani; tu vas le regretter.

Wendy. Je sais qu'elle s'inquiète mais pour le moment je ne suis vraiment pas d'humeur à interagir avec tous mes fantômes donc je l'ignore et me remet à échafauder mon plan.

Près qu'une heure de route plus tard nous arrivons enfin chez Polo, le chef du gang. Je descend rapidement et fonce vers la maison.
A peine après avoir fait mon entrée dans le grand salon que je le vois en grande discussion au téléphone.
Il se retourne, me voit et me fait signe d'approcher.
Manu arrive derrière moi et fait la même chose.
Une minute plus tard il décolle son téléphone de son oreille et me regarde avec un franc sourire.

- Il sera a toi dans quelques heures.

- Comment tu l'a trouvé? Il était où ?

Il s'assoit doucement dans l'un des canapés et m'incite à faire de même. Il m'explique qu'un de ses contactes dans la police lui a parlé de son arrestation qui avait échoué et qu'il était dans un petit village en Bretagne. Il tentait de sortir quand les hommes de Polo présent dans la zone lui ont mis la main dessus.
Mes lèvres s'étirent en un large sourire et je remercie vaillamment le chef avant de prendre congé de lui.
J'ai tout un dispositif a mettre en place pour que mon plan tienne.
Je marche vers l'entrée quand je sens la présence de quelqu'un derrière moi. Instantanément mon esprit se dirige vers le souvenir de Alia et de sa mani de me suivre en silence.
Ce souvenir m'arrache un petit sourire mais je me souviens que ce n'est pas elle et je fais volte face pour me retrouver nez à nez avec Manu.

- Pourquoi tu me suis?

- Je te rappel que je t'ai emmené jusqu'ici. Mais si tu veux rentrer à pieds c'est ton problème. Dit-il en passant devant.

- Ouais c'est bon attend moi.

Nous nous installons de nouveau dans la voiture en direction de chez moi cette fois.

- Qu'est-ce-que tu vas lui faire pour le faire payer?

- La même chose qu'il lui a fait à elle.

- Tu vas le garder enfermer ?

- Exactement.

- Tu veux que je t'aide? J'aime bien faire le gardien de cellule et donner du pain et de l'eau à des inconscients comme lui. En plus je connais une bonne planque où on pourra le mettre sans risque d'éveiller les soupçons.

Je souris et acquiesce d'un signe de tête. De toute façon je ne peux pas faire ce travail tout seul.

- Tu vas parler de ton plan au patron?

- Pas besoin. Il a dit qu'il était à moi. Et puis si moins de personnes le savent mieux s'est.

Il acquiesce à son tour d'un signe de tête et nous continuons la route en silence.
Il me laisse chez moi en me promettant de préparer la planque afin qu'elle soit prête à accueillir notre invité.
Je passe une partie de la nuit à mettre mon plan au point pour éviter la moindre erreur et l'autre partie je la passe à écrire pour mon nouvel album.
Je compte bien mettre ce fou en captivité et continuer ma vie comme lui quand il détenait ma Ali.
Ô mon pauvre amour; pour la première fois de la journée je m'autorise à vraiment penser à elle.
Elle me manque tellement et savoir qu'elle ne reviendra jamais me fait tellement souffrir mais je m'accroche à son souvenir et surtout à cette vengeance pour tenir debout ; elle mérite qu'il paye.
Après cette pensée je sombre dans un sommeil sans rêve...

Le lendemain.

8h et le réveil sonne. Je n'ai pas vraiment dormir mais ce petit repos valait son pesant d'or parce que je me sens suffisamment d'attaque pour cette journée que j'attends depuis des mois.
Je chantonne sous la douche et prend un petit déjeuner décent pour une fois.
Je suis heureux de l'avoir retrouvé mais je suis encore plus heureux pour ce que je vais lui faire subir.

Une heure plus tard je suis prêt. Je prend ma voiture et me dirige vers la quincaillerie du coin pour faire quelques emplettes.
Sorti de là, je me rend rapidement chez Universal pour parler de mon album. Les gens la bas sont surpris de me voir mais ils sont en même temps heureux que je me reprenne en main.
S'ils savaient...

Après là je reçois un coup de fil de Manu qui me prévient que la planque est prête et qu'il vient me chercher pour que nous y allions.

Une heure de route plus tard nous arrivons devant une petite forêt. Nous laissons nos voitures là et je suis Manu dans les profondeurs jusqu'à à arriver devant une petite maison.

- C'était la maison de vacances de ma grand-mère mais elle n'est plus là aujourd'hui. Dit-il doucement.

- Je ne suis pas sûre que ta mamy soit d'accord avec ce qu'on ferra de sa maison mais bon ça va elle est bien.

Il ne dit rien et nous entrons. Le salon est vaste et sans meuble. Il y'a deux chambres au bout d'un couloir et une cuisine ainsi qu'une salle de bain.

- Le salon serait parfait, on pourrait le voir sous tous les angles.

- Et si il a besoin d'aller aux toilettes ?

Manu rit avant de me répondre.

- Je l'accompagnerai et il gardera la porte ouverte. On ne peut pas prendre le risque de le laisser dans une des chambres; il risque de sauter par la fenêtre.

Je remarque qu'il a raison et j'aquiesce.
Nous nous mettons donc au travail et installions les différents lien de serrage et menottes pour le tenir bien attaché.
Après ce travail nous attendons patiemment que Polo nous fasse signe pour aller le chercher.
Quand c'est fait, c'est Manu qui y va pendant que moi j'attends mon invité.

Quelques heures plus tard...

Je suis accoudé sur une des fenêtres du salon quand je vois Manu arriver avec un homme attaché, bâillonné et les yeux bandés. Enfin.
Ils entrent et il fait assoir notre invité sur l'unique chaise présente dans le salon. Celui-ci ne cesse de se débattre ce qui me fait bien rire.

- Qui êtes vous espèces de lâches ? Si vous êtes des hommes détacher moi et battons nous bande de lâches.

Moi et Manu rigolons avant que je ne m'approche de lui, retire le bandeau de ses yeux et lui dit les yeux dans les yeux et un sourire sadique :

-Comme on se retrouve...

Welcome to the sale... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant