Chapitre 12

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6h30: foutu réveil !

Je me prépare en vitesse et part faire un coucou aux chevaux, avant de rentrer dans le rond de longe et de me poser conte la barrière. Histoire d'habituer le grand étalon à ma présence.

Après une dizaine de minute, je retourne dans la maison, puis part vers le lycée.

Arrivée, je retrouve ma Léna, Maëlys et Hugo. On discute un peu avant de rentrer en classe à la sonnerie.

Mais un détail attire mon attention. Cody n'est pas là... Et en y repensant, je ne l'ai pas vu ce matin. Il à du louper son réveil.

En effet, une vingtaine de minutes après le début des cours, celui-ci entre dans la classe et va s'asseoir comme si et rien n'était. Bah ça commence bien !

14h30: la sonnerie retentit au sein du lycée, je sorti donc rapidement de ma classe d'histoire et rejoint l'arrêt de bus.

Celui-ci arriva avec seulement 5 min de retard pour une fois !

Je m'installa alors prêt de la fenêtre et plaça mon sac sur le siège à côté de moi. Mais alors que j'allais mettre mes écouteurs, je vis Cody entrer dans le bus à son tour.

Je m'enfonça au fond de mon siège et attendit qu'il me dépasse, mais j'eus le malheur de croiser son regard et je vis un petit sourire se dessiner au coin de sa bouche.

- Eh merde, me chuchotais-je à moi-même.

Je détourna la tête vers la fenêtre, et remarqua qu'il s'était mis à pleuvoir. Génial, tout s'acharne sur moi aujourd'hui, c'est pas possible !

Je sentis Cody s'installer à côté de moi et puis plus rien. Plus rien ? Le car démarra et la pluie redoubla. Je m'auttorisa alors à jeter un petit coup d'œil vers celui que je déteste.

Il avait mis ses écouteurs et avait fermé les yeux, la tête renversée sur le siège. Des mèches rebelles tombaient sur son visage.

Il a comme un air innocent quand il ferme les yeux comme ça. Il en deviendrait presque mignon. Non ok, il est carrément craquant...

Attends, pourquoi il sourit ? Merde !

- Tu trouve pas ça un peu flippant de regarder quelqu'un pendant qu'il dort ? Lança-t-il.

- Pfff, comment tu pourrais dormir avec cette espèce de rap horrible dans les oreilles ?

Quoi ? J'ai toujours détesté le rap !

- C'est ça, change de sujet, rigola-t-il.

Je soupira et me tourna vers la fenêtre. La pluie n'avait pas cessée.

- Tu compte faire quoi cet aprèm avec un temps pareil ? Demanda-t-il.

- Je dois passer du temps avec le cheval pie. Et pendant ce temps là, une amie va venir monter Toopie.

- Tu va rester dehors sous la pluie pour un cheval sauvage ?

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours aimé la pluie. Je me souviens de ces moments passés aux côtés de mon ancien cheval, dégoulinants sous la pluie. Il adorait ça, et moi aussi. On pouvait passer des heures à jouer et s'amuser, trempés mais heureux.

- Je n'ai pas peur de quelques gouttes d'eau, lui répondis-je.

- Ouais enfin, là c'est pas juste des petites gouttes qu'il tombe ! Mais bon, si tu veux...

Le reste du trajet se passa dans le silence, à regarder le paysage défiler.

Arrivé à l'arrêt, le 4x4 de mon père nous attendait, nous évitant une dizaine de minutes à marcher sous la pluie.

Dans L'oeil Du ChevalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant