Je me souvenais d'une conversation qu'on avait eu, où je lui demandais comment elle faisait pour se sentir aussi libre. Elle m'avait dit simplement que c'était parce qu'elle ne laissait personne décider pour elle, qu'elle ne se laissait jamais soumettre, qu'elle ne perdait jamais le contrôle et ne le donnait surtout à personne. Elle avait dit que personne n'avait d'emprise sur elle et que personne ne pouvait la posséder. Aucun homme, ni dieu.
Je souris contre son cou en me rappelant de cela alors qu'elle était en dessous de moi, haletante, les joues rouges et les yeux fermés, fébrile et complètement à moi. Ce sentiment de contrôle était jubilatoire, j'aimais la voir dans cette situation, j'aimais la voir comme ça grâce à moi. Je décidais alors de prendre ses poignets, la bloquant de tout mouvement tandis qu'elle ouvrait les yeux de surprise. Je la regardais dans les yeux, lui souriant pour la rassurer. Quand elle me sourit en retour je rejetais mon dévolu sur son cou, la laissant soupirer encore une fois. Je retirais son haut, le mien puis recommençais. Je laissais ma langue et mes dents trainer sur son ventre, laissant des traces de mon passage pour mon plus grand plaisir. Elle gémissait enfin, quand elle déplaça sa cuisse pour appuyer contre mon entre-jambe. On se regardait alors fiévreusement, mettant une pause à tout ce qui se passait pour s'observer sans but. Je ne savais pas combien de temps on avait passé à se regarder comme ça, tout ce que je savais c'est qu'à l'instant ou elle sourit tendrement en me laissant me perdre encore un peu plus dans son regard, je ne pus m'empêcher de lui répondre avant de l'embrasser doucement. Doucement, c'était bien la seule chose qu'on faisait de cette manière, contrastant bien avec ma main qui, après avoir enlevé le reste de mes vêtements se dirigea vers son cou, l'attrapant sèchement avant que je ne quitte les lèvres de ma partenaire. Je me redressais finalement, observant mon œuvre sur le corps de KiSuk. J'appréciais la vue de la belle noiraude se tordant en dessous de moi, son ventre délicatement martyrisé, ses jambes s'agitant légèrement. Un gémissement de frustration me sorti de mon admiration et je revenais à la réalité en plongeant encore mon regard dans le sien, enserrant un peu plus la main qui tenait sa mâchoire, lui laissant sortir un couinement incroyablement déstabilisant avant que je ne m'enfonce en elle en lui tirant un gémissement concret. Elle fermait les yeux fortement, ouvrant la bouche pour chercher sa voix tandis que je continuais mon mouvement en ses chairs serrées. Je commençais des coups de reins alors qu'elle s'accrochait à la couverture. Plus ça avançait, plus elle me faisait perdre la tête. Son expression jouissive, perdue dans le plaisir, ma main autour de son cou qu'elle semblait apprécier tout autant que moi, son corps chaud se tordant pour moi, ses chairs se resserrant autour de moi me laissant étouffer de plaisir. Ce fut trop quand elle finit par jouir, tremblant et criant: je la suivis bien vite.
On s'allongeait finalement, face à face avant que je ne la rapproche de moi pour l'étreindre.