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Mehdi : sa fais des semaines que tu m'ignore...tu veux me rendre fou c'est sa ? Tu me déteste autant Nadia ? Faut que je te demande pardon combien de fois pour que tu comprennes que je suis sincère dans ma démarche envers toi ? Tu me fais mal princesse...

Adossé sur la porte de la chambre de Nadia depuis plus de deux heures, il essayait tant bien que mal de la lui faire ouvrir en vain. Nadia ne cédait pas et il en venait même à croire qu'elle prenait un malin plaisir à le voir autant souffrir.

Mehdi : tu aime me voir dans cet état n'est-ce pas ? Comme un chien derrière toi, te suivant et t'implorant de me pardonner. Sa ne te fais rien de me voir aussi perdue, mal, pathétique et inutile hahahahahaha je le savais que tu étais sans cœur mais je ne pensais pas que tu pourrais être aussi inhumaine....

Il s'arrêta et remis tant bien que mal ses idées en place, bourré, Mehdi était à peine debout et se devait de se tenir contre la porte de Nadia pour ne pas tomber. Ses idées semblaient floues mais il était parfaitement conscient de ce qui se passait et de ce qu'il disait. Il ne pouvait pas s'empêcher de parler de cette manière à Nadia, avec toute les substances qu'il avait mélangé et pris, ses émotions étaient rehaussées, aboutissant à une grande fatigue et une colère bouillonnante contre lui même... malheureusement il finit par déverser cette colère et cette irritation dans ses paroles.

Mehdi : mais bon, à quoi je m'attendais ? Me mettre avec une fille malade de la tête, qui sait même pas ce qu'elle veut et ce qu'elle fait elle-même, qui est folle ! Tout sa c'est de ma faute, j'aurais dû rester bien loin de toi depuis le début...on ne peut rien construire avec des personnes comme toi, votre place n'est pas parmi les gens comme nous, vous n'avez pas de cœur, tu n'as pas de cœur...

Avec chaque mot, chaque phrase, il espérait percé ne serait-ce qu'un petit peu le cœur de Nadia, qu'elle puisse elle aussi ressentir toute la douleur et l'agonie dans lequel était plongé son cœur. Mais au contraire, ces paroles venant de lui ne faisait que durcir encore plus le cœur de Nadia, et effacé les sentiments qu'elle avait cru naître en elle à l'égard de cet homme.

Mehdi : je regrette tous sa, tu m'as rendu accro à toi, malade avec comme seule médicament... toi, assoiffé avec comme seul eau... tes baisers, je ne sais plus dans quel sens va ma vie...dire que sa ne fait même pas un an que je te connais et tu as déjà tout chambouler dans mon monde...

Il fit une pause pour reprendre son souffle et appuya de sa main, fermement sur sa poitrine, il espérait qu'avec ce geste, il puisse arrêter les battements affolés de son cœur.

Mehdi : j'aurais aimé ne jamais te connaître et peut-être que je ne ressentirais pas mon cœur se briser encore et encore comme en ce moment... Oui si je ne t'avais pas connu, je n'aurais pas cet impression comme quoi ton silence est de l'acide que tu verse sur la plaie dans mon cœur. Eh merde, à cause de toi je parle comme un dèp dpui tout à l'heure et tu sais quoi ? J'te baise, nique ta race, je ne mérite pas d'être traité de la sorte par une femme.

Il se retourna pour partir et croisa une silhouette féminine qui se cachait juste au coin du couloir entrain de l'observer.

Mehdi : viens là !

Appelait-il celle qu'il avait reconnu être Dansia, la jeune femme qui l'avait chauffé toute la soirée en vain. Dansia ne se fit pas prier et alla rejoindre l'homme dont elle avait pour mission de capturer l'attention. Ensemble ils firent leur chemin vers la chambre de Mehdi qui était juste à côté de celle de Nadia et plutard, cette dernière pouvait entendre des gémissements et des grognement s'échapper de la pièce à côté.

Comme si celà ne la gênait pas, Nadia continua sa peinture tranquillement. Dans sa tête, cette infime bourgeon d'affection qui était né de sa relation avec Mehdi était dessécher et était mort. Pour elle, il ne comptait plus, et envers lui, elle n'arborait même pas une once de colère.

Nadia : Femme De pouvoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant