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Le jeune homme regardait intensément la silhouette de la  jeune femme endormie, de la tendresse dans son regard. Sa longue chevelure teinte d'un noir plus sombre que la nuit, sa peau blanche et douce même au regard tel de la porcelaine et ses belles lèvres boudeuses colorés d'un rouge tellement vif qu'on aurait dis qu'ils avaient été en contact avec du sang. Celà faisait des heures que Brahim l'observait dormir, et malgré la fatigue et la fraîcheur de la nuit, il ne voulait en aucun cas quitté la belle dormante, qui donnait  l'apparence d'une peinture exquise venant des cieux. Celà faisait des mois que son corps la réclamait, que son cœur la désirait et surtout que son âme l'appelait à lui.

Brahim se leva et avec de longs et légers pas, il alla vers elle et caressa doucement son visage. A l'aide de ses doigts, il traça délicatement les contours de son visage, tout en mémorisant chaque parcelle et recoins de ce dernier.

Brahim : tu seras à moi...

Dit-il comme dans un murmure avant de s'incliner vers elle et de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.

Brahim : rien qu'à moi.

Renchérit t'il fermement après avoir été intoxiqué par l'odeur sucré et hypnotisante qui s'échappait de la femme qui hantait ses rêves.

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.....: Tu n'es pas allé en ville avec les autres ?

Demanda une Nadia fraîche qui venait juste de s'échapper des bras de Morphée. Vêtu d'une robe courte et légère, les cheveux attachées et des sandales tressé aux pieds, elle fit son chemin vers son grand-frère et lui prit le plat de sandwich qu'il avait en main, avant de s'assoir sur le comptoir de la cuisine et de le regarder sourire puis retourner se faire autre chose à manger.

Aymen : comment aurais-je pu te laisser toute seule ? Puis c'est comme chez moi ici, je connais tout les coins et recoins de la ville par cœur.

Nadia hmma une seconde puis se mit à calmement observer le jeune homme qui se laissait aller de plus en plus dans une mélancolie profonde depuis quelques temps. Elle savait pertinemment qu'il souffrait d'un cœur brisé et même si elle ne sentait pas de l'empathie envers lui, elle trouvait sa quand même dommage de le voir dans cet état. Lui, Aymen, il avait toujours peint une image  du grand frère parfait devant elle. Courageux, bonhomme, tendre et gentil, il s'était toujours donné a fond durant leur enfance pour se rapprocher d'elle...plus que les autres, il avait toujours été le seul qui s'était montré le plus compréhensible parmi tous ses frères et sœurs envers l'état maladive de Nadia. En secret, il était l'une des seuls personnes que Nadia savait sur qui elle pouvait compter, peu importe la situation, peu importe si elle venait a prendre des décisions égoïstes, et peu importe si elle lui demandait même sa vie.

C'est pour sa qu'elle avait détesté Tissem dès la première fois qu'elle l'avait vu avec Aymen de sa fenêtre. Extrêmement possessive envers lui, elle s'était déjà décidé à ne rien laisser de sérieux se passer entre ces deux là. Et le comportement et les rendez-vous secrets de Tissem, l'avait grandement aidé à trouver comment faire une brèche dans leur relation. Nadia n'était pas naïve mais surtout elle n'était pas pressé, même si elle savait que laissé son frère avec la copine le plus longuement possible ne lui ferait que le plus de mal, elle se disait quand même qu'il n'allait pas tombé aussi profondément pour une 'femme'.

Nadia : tu devrais l'oublier tu sais...

Dit-elle en baissant le son de sa voix et en adoucissant son regard. Ce qui était le plus fascinant avec la maladie de Nadia était sa capacité à pouvoir reproduire les émotions. Comme celle des autres personnes, elle pouvais apparaître triste, joyeuse, mélancolique, douce mais seul au fond, savait t'elle vraiment de quoi était faite ses pensées.

Nadia : Femme De pouvoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant