SweetHeart (Ziall)

Une journée comme les autres.

-Niall dépêche toi de te lever sinon tu n'as pas de petit dèj!

Je me lève de mon tendre et chaleureux lit pour aller déjeuner. Aujourd'hui nous sommes lundi, lundi je déteste ce jour, en faite je déteste tout les jours où je dois mettre un pied au lycée.

Au lycée je n'ai pas d'amis j'ai 3 amis mais ils ne vont pas en cours. Et au moins eux accepte mon homosexualité.

Je m'assoie à la table du salon et commence à avaler mon petit dèj '

-Niall, tu es sur que ça va ?

- hmm oui .. je suis juste un peu fatiguée mais ça va .

-ton père est déjà partis travaillé, il m'a aussi dit qu'il ne pourra pas venir te chercher ce soir.

De toute façon mon père ne s'occupe plus de moi depuis mon coming-out il se fous carrément de ma vie. Je suis devenue la honte de ma famille sauf aux yeux de ma mère. Ma mère est la seule qui m'accepte, elle a toujours cru en moi, je ne la remercerais jamais assez d'être là à mes côtés .

-je t'emmène au lycée ?

J'hoche la tête , je ne veux pas y aller à pied ce matin. J'ai juste envie de me recoucher dans mon lit de fermer les yeux et de ne plus jamais les rouvrir.

Je part me préparer, arrivé en bas ma mère m'attend déjà dans la voiture.

-tu as mauvaise mine aujourd'hui je trouve.

-je manque sûrement de sommeil

-tout vas bien au lycée ?

-oui maman tout vas bien.

5 min plus tard nous arrivons au lycée, je marche à toute allure dans les couloirs j'ai la boule au ventre à chaque fois que je suis ici.

J'ouvre mon casier et prend mes cahiers.

-hey la tappette tu t'es amusés ce week-end ? Tu t'es fait prendre bien profond?

Et j'entend leurs rires horrible derriere moi je retiens mes larmes comme je peux , je ne peux pas craquer devant eux. Je dois pas montrer mes faiblesses. Je me retrouve plaqué contre un casier.. avec un mec devant moi qui me regarde méchamment.

-quand je te parle tu réponds compris..

-je.. ouii

Il me lâche et je m'écrase au sol. J'en ai marre. Complétement marre.

Je me dépeche d'aller en cours, je ne veux pas que quelqu'un me frappe comme ils le font d'habitude.

J'entre dans la classe et me dirige au fond , à ma place habituelle. Le prof arrive et commence son cours que je n'écoute pratiquement pas.
Je pensais quand avouant mon homosexualité les gens ne me jugerait pas, qu'il ne serait pas du genre à me frapper, à m'insulter et à m'humilier. J'ai toujours entendue les filles au collège dire "j'aimerais tant avoir un ami gay " mais quand elles savent qu'on est gay elles nous fuient comme la peste. J'ai l'impression d'avoir une maladie grave transmissible tellement les gens me fuient et me regarde méchamment avec pleins de reproche.
Il y 6 mois environ j'ai été gravement frappé, j'ai finis à l'hôpital avec le bras droit, la jambe gauche et mon poignet cassé, j'ai aussi eu des points de sutures à l'arcade. Je suis resté un bout de temps pour me rétablir, mais je ne sais plus ce qui c'est passé, ma tête a heurté le sol et j'ai oublié ce qui c'était passé durant cette agression. Après être rentré chez moi, j'ai eu le droit à une semaine de repos avant de retourner au lycée.
Durant la semaine de repos j'ai pensé à ma vie, ma satané vie... Et j'ai voulus y mettre fin, enfin j'y ai pensé et j'y pense toujours mais je ne l'ai pas fait parce que ma mère ne le supporterais pas, mais je sais que à un moment donné je vais craquer.
Souvent les gens disent que le suicide c'est lâche, moi je ne pense pas ça, c'est a cause des gens comme eux qu'on met fin à notre vie, si on était un temps soit peu accepté par les gens ont en viendrais pas à penser à la mort. Je rêve du jour où je me sentirais libre, où je pourrais être heureux sans être jugé mais je sais que cela est impossible. La société n'accepte pas les gens comme moi et ne les accepteras jamais.

-M.Horan dites moi vous compter écouter mon cours ?
- peu être.

Je sais je suis parfois insolent mais au moins je sais que je me ferais virer et que je pourrais aller ailleurs que dans ce lycée.

-vous viendrez me voir a la fin de l'heure.
- je n'ai rien a vous dire.
- ça suffit ou vous sortez de mon cours.
-je peux ?

Fabienne se retourne vers moi avec un sourire machiavélique et lance.

-Mr laisser le aller se taper son petit ami.
- Mlle chavi et Mr Horan vous sortez immédiatement de mon cours.

Je range mes affaires et commence a partir, quand soudain je me retrouve le ventre contre le sol de la classe avec tout les fous rire des personnes autour de moi.
Je me relève rouge de honte et cours en dehors de ce lycée.

<< c'était une journée comme toute les autres, et j'en ai marre>>