[Paris]
PDV de brook
Je suis rester à fixer la tour de fer pendant quelques heures encore. Ma montre m'indiqua qu'il était maintenant 00:06. Je me leva et repris ma course sur les toits. Je me concentrais pour ne pas me perdre.
Je me suis considérablement éloignée du centre. La tour n'est plus qu'un point lumineux dans l'arrière plan du décor. Il ne me reste plus que quelques mètres et je serais arrivé, mais avant ça il fallait que je saute sans m'écraser au sol. Être au sol c'est être à la merci de l'ennemi. Je pris une grande inspiration. Le trou séparant les deux toits devait être d'au moins dix ou quinze mètres de longueur et je ne préfère pas penser à la hauteur. J'ajuste mon sac à dos. Je recule, ferme les yeux. Je le vois, il me sourit de l'autre côté et me tend la main. Il chuchote quelque chose,
-vas-y ma princesse, saute je te rattraperais.Une larme solitaire coula sur ma joue, mes jambes s'activèrent, frappant les tuiles en silence. Le trou se rapproche. Je pris une dernière impulsion et me jeta en avant.
J'atterris sur mes pieds, de l'autre côté. Mais il n'est pas là.
J'essuie rageusement mes larmes. Je ne supporte plus ces fantômes, ces illusions.
Je me dirige vers le centre du toit. J'ouvre une petite fenêtre cachée entre les tuiles et me glisse à l'intérieur.
Un sentiment de nostalgie m'envahit. Je pose mon sac sur le sol et marche dans le grenier. Il fait toute la superficie de l'immeuble et comporte même une sorte de salle de bain. Je caresse le vieux fauteuils du bout des doigts et m'assoir dessus. Le tapis n'a pas bougé, le vieux matelas non plus. Je me dirige vers la vieille commode. J'ouvre doucement les tiroirs, elles sont là, les couvertures qu'il avait volé pour que je ne tremble plus. J'en prend une et quelque chose tombe au sol. Des larmes brouillent ma vision. La photo. Je l'avais prise avec un vieil appareil photo. Il sourit et moi aussi je souris. Est-ce que j'étais heureuse ?
Je tomba au sol en pleurant serrant la photo contre moi.-Je te retrouverais. Je te le promet. Je l'es tuerais tous.
Je retourne la photo, 1997.
Je me concentre pour essayer de me souvenir. Pourquoi étions nous à Paris ? Je m'assois dans le fauteuil, la couverture sur mes genoux ainsi que la photo. Je pris mon carnet et le stylo et fixa la photo en me concentrant.
Je fut prise de flash et de mal de tête atroce mais je ne doit pas abandonner. Je dois me souvenirs.
Je vois plusieurs voiture. Des caméras. Paris. Son bras de métal. Je vois la foule. Mes mains. Il me fait un signe de tête. Un tunnel. Du sang.
J'ouvre les yeux en sueur. Je tente de me calmer. Je regarde mes mains avec horreur. Je ne veux pas me souvenir des missions. Je veux me souvenir des autres moment comme je me souviens de ma vie avant la guerre.
Le soleil c'est lever. Il faut que je continue ma mission.
Je me concentre et prend une grande inspiration. Mon sang pulse dans mes veines, des frissons me parcours tout le dos. Je le vois. Il est toujours en Europe. Dans un pays de l'Est. J'essaie de lui faire passer un message. J'y suis presque. Tout deviens floue. Il s'éloigne . Tout deviens noir et je suis comme éjecté de mon propre esprit.Je crie rageusement et balance tout ce qu'il me tombe sur la main contre les murs.
Je tombe finalement dans un coin, je n'y arrive jamais. Je n'y arriverais jamais. Je tremble et pleure depuis une vingtaine de minutes. Recroquevillée sur moi même. J'essai de me calmer.-Le ciel redeviendra claire,
Le soleil brillera à nouveau,
Les fleurs frémiront sous le vent,
Tu entendras les oiseaux chanter de l'autre côté,
Si tu ferme les yeux tu peux même les imaginer.
VOUS LISEZ
Le Soldat de l'hiver et son Ombre. [Fanfiction Bucky Barnes]
FanficArme numéro 4. Soldat numéro 1. Agent 7. Prototype A. Où suis-je ? Qui suis-je ? Demain cela fera 24h que je serais réveillé. Et 50 ans que j'attend qu'on vienne me sauver. Il y a un homme en face de moi. Les événements de infinity war/ Civil War...