Chapitre 8 💕

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Nous voilà arriver devant la petite maison de la grand-mère des jumeaux. Laura se gare devant et on descend. On a même pas le temps de taper qu'elle ouvre sa porte.

Laura et moi : bonjour.
Abuelita : Buenos Dias.
Moi : on peut vous parler ?
Abuelita : les garçons savent que vous êtes là ?
Laura : non.
Abuelita : je vous écoute.
Moi : on vous a entendu hier parler aux jumeaux quand on était dehors et on a tout compris on parle couramment espagnol et ce que vous avez dit nous as blessé. On aime les garçons, Daryl est pour moi le centre de ma vie, il est l'amour de ma vie, et je donnerai ma vie pour lui. Alors qu'importe ce que vous pensez de moi, je l'aime et rien ne changera mes sentiments pour lui.
Laura : et c'est pareil pour moi, Matt me rend heureuse et rien ne pourra changer ça, je l'aime tellement que rien ne me paraît raisonnable quand ça le concerne. J'irai lui décrocher la lune si je le pouvais, parce qu'un sourire de Matt vaut tout l'or du monde.
Abuelita : je pensais pas que vous auriez eu le courage de venir jusqu'ici pour me dire tout ça. Les garçons sont fou de vous et ça je l'ai vu hier dans la façon qu'ils ont de vous regarder. Je ne vais pas vous dire ce qu'ils ont répondu à mes critiques puisque vous l'avez entendu. Mais je suis fière qu'ils ont trouvé des femmes dignes d'eux et capables de tenir ma tornade Ortega. Vous êtes faite pour eux mesdemoiselles, mais ne les faites pas souffrir car une grand-mère en colère c'est pas beau à voir !
Laura : c'était un test ?
Abuelita : on peut dire ça. Je pensais pas que vous parliez espagnol alors je pensais que c'était juste les garçons qui vous aurez expliquer. Ils vous aiment alors prenez soin d'eux. Quoi qu'il arrive.
Moi : bien sûr Madame n'en doutait pas.

Elle nous sourit, elle nous offre un café puis on repart, Daryl vient de m'envoyer un message il y a une urgence à gérer, urgence s'appelant Richard Carter. Ouais mon père a débarqué à la villa.

Laura se doutant que je veux être au plus vite chez Daryl roule à vive allure mais connaissant son passé je lui demande de ralentir un minimum ce qu'elle fait en riant.

Quelques minutes plus tard, nous voilà dans l'allée dédié aux fidèles du gang. J'aperçois la limousine de mon cher paternel devant la villa. Je descend de la voiture, Laura sur les talons. J'entre dans la villa, et regarde la scène qui se déroule devant mes yeux. Mon père boit un verre en compagnie de Daryl, bon, ils se lancent des yeux noirs mais ça pourrait être pire. Daryl m'aperçoit et me sourit, ce qui a le don d'alerter mon père qui se retourne vers moi.

Moi : qu'est-ce que tu fais là papa ?
Papa : content de te voir aussi. Je viens voir comment va ma fille. Et savoir pourquoi une bande de guignols s'amusent à me suivre depuis hier.
Moi : j'assure ta sécurité soit heureux car ça pourrait vite être l'inverse.
Papa : je ne veux pas être mêler à vos trafics.
Moi : y'a aucun trafic. Rien de grave tu peux retourner à ta petite vie de riche.
Papa : plains toi. Regarde où tu vis, l'argent sale rapporte beaucoup plus que ce que je gagne.
Moi : quel argent sale papa ? Daryl gère des casinos et des bars, où est le problème ? Maintenant je vais te demander de partir. Sache que j'assure ta sécurité car maman vit sous le même toit que toi et qu'elle ne se remettrait pas de te perdre. C'est elle qui m'importe, pas toi. Maintenant, dehors.

Mon père ne daigne pas bouger. Je commence à perdre patience.

Juan : Patronne ? Vous voulez qu'on le sort nous même ?
Moi : pas la peine Juan. Si ça l'amuse de traîner qu'il le fasse. Retournez à vos occupations les gars.

Les gars présents sortent et retournent s'occuper.

Papa : patronne ?

Je le fixe et hausse un sourcil.

Moi : va t'en papa.

Il finit par se lever et se dirige vers la porte.

Moi : passe le bonjour à maman.

Il ricane et sort de la maison. Je m'assois sur un des tabourets autour de la table et soupire un grand coup.

Daryl : vous avez été voir ma grand-mère ?
Laura : tu me fais suivre ?
Moi : on a quelques problèmes avec un gars... on est obligé mais la je savais pas qu'on allait être suivre. Oui on a été voir ta grand-mère.
Daryl : je vous écoute ?
Laura : je préfère en parler quand on sera à 4.
Daryl : et bien il va être bientôt midi, appelle le et on va faire un barbecue.

Matt arrive 30 minutes plus tard, il prend Laura dans ses bras, il vient me faire la bise, et prend son frère dans ses bras.

Le repas se passe calmement et les garçons sont content de cette visite à l'improviste chez leur grand mère. Le repas a du être écourter car nos hommes ont repérés des choses pas claires aux alentours de la villa.

Pedro : patronne ?
Moi : oui ?
Pedro : où est Daryl ?
Moi : dans son bureau. Vas y si tu veux il passe des coups de fils à ceux qui sont aux limites du Bronx pour voir s'il y a du mouvement là bas. On suspecte l'arrivée de Santana. Bref, avant vérifie juste si nos amis sont bien tous sous protection et de mettre les pendules à l'heure et que tout soit sous très bonne surveillance. La grand mère des jumeaux et mes parents compris s'il te plaît...
Pedro : d'accord.

Il s'en va téléphone en main afin de commencer à passer ses coups de téléphone. Quand à moi j'appelle mon frère afin de le prévenir de faire attention à lui et à Jenny.

Daryl : bon on bouge. Santana vient d'arriver j'ai eu confirmation !
Moi : on est dans la merde !
Daryl : aie confiance Billie. J'ai passé plusieurs coup de téléphone ça devrait aller.
Moi : d'accord allons y.

Je sors de la villa et je me dirige vers ma voiture et Daryl vers la sienne. On a pris cette habitude pour avoir chacun un moyen de se barrer si les choses tournent au vinaigre.

Je rejoins la route et me gare sur le bas côté en attendant l'appel de mon latino. On reste au téléphone pour se suivre.

Daryl : tu m'entends ?
Moi : oui.
Daryl : je veux que tu reste au maximum en retrait s'il se passe quoi que ce soit. On va au casino il y a du mouvement et ça me plaît pas.
Moi : d'accord.

On roule tranquillement jusqu'au casino puis on se gare côte à côte, j'attrape mes Beretta posé sur le siège passager et je sors de la voiture, imiter par les hommes présents à nos côtés. Des vans noirs sont garés un peu partout mais ce ne sont pas les nôtres. Ils seraient avec Santana ? Si c'est ça on est dans la merde, car ils vont être plus nombreux.

Je ne sais pas si vous connaissez ce sentiment quand vous savez que ça va mal tourner, quand vous savez à l'avance que votre vie et celle de vos proches est en danger ? Et bien c'est exactement ce que je ressens en ce moment même.

Daryl pousse les portes de son casino et c'est vraiment beaucoup trop calme. Je reste sur mes gardes en avançant jusqu'à ce que Daryl me fasse signe de me stopper. Je vois un homme s'avancer vers nous, grand, bronzé, moustache, tatouage qui dégage une aura très malfaisante. Et je comprend qu'on se trouve face à Santana. Daryl et lui discute quelques minutes dans le calme, puis le ton fini par monter entre les deux hommes. Et moi ?

Moi, c'est à ce moment que je me prend un coup monumental sur la tête et je tombe lourdement au sol avant d'être relever et jeter sur l'épaule d'un type qui ricane en sortant. Je pers connaissance au moment où j'entends Daryl hurlait mon prénom.

Is it love - Daryl Ortega (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant