Chapitre 9 💕

2.1K 82 1
                                    

Ma gorge est sèche, mon crâne tambourine, et j'ai des douleurs au dos. J'ouvre les yeux et inspecte la pièce.

Je suis dans une pièce vide, un matelas sur le sol et une salle de bain. Bon ça pourrait être pire, relativise Billie ça ira.

Je me redresse pour me caler contre le mur le temps de reprendre mes esprits. Pourquoi il faut toujours que ça se passe comme ça ? Vraiment je me le demande...

Je regarde ce que je porte, j'ai mes habits c'est déjà ça mais plus de chaussures ni de Beretta... je me lève difficilement et m'approche de la fenêtre pour inspecter les alentours.

Je vois plusieurs villa à la suite je suppose donc qu'on est dans un des quartiers friqués. Je regarde si des hommes font leur ronde. Et en effet je vois deux homme sous le balcon. J'ouvre la baie vitrée et m'installe à la rambarde. Leur regard se dirige vers moi et leur regard me glace le sang. Quelques choses me dit qu'ils n'ont rien à voir avec les hommes de Sergio malgré leur appartenance au même gang.

Il va falloir que j'étudie les tours de garde pour voir si je peux me barrer d'ici.

Les heures défilent et je reste à mon poste de surveillance. Personne n'est venu me voir encore et la nuit commence à tomber.

La nuit s'écoule très lentement et mes yeux commencent à devenir lourd, le manque de nourriture commence à se faire sentir mais malgré tout je tiens le coup et de toute façon je n'ai pas vraiment le choix. J'ai déjà repéré des défaillances dans leur ronde.

Tous les 2h tous les gardes postés autour de la villa se rejoignent au niveau du portail laissant la place au niveau du grillage face à la terrasse ou je suis mais je n'arrive pas à évaluer la hauteur et je n'ai rien pour couper le grillage en question. Et je ne dispose que de 10 minutes pour réussir à sortir de là.

Quand on prend en compte que je suis au premier étage, donc je dois sauter dans le vide et me réceptionner correctement et sans bruit. Je dois ensuite parcourir le jardin et aller jusqu'au grillage et sortir de là sans encombre. Faisable ? Oui. Je m'en sens capable ? Pas vraiment. Il y a trop d'incertitude dans mon plan mais est-ce que j'ai le choix ?

Si je me fais prendre je risque ma vie car je pense que je suis juste un pion dans leur plan, rien ne les oblige à me garder en vie. Et je tiens trop à la vie, à Daryl pour tout foirer en essayant de me sauver.

La porte s'ouvre d'un coup sec, me faisant sursauter. Je me retourne d'un coup regardant qui vient d'entrer.

? : allez viens avec moi. Ton mec vient d'arriver !

Daryl, comme si c'était étonnant... il ne me laisserai jamais ici sans rien faire. Je m'avance vers l'homme. Il m'attrape le bras et me traîne avec une force incroyable.

Moi : je sais marcher pas la peine de m'arracher le bras.
? : ta gueule. Petite putain.

Je m'étrangle avec ma salive. Toi mon pote, t'es le premier sur ma liste. On descend les escaliers et on arrive dans la salle à manger où se trouve l'homme de tout a l'heure, Santana. Face à lui, mon latino, Daryl. Je croise le regard de mon bad boy et je reprend confiance immédiatement.

L'homme me lache et je cours immédiatement rejoindre Daryl. A ses côtés rien ne peut m'arriver.

Daryl : ça va ?
Moi : oui, dis-je pleine d'assurance.

Je regarde Santana droit dans les yeux et attend d'entendre la raison de tout ce bordel.

Daryl : bon maintenant qu'on est tous là. Dis moi ce que tu veux qu'on règle ça.
Santana : tout. Je veux tout.

Je lâche un rire nerveux qui ne passe pas inaperçu aux oreilles de notre ennemi.

Santana : elle a quoi la putain ?

Daryl grogne mais je le devance.

Moi : je suis pas une putain. Va falloir arrêter avec ça.
Daryl : et tu crois que je vais tout te donner ?
Santana : oui. Tu veux savoir pourquoi ? Des hommes à moi sont postés devant chez tous tes potes, ainsi que ton frère et ta grand-mère, Ortega. Je veux régner en maître sur New York.
Daryl : je veux en parler en privé avec ma femme.
Santana : grand bien te fasse. Diego, ramène les dans la chambre de la demoiselle. Vous avez 10 minutes.

On suit de près le dénommé Diego qui nous amène dans la chambre où j'étais. Daryl m'entraîne dans la salle de bain et ferme la porte pour qu'on nous entende le moins possible.

A peine la porte fermer Daryl se jette à mes lèvres et m'offre un baiser passionné. Puis il prend la parole en chuchotant.

Daryl : t'as rien ?
Moi : non ils m'ont pas touché... Daryl tu vas pas tout lui donné quand même ?
Daryl : non bien sûr que non.. mais lui doit croire que si. J'ai tout prévu mon ange.
Moi : c'est à dire ?
Daryl : j'ai contacté une connaissance qui a son gang à Los Angeles, il a envoyé des hommes au Mexique pour liquider le gang de Santana. Pour ici j'ai réussi à m'arranger avec un gang de Philadelphie et Washington pour qu'ils m'aident. En échange je leur devrais leur rendre service et un peu de fric. C'est toujours mieux que de tout perdre. Non ?
Moi : sans doute Daryl. Ils sont déjà postés ?
Daryl : oui. Ils attendent qu'on sorte avant de lancer l'attaque. Chacune des équipes de Santana sur le terrain est surveillées par nos alliés. Une fois sortie de la propriété j'ai qu'a envoyé un message pour que tout le monde attaque en même temps. Pas le temps de riposter comme ça.
Moi : d'accord je te suis.

Daryl caresse ma joue, et m'offre un petit sourire.

Moi : je t'aime.

Il m'attire à lui et me prend sans ses bras. Je niche ma tête contre son torse alors que lui dépose des baisers dans mes cheveux.

Daryl : j'ai eu tellement peur qu'il t'arrive quelque chose...
Moi : je suis là et tout va bien, dis-je en relevant la tête et en plongeant mes yeux au fond des siens. Je t'aime et je serais toujours là.

Plusieurs coups contre la porte brisent cet instant avec mon homme, nous ramenant à la réalité.

Diego : les 10 minutes sont écoulées.
Daryl : on arrive.

Daryl prend ma main et la presse doucement. On rejoint Diego et on retourne au rez-de-chaussée.

Santana : alors ?
Daryl : c'est d'accord. Mais il va me falloir quelques jours pour finaliser tout.
Santana : il me faut une garantie. Alors elle reste ici.
Daryl : non, j'ai besoin d'elle car certaines de mes sociétés lui appartiennent et il va falloir qu'elle soit là. Je ne peux pas le faire à sa place.
Santana : le moindre faux pas et c'est ta petite famille qui saute Ortega. Je te laisse 2 jours. Comprendo ?

Daryl lui fait un léger signe de tête et lui tend la main pour sceller leur "accord".

Moi : j'peux récupérer mes affaires ?

Santana fait un signe à un de ses hommes qui me ramène mes chaussures, mon téléphone et mon Beretta, sans chargeur évidemment. J'enfile mes chaussures et Daryl m'entraîne à sa suite en dehors de la villa.

Il sort son téléphone et une fois sortie de la villa il envoie le fameux message. On a peine le temps de monter en voiture, qu'une explosion se fait entendre derrière moi détruisant la maison. Des tirs de mitraillettes résonnent ensuite et je vois les hommes à l'extérieur s'effondrer un à un je cherche les tireurs et n'arrive même pas à les localiser.

Daryl démarre le moteur et file à toute allure à travers les rues New Yorkaise, il a raison, pas la peine de traîner ici, les flics vont bientôt se ramener ici et si on nous voit s'en est fini de nous.

Is it love - Daryl Ortega (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant