Ton passé était seulement une leçon, et non une sentence. Ces pour cette raison que tu ne dois jamais en devenir prisonniers ❛ ❛
Il dit qu'elle est schyzo,mais en vrai elle ne cesse de souffrir,elle est victime d'unsalaud sans coeur,sans peur, cr...
Aujourd'hui comme chaque jour, je me lève , sans grande envie comme d'habitude.
Je me pose sur le rebord de cette fenêtre.
Et je regarde, je regarde cette cité, qui pour moi était signe de famille, de lien où on se comprenait tous.
Pourtant, quand on a besoin d'aide ils font les sourds.
Et aujourd'hui, je ne parle plus, et il aimerait m'écouter.
Je regarde cette cité où j'ai pleuré, rigolé, crié.
Plein de souvenirs me viennent en tête.
Puis je me retourne et je regarde, je regarde ce petit "appartement."
Ou j'ai vécu.
Je regarde ces pièces, imprégné par le malheur, la tristesse, la haine, la douleur ��
Mais même si d'après ce que je dis, on devrait se dire '' pourquoi est-ce qu'elle reste là-bas''
Et bien la seule raison qui me pousse à rester, sont mes moments de joie, de rigolade, des émotions toute plus bonne les unes que les autres, mais les seuls qui me viennent à l'idée sont les côtes mal de cette Appartement.
Comme chaque jour, je m'habille d'un simple survêtement.
Je coiffe ma longue chevelure couleur charbon, d'un noir tellement sombre, d'une simple queue haute.
Je prends mes clés et mon sac et je sors de cette Appartement.
Je sors de ce bâtiment sous les regards de peine ou de moqueries des teneurs de mur.
Les regards de peine pour ce qui connaissent légèrement mon histoire, de moqueries pour ce qui pense juste que je suis folle, juste une folle seule Seul car c'est le mot qui me décrit.
Je me dirige vers mon travail.
Agente ménagère
Ce n'est pas un travail qui rapporte beaucoup, mais c'est le seul ou je ne suis pas obligée à parler.
J'arrive dans l'entreprise et je me change, la secrétaire ma fait cocher le papier pour la preuve que je suis venu travailler. Puis je commence je fait toute les sales de fond en comble, si étant petit, vous m'auriez dit ça, je vous aurais ri à la gueule, c'est vrai qu'avant je pensais que tout était beau. Mais la réalité m'est venu à la gueule bien trop vite.
Ma journée de travail se passe et je retourne chez moi.
Une fois arrivé chez moi, c'est le silence qui m'accueille .
***
Aucun accueil spécial, pas de bisous pour Shayla'a, pas de plat déjà préparé pour Shayla'a.
Shayla'a qui a perdu toute sa famille en une nuit.
Shayla'a 19 ans seul pour tout affronter.
Je me prépare à manger, et je mange dans un silence qui me fait peur j'ai beau paraître froide et forte, c'est tout le contraire, j'en perds la tête à rester dans le silence malgré le son en fond de la télé. Je passe mon temps à sortir en essayant de me vider la tête pour ne pas devenir folle. À moins qu'ils ont raison après tout les fous nie le fait qu'ils le sont.
Une fois fini de manger, je débarrasse et nettoie le peu de chose que j'ai à laver
Je prends mon manteau et je quitte les lieux.
Une fois sorti de ce bâtiment aux alentours de 23 h 45, je marche dans les rues de ma ville.
Une cigarette à la main ��
Un truc con hein, mais qui m'apaise tellement. Qui tue ma vie aussi ?
Fume avant que la vie ne te fume ��
Que c'est con ! Qui est le con qui a dit sa rappelée le moi ? La vie me fume sans que je n'aie rien à faire , je fume juste pour essayer d'oublier même si je pense qui me faudrait quels que chose de plus "lourd" .... Nan, je suis bien avec ma cigarette elle me détend et elle me tue aussi à petit feu que demander de plus ?
Je marche toujours, capucher en train de consommer ces cigarettes, qui me coûte cher.
Une fois que l'une se finit, on en prend une autre, et cette opération se répète plusieurs fois.
Ça, c'est ma routine depuis ce terrible accident. Une tragédie.
Toujours avec ma cigarette à la main �� je marche tête baissée. J'ai fait le tour de ma cité puis je continue de marcher jusqu'à mon bâtiment direction le toit là où tu peux contempler toute la ville.
Voilà mes nuits.
Le peu de temps dont je dors. Je repense à ce jour. Et ça, je ne veux pas, je ne veut plus je ne le supporterais plus.
Une fois arrivé sur le toit, je remarque qu'il y a quelqu'un.
Qui ?
Je ne sais pas, et pour être honnête, je m'en fous.
Je me pose quand même plus loin que lui. Je veux être seule pour contempler cette ville et ces étoiles.
Assi les pieds dans le vide, je contemple cette cité qui, autres fois m'inspirais confiance.
Que la naïveté nous fais croire des choses, Confiance ?! Oui, c'est vrai avant je m'y sentait plus que bien, mais tous ça n'était que poussière...
Cigarette après cigarette, j'essaie de me sortir ces pensées qui hantent mes pensées de ma tête.
Je regarde l'heure sur mon bigo.
4:45
La personne et toujours là
??! -- tu fais quoi ici à cette heure là
{ je ne comprends pas pourquoi il me parle lui, il ne doit sûrement pas savoir qui je suis }
Moi - J'te retourne la question...
Lui, je réfléchis.
Moi, j'oublie.
Lui - avec des cigarettes, tu les oublieras peut-être, mais tu ne te les changeras pas.
Moi ce que tu dis est ce que tu fais son en totale contradiction.
{il fume un joins et il ose me dire ça, non mais qu'elle blague }
Lui- ta pas tord, j'essaye d'oublier et de me changer les idées.
Moi...
Lui -t'essaye d'oublier quoi ?
{ la mort ?..}
Moi - Peut ont oublié La Mort ?
{ je ne pense pas. Et même si on pourrait je ne suis plus aussi forte qu'avant pour réussir. }
Lui- As tu essayait ?
Moi- chaque jour que je passe pour moi est un essai. Chaque jour que je passe et une épreuve. Dont je n'en vois pas le bout.
Lui- Humm...
Moi- et toi ?
Dites-moi ce que vous en pensez
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