🍎chapitre 1🍎

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Le camion s'arrêta,  Selma réprima un frisson de peur en jetant un regard circulaire autour d'elle. Des jeunes femmes comme elle, avait été kidnappé par un réseau de prostitution. Elle se souvenait uniquement de sa fuite alors qu'on l'avait annoncé son imminent mariage avec le sultat Merack. Un homme qui avait le double de son âge et qui possédait plusieurs femmes. Ce jour là, son monde s'était subitement écoulé autours d'elle. Bouleversé par son désespoir elle avait fuit de Dhakar les fesses en feux,sans se retourner, avant de tomber sur ses mercenaires qui l'avait sauvagement enlevé dans le desert. Par chance, pour l'instant, rien ne lui était arrivée.

Le climat froid et tempéré lui indiquait qu'elle était en terre étrangère. Elle s'entoura de ses mains alors que le froid la captura avec violence. A côté d'elle, il y avait plus d'une dizaines de fille apeurées. Elle ne savait comment elle avait fait pour atterir dans ce camion. On l'avait donc drogué !  Pesta t-elle en écoutant les plaintes étouffées d'une jeune femme assise a côté d'elle. Ravalant son chargrin, elle se concentra sur les détails significatifs qui l'entouraient.

Rachid s'était-il aperçu de son absence ?  L'avait-on prévenu au moins ?  

Probablement non puisque ce dernier était partit en Espagne rejoindre un ami qui se finançait. Selma exhala un soupir tremblant alors que le camion s'arrêta sans outre mesure. Elle entendit des bruits que faisait les ravisseurs dehors impatiente d'ouvrir la loudre porte qui les séparait de l'enfer. Le coeur de Selma émit des rebondissements a ne plus en finir. Elle mit la main sur le coeur pour réprimer les battements effrénés de celui-ci. Le souffle court, des poignets fermes ouvrit le camion et la laissèrent abasourdie. Les plaintes étouffées des jeunes femmes qui l'accompagnaient furent redoublés  quand leurs bourreaux les fit face. Scandalisée, Selma fit face a deux hommes tout simplement répugnant, les dominants de leurs grandes tailles. Ces deux individus peu recommandables les scrutait avec envie. La princesse réprima le haut le coeur en constant que l'un des bourreaux déposaient les filles comme de la marchandise fraîche. La jeune femme a ses côtés commença a sangloter de plus belle, Selma la prit par la main pour lui donner du courage dissipant ainsi toute forme d'émotion. Elle descendit du camion sans l'aide des hommes , refusant que ses pervers la touche une seule seconde.

Selma jeta un coup d'oeil sur les lieux et se surprit a constater qu'elle était devant une maison close. Elle réprima ses sursauts de larmes en constatant qu'elle était livrée a elle même dans un pays qui lui était étranger.

Dans une maison close !

Elle secoua la tête comme victime d'une hallucination. Timidement, elle se laissa conduire par ses pas et suivit le groupe de fille, le coeur tampourinant contre sa cage thoracique. La froideur du manoir, la fit frissoner de peur, bien plus que ces deux hommes qui l'accompagnaient.

Encore une fois, elle s'entoura de ses bras comme pour la protéger du milieu extérieur. La batisse semblait vieille mais l'architecture restait intacte. Elle soupira en jeta un regard sur les alentours a priori , la batisse était bien gardée. Mais l'idée de travailler ici comme esclave sexuelle la rébutait outrageusement. Elle espérait que sa disparition serait signalé au autorité et que son frère ferait tout pour la retrouver. Elle devrait rester forte plus que jamais et éviter a ses pourritures de s'user de son corp. Elle devrait se battre pour acquérir sa liberté.

Jamais ô grand jamais , elle n'aurait du s'enfuir comme une idiote pour atterrir dans cette maison close

Elle n'avait tout simplement pas réfléchi au conséquence de ses actes. Elle avait fuit du palais, pour se retrouver entre les mains de ses mercenaires. Son regard se concentra sur les bruits de talon qui virent a elle, le coeur de Selma refusait de se calmer, ses mains devirent moites et son air lui bloqua au fond de la gorge.

Pourvue qu'on ne découvre son identité , pria t-elle intérieurement

-Je suis madame Léa Rayanard. La dirigeante de cette demeure qui est une maison close. Des riches milliardaires viennent ici prendre du plaisir et vous, dit-elle en leur pointant du droit, vous allez les satisfaire sans rechigner. Sinon , je serai contrainte de vous fouetter, ajouta-elle sans se départir de son sourire cruel

Le coeur de Selma rata un battement. Respirer lui était quasiment impossible. Le manoir était coupé du monde, elle n'avait droit a l'internet,au telephone. Ce qui fut difficile pour la jeune femme de concevoir un plan d'echappatoire sans risqué qu'on la surprenne

-Les règles sont claires et précises :
     1) Aucune relation avec les clients
      Ils payent pour se divertir et vous, vous êtes le divertissement
      2) vous n'aurez aucun contact
       avec l'extérieur au risque d'informer les autorités ou même vos familles
       3) vous devrez faire ce que dis
        Le client sans rechigner ou le
        contredire.
        4) le client peux vous acheter
         Pour quelque jours ou même
         des mois si bien sûr, il vous
         apprecie
          5) évitez surtout de raconter au client ce que nous faissons a l'intérieur de la maison close. Si jamais,j'apprends que l'une de vous a beaucoup trop parlé , je m'arrangerais de la faire disparaître

La menace la fit frissoner de peur. Plusieurs des filles cederent a ses larmes tandis qu'elle fit bonne figure , restant impassible et fière comme a l'accoutumée. Elle ne s'attarda point sur les propos désobligeants de cette ignoble femme et se concentra sur les mesures qu'elle devra adopter a conter d'aujourd'hui.

Comme par exemple, caché le fait qu'elle était de sang royal. Elle devrait trouver un moyen pour contacter sa famille, son frère.

-Nous allons vous guider a vos chambres respectives. Si l'idée vous tente de fuir le manoir sachez que nous sommes au bout du monde et qu'on vous trouvera sans aucune difficulté, ajouta Léa comme pour les menacés.

Selma ne dit mot et suivit un homme qui devrait être le majordome des lieux lui guidé vers sa chambre. Une fois installé, la jeune femme poussa un soupir en s'asseyant sur le lit. Ses jambes refusèrent de la porter et s'effondra en larme caché dans l'obscurité de sa chambre.

Elle pria pour que son frère viennent la chercher de cet enfer qu'elle n'avait demandé.

Sur ses entrefaites, elle sombra a l'éclat de ses sanglots et dormi a poing fermé sur son lit de fortune



Ceci est le quatrième tome de la saga playboy. J'espère que vous aimerez mes chocolats

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