ꜱᴍɪʟᴇ ᴛᴏ ᴛʜᴇ ᴅᴇᴀᴛʜ™ [MultiFandom]

13. 𝕣𝕦𝕟 𝕣𝕦𝕟 𝕣𝕦𝕟

Réponse du développeur :
Bonjour,

Il m'est impossible de répondre à votre demande de la veille. Jamais les créateurs et développeurs du jeu ne peuvent accéder à vos informations personnelles telles que votre vrai nom. Êtes-vous sûr.e qu'il ne s'agisse pas d'un nouveau personnage s'appelant comme vous ?
En outre, Baekhyun n'a jamais été programmé pour fixer le point de vue du jeu.

Nous nous excusons pour le problème que vous a causé le jeu,

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, toutes mes salutations distinguées,
Le développeur KIM WooBin.

Vous contemplez avec anxiété le message lumineux s'affichant sur votre écran d'ordinateur.
Vous n'aviez pourtant pas rêvé.
Baekhyun avait prononcé votre nom.
Baekhyun vous avez regardé.e droit dans les yeux.

Un long frisson parcourut votre échine alors que d'un geste vascillant vous relanciez le jeu avec une certaine appréhension.

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Vous êtes dans la peau de "Hee Yeon"

« - Alors, me dit Jiwon, que signifie Ovucod's ?

Je le regardai, déboussolée ;
- Je viens de l'oublier, murmurai-je faiblement, je le savais et puis soudainement plus rien...

- Hee Yeon, tu es sûre que ça va ? me demanda Momo.

Silencieuse, je m'appuyai contre une table de chêne, où un verre était posé à son extrémité. »

Votre personnage est face à deux choix :

→ Le renverser au sol.

→ L'écraser contre le mur.

Vous avez choisi : LE R3NV3RS3R AU S0L !

« Le verre se brisa en un bruit sourd, répandant son contenu sur les dalles de carrelage.

- Mais qu'est-ce qu'il te prend ?
Momo s'approcha de moi, inquiète.

Tout était revenu à la normale, avant ce bug dérangeant. Vous reprenez une inspiration avant de vous replongez dans votre lecture.

- Je ne sais pas trop, murmurai-je. Ma tête tourne atrocement, si je ne m'allonge pas je vais définitivement tomber dans les pommes...

Baekhyun se leva alors, avant de poser sa fine main sur mon épaule :
- Nous avons tous besoin de repos, alors remonte dans ta chambre et dors un peu.

Les paroles avaient changé. Baekhyun n'avait pas tourné sa tête vers vous, votre nom n'en était pas sorti de sa bouche, et pourtant...
Aviez-vous vraiment inventé tout cela ?

- Je n'arriverai pas à ne serait-ce que fermer un oeil, lui répondis-je durement. Tout cela n'a aucun sens putain !

- Calme-toi Hee Yeon, répéta Momo, tu commences à nous faire peur et-

- Je commence à vous faire peur ? Moi ?, dis-je la voix tremblante de rage, il y a 7 monstres aux mains cramées et à la démarche macabre qui nous enferment ici, il y a des gens qui ont développé des pouvoirs surnaturels capables de nous rendre poussière, mais c'est MOI qui vous fait peur ?

Tous me contemplaient, silencieux, avec ce même regard qu'ils avaient retourné à Hyuna, Momo et Yuta quand ils leur avaient raconté ce qu'il s'était passé sous les gradins avec Si Cheng et HongJoong, ce même regard qu'ils avaient lancé à Sunmi quand elle avait parlé de son pouvoir...

... Tous commençaient à me prendre pour démente, car la peur leur bouffait les entrailles et empêchait la raison de dominer leur instinct de survie stupide.

- Vous savez quoi ? Allez tous vous faire voir ! leur criai-je. Vous acceptez tout ce qui arrive ici en pleurnichant, sans même essayer de comprendre un minimum le pourquoi du comment ! Vous vous laissez aller misérablement, mais moi non, je refuse de rester là à me lamenter. Cette histoire de Dieux, je vais vous le dire moi, c'est de la merde !

À bout de nerfs, je venais d'offrir un pathétique spectacle de mon manque de sang froid. La frustration, l'angoisse et la terreur faisait un bien sombre cocktail qui, sur son passage, réduisait à néant mes dernières pensées cohérentes.

Puis il y eut ce silence empli de cris muets qui vint s'abattre sur mes épaules ; les cris de détresse des autres, ou peut-être même mes propres cris de frayeur face à cet immense vide que je ressentais en moi.

Face à lui, je préférais fuir ; je me mis à courir vers la porte du bâtiment maintenant ouverte grâce à Sunmi, je me mis à courir loin du groupe et de leurs yeux vides, faisant moi-même ce que je reprochais à tous ; suivre mon fragile instinct.

Et à cet instant précis, jamais je n'aurais pu imaginer toute l'ampleur que mes mots venimeux allaient prendre.»

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