7. ℙ𝕪𝕘𝕞𝕒𝕝𝕚𝕠𝕟

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Vous êtes dans la peau de "Si Cheng"

« La pièce dans laquelle je m'étais réveillé était silencieuse et lumineuse, bien différente de celle que nous avions découverte sous le stade.

Un frisson me parcourut à cette pensée ; tout ce qui s'était passé là-bas, la haine qui m'avait envahi, mon comportement envers HongJoong, ses hurlements et ses yeux effrayés... Bon sang qu'avais-je fait ?

Je me levai d'un bon et me précipitai vers la seule porte qui - le contraire m'aurait étonné - était verrouillée.

Je regardai alors de nouveau autour de moi, plus en détails cette fois.

Le plafond de verre laissait filtrer la lumière éclatante du jour, la fragmentant en plusieurs raies de couleurs qui peignaient les murs blancs.

Posé dans un coin, le lit dans lequel j'avais repris conscience faisait face à une grande armoire. C'était là les deux seuls meubles qui composaient ce décors.

Je me tournai donc vers les grandes portes de bois de la penderie, mes mains tournant doucement les poignées.

Rien. Elle était désespérément vide.

Qu'était donc cette salle ? Pourquoi étais-je là ?

Frustré, je donnai un grand coup de pied dans le fond de l'armoire :
- Allez tous vous faire voir ! hurlai-je en accompagnant ce geste.

J'étais pathétique à agir ainsi, je le savais, mais tout ça me rendait fou, horriblement fou.

Je continuai de frapper, frapper encore et encore dans ce meuble vide, mais soudain, je m'arrêtai.

Le souffle court, je rentrai dans la penderie et toquai doucement sur le fond du meuble, accolé au mur.

Un sourire naquit sur mes lèvres, oui, j'avais bien entendu ; ça sonnait creux.

Je commençais à tâtonner frénétiquement la planche de bois, afin de trouver un moyen quelconque de l'enlever, et, malgré mes mains tremblantes, mon doigt glissa parfaitement dans un trou proche du coin supérieur droit.

Je la retirai doucement, sans un bruit, révélant ainsi une ouverture dans le mur, auparavant parfaitement dissimulée par l'armoire.

L'adrénaline parcourait mon corps entier, tendait chacun de mes muscles, me coupait le souffle, et mon coeur battait tellement fort quand je m'engouffrai par ce trou que je crus mourir, là, à même le sol de ce passage secret.

Ce dernier débouchait sur une grande salle, semblable en tous points à la précédente excepté un grand bureau de chêne qui trônait majestueusement au milieu et diverses bibliothèques qui longeaient les murs de pierre.

Je m'apprêtai à fouiller la pièce quand soudain, des voix parvinrent à mes oreilles.

Plus précisément deux voix, l'une que j'aurais voulu oublier, et l'autre qui devait appartenir à l'une des femmes kidnappées.

Elles étaient fort étouffées par les imposants murs, si bien que je ne pouvais qu'entendre ça et là des morceaux de mots dont je ne comprenais pas le sens.  »

Votre personnage est face à deux choix :

Se cacher et écouter la discussion.

→ Fouiller toute la pièce.

Vous avez choisi : SE C1CHER ET ÉCOUT3R LA DISCUSSION !

« Je collai le plus discrètement possible mon oreille contre la paroi commune avec la pièce adjacente d'où provenait les voix puis écoutai avec attention :

- Alors HongJoong devra rester à vie avec ce bras de pierre ?

Une vague d'incompréhension me submergea aussitôt ; comment avais-je pu faire ça ? C'était physiquement impossible que je puisse solidifier de la sorte un homme.

La femme reprit la parole, me forçant à taire mes interrogations.

Si je comprends bien... Vous me dites que Si Cheng a été choisi comme disciple de la Déesse Kohatu, et donc qu'il a le pouvoir de... transformer des gens ou des objets en statue ? Alors pourquoi dire que son niveau de dangerosité n'est que de trois ?

- Vous ne posez pas les bonnes questions, répondit cette voix atroce à l'accent de Busan, celle du masque orange, tandis que mes mains commençaient à trembler au point que je ne pouvais plus les contrôler. La réelle question serait plutôt pourquoi a-t-il été choisi et quelle est sa destinée ?

- Alors quelle est sa destinée ?

Je restai là, de plus en plus recroquevillé au fur et à mesure que le monstre parlait. Je n'arrivais à rien faire sauf écouter et pleurer, ne sachant même plus retenir mes sanglots.

Ce qu'avait raconté le masque orange sur mon destin était si terrifiant que depuis ce jour-là, je me murai dans le silence. »



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ℕ𝕠𝕞 : Dong Si Cheng.
𝔻𝕒𝕥𝕖 𝕕𝕖 𝕟𝕒𝕚𝕤𝕤𝕒𝕟𝕔𝕖 : 28.10.97
ℂ𝕒𝕡𝕒𝕔𝕚𝕥é : Transformer en statue des objets voire des êtres-vivants.
ℕ𝕚𝕧𝕖𝕒𝕦 𝕕𝕖 𝕕𝕒𝕟𝕘𝕖𝕣𝕠𝕤𝕚𝕥é 𝕕𝕖 𝟙 à 𝟙𝟘 : 3



ꜱᴍɪʟᴇ ᴛᴏ ᴛʜᴇ ᴅᴇᴀᴛʜ™ [MultiFandom]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant