C'est moi où il fait très très chaud là ?

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- Tu vas arrêter de rire, futain ?! M'exclamai-je vexée au bout de cinq bonnes minutes de fou rire de sa part.

Il s'arrête en gloussant, ne pouvant décidément pas s'arrêter d'un coup et avec un regard d'excuse il se penche pour me pincer le bras.

- Aïe ! Mais t'es malade, lordel !

Je le frappe du plat de la main mais il ne bronche pas, enfin, il peine à retenir un rire qui s'échappe finalement de sa bouche.

- Pourquoi t'as fait ça, imbécile ?

Oh, celle-là aussi elle fonctionne ici... notai-je dans un coin de ma tête.

- Si j'étais une illusion, tu penses que je t'aurais fait mal ? Tu penses que t'aurais réussis à me frapper ?

- Illusion de mon esprit ou un rêve j'en sais rien. Pas fantôme. Donc oui, tout cela aurait pu arriver.

- Bon suis-moi.

Je ne bouge pas du sofa alors qu'il quitte le salon d'un pas rapide.

- Sally ! Ramènes- toi ! Hurle-t-il presque.

Je me décide à me lever et le rejoins dans le couloir, là il m'attrape par le bras et me tire avec force vers lui. Mon nez se retrouve une fois encore contre son torse et je réprime un juron en le repoussant.
Je m'aperçois que nous sommes dans la salle de bain et avant même que je ne comprenne ce qu'il m'arrivait, il me pousse dans la douche et allume l'eau.

- Mais t'es un vrai taré ! Hurlé-je alors que l'eau froide rentre en contact avec mon corps.

- Alors t'es bien réveillée maintenant ? Tu vois bien que tu ne rêves pas !

Je dois afficher une mine drôle avec ma bouche grande ouverte sous la stupéfaction de sa sonnerie et les mains levées comme si elles pouvaient me protéger de la flotte qui s'abat bruyamment sur moi, puisqu'il se met à rire. Un rire tonitruant qui le secoue de partout. Mes sourcils se fronce et je réalise qu'il ne me tient plus, je profite de ce fait et attrape le pommeau pour le diriger dans sa direction.

Il se met à hurler à son tour puis inévitablement, la bataille d'eau improvisée se poursuit, ponctuée de nos rires. Car bien évidement, je ne peux m'empêcher de rire à mon tour à la vue de notre situation.

Il se jette sur moi pour s'emparer d'un pommeau de douche et me plaque contre la paroi pour empêcher tout mouvement de ma part. Son t-shirt moule torse trempé et mes yeux papillonne sur son corps musclé. Sans m'en rendre compte, je ne me débat plus tandis qu'il s'arrête de bouger, son visage à quelques centimètres du mien. Je relève les yeux et rencontre les siens, puis presque simultanément, nous les baissons pour observer les lèvres de l'autre. Les miennes s'entrouvrent alors que son souffle semble se couper sous ma main contre son cœur.

C'est moi où il fait très très chaud là ?

Il bouge légèrement, me plaquant un peu plus à la paroi de la douche, une de ses jambes entre les miennes. La chaleur de son corps semble embraser le mien, et bientôt j'ai moi aussi des difficultés à respirer. Les battements de mon cœur son désordonnés et j'ai la nette impression qu'il pourrait exploser incessamment sous peu. Nos souffle se mêlent et il penche doucement la tête, se rapprochant considérablement de moi.

- Eh mais, pourquoi vous êtes tout habillés dans la douche ? C'est un nouveau jeu ?!

Je sursaute, me cogne l'arrière du crâne à la paroi et lâche un « Futain... » à peine audible alors que Chris recule rapidement en manquant de peu de glisser, il met le plus de distance possible entre nos deux corps, malgré la petitesse de la douche j'ai l'impression qu'il est loin et je me sens vide.

- Papa, Tonton est là pour aller chercher le sapin. Reprends Léo en secouant la tête vers nous comme pour nous sermonner.

- Le sapin ! J'avais oublié ! S'exclame Chris.

Il se regarde de la tête au pied puis jette un œil vers moi tandis que Léo repart dans le salon ou dans sa chambre peut-être.

- Bon, on devrait peut-être se doucher et de changer.

Il vient vraiment de me proposer une douche ensemble ou j'ai rêvé ?

- Pardon ? Demandai-je encore surprise quant à supposée proposition.

- Ben oui, on est trempés.

Sur ces mots, il fait passer son t-shirt par dessus sa tête et mes yeux se pose sur son torse d'où je peux voir qu'il a des abdos bien dessinés. Évidement, vu qu'il n'est pas réel et est supposé me faire tomber amoureuse, il ne pouvait décidément pas ressembler à quelqu'un de normal qui n'aurait pas ce corps de rêve et ces adorables fossettes lorsqu'il sourit.

- Départ dans dix minutes, Sally.

Je sors de ma torpeur et le remarque à l'autre bout de la salle de bain, une main sur le chambranle de la porte, position qui fait ressortir les muscles saillants de son bras. Lordel, Dieu qu'il est sexy !

Il me tourne le dos et je comprends que non, nous n'allions pas prendre une douche ensemble. J'avais vraiment rêver à sa proposition comme une imbécile.

Entendant l'eau couler de l'autre côté du mur, dans sa chambre donc, enfin sa suite parentale s'il a une salle de bain... je me dévêtis rapidement, laissant tomber un à un mes vêtements sur le carrelage mouillé par notre bataille d'eau glacée et allume l'eau, chaude voire bouillante cette fois.

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Tout petit chapitre désolée mais le prochain sera plus long 😉

Merry F*cking Christmas - Terminée [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant