Scandale pour un cheikh [ tentation russe/Tome 3]

chapitre 32💎

-Dimitri part avec toi en Russie mère. Ne discutes pas. Tu en as assez fait comme ça

Rosi ferma son magasine d'un geste violent et inattendu. Pavel lui avait informé depuis hier soir qu'elle devrait quitter Dhakar. Il semblerait que le roi n'avait pas apprécié son plan et le fait qu'elle avait menacé le pauvre Riaz. Bien entendu, il avait déjà le sort de l'homme en envoyant ces superbes photos a sa femme qui en ce moment devrait faire une crise cardiaque. Elle se retint de rire. Elle avait sacrifié le peu dignité de l'homme en envoyant les photos qu'elle avait prise de l'homme dans des positions pas très catholique. Cet idiot n'avait pu faire face au cheikh comme elle l'avait prévu dans ses plans. Le cheikh se relèverait être un homme intelligent pour déjouer un a un ses plans ce qui l'inquiétait fortement.

Le fait qu'Ousman soit aussi imprudent l'inquiétait bien plus encore. Elle en avait assez de jouer les psychologue pour une gamine totalement immature et insignifiante. Le fait qu'Iris menaçait son père de dire toute la vérité au cheikh. Elle était devenue incontrôlable et dépressif. Elle pleurait toute les nuits a ne plus en finir, elle mangeait peu et ne voulait se baigner ou s'habiller. Une situation qui la déplaisait fortement. Cette petite était physiquement et psychologiquement faible. Elle secoua la tête et se leva de son lit.

-J'accepte de partir. Qu'on vienne m'aider a preparer mes bagages

Pavel s'étonna mais ne fit aucun commentaire. Elle avait accepté sans broncher de partir en Russie avec Dimitri ce qui n'était pas ces habitudes. Elle n'était pas de celle qui déclarait la défaite. Le fait qu'elle veuille partir signifie qu'il y avait quelque chose qui clochait. Il la regarda prendre ses habits et les jeter sur le lit. Quelques servantes firent l'aider a faire ses bagages. Pavel devint de plus en plus suspect

-c'est bizarre il y a quelque jours , tu ne voulais pas partir. Et maintenant, tu es si pressé de partir. On dirait même que tu t'enfuie

Rosi blemit. Elle était heureuse d'être de dos sinon Pavel se rendrait compte qu'il avait parfaitement raison. Elle désirait partir plus que tout au monde. Si ça partait en chaos, elle serait loin de Dhakar et laisserait Ousman gérer son bordel. Après tout, ils étaient tout deux gagants. Si quelque chose passait mal, Ousman devrait porter seul le fardeau de ses actes. Et comme toujours, elle s'en tirait a bon compte

-Que veux-tu que je dise? Je ne suis pas venu habiter a Dhakar. Il faudrait bien que je parte un jour où l'autre. De toute façon, ta soeur n'a plus besoin de moi. Elle a tout un régiment de personne a son service.

-je suis désolé. Mais pour quel raison a-t-il fallu que tu menaces ce detective ? D'ailleurs comment l'as tu rencontré et comment as-tu su que le roi ferait appel a ses services ?

Cette question ceignait sa gorge. Comment l'a t-elle ? Par l'intermédiaire D'Ousman. Ce crétin savait absolument tout concernant la famille et lui a soufflé le nom de Riaz. Bien évidement, Ousman avait mit des hommes pour le surveiller jusqu'a ce qu'il tombe sur les frasques du vieil homme. Et bien sur, il n'avait hésité a se servir de ses informations pour le faire chanté. Une erreur qu'elle regrettait fortement.

-Depuis que je suis a Dhakar, le cheihk ne me porte pas sur le coeur. Si bien qu'il n'a pas hésité a fouillé ma vie privée. Le détective Riaz est comme un détective royal qu'il emploit toujours pour le service. Quelqu'un m'a donné l'info et je l'ai fait suivre pour découvrir que cet homme est un grand fane des maisons close. Et là je l'ai fait chanté et je lui ai confié des faux dossier sur mon compte pour remettre au cheikh. Je pensais avoir plus de jour avec Alexendra en faisant cela. Je n'avais jamais imaginé que son mari me haissait autant

La réponse de Pavel ne se fit pas attendre. Il prit les bras de sa mère sans menage ce qui arracha une grimace a la vielle dame

-Comment t'as pu faire un truc pareil. Tu crois que tu es Russie et que tu peux faire tout ce que tu veux a Dhakar. Menace un détective royal pour lui soumettre des faux dossier mais où as-tu donc la tête ? Tu es complément malade. J'aurais dû laisser le roi te mettre en prison

Sa derniere phrase fut accompagné d'une claque magistrale. Sa mère l'avait asséné une claque tout bonnement et ses joues devirent toutes rouges et chaudes. Jamais sa mère ne l'avait battu de sa vie. Il était son chouchou et jamais il ne s'était rébellé de la sorte. Mais là c'en était trop. La coupe était pleine et débordait. Il devait la corriger une bonne fois pour toute. Jamais , il ne l'avait jugé pour ce qu'elle avait fait a sa femme. Mais s'en prendre a un homme pour satisfaire ses caprices, le mettait en rogne.

Pavel recula sous le choc et disparu. Il trouva son frère dans la bibliothèque. Ce dernier frappa un dictionnaire de poids lourd sur une table. Dimitri sursauta.

-Je ne veux plus jamais la revoir de toute ma vie. Je la supporte plus. Je déménage de la villa. Je doute qu'elle a menace l'homme pour rester au côté d'Alexendra. Dimitri j'ai peur qu'elle fasse du mal a Alexendra. Je trouve étrange qu'elle menace un détective royal pour les beaux yeux d'Alexendra.

-Si je me rend compte que tu as raison. Je jure de la laisser pourrir dans une prison de haute sécurité,répondit Dimitri d'une voix calme et sereine.

Pavel mit une main fraternel sur l'épaule de son frère et déclara.

-S'il te plait , part avec elle sans te retourner

~

Malick avait passé toute la nuit a appelé Amélia sans toutefois la joindre. Le prince était teriblement en colère contre la jeune femme qui lui avait posé un lapin. Il avait passé des heures au restaurant a regarder sa montre jusqu'a devenir fou de rage. Plus les minutes s'egrenaient plus la jeune femme ne venait point. Comme un idiot il l'avait attendu toute la soirée pour se rendre compte de l'inéluctable . il était resté des heures a attendre une femme qui n'avait même pas eu la décence de se pointé au lieu du rendez-vous. Cette situation avait laissé un gout amer sur ses lèvres

La voiture s'arrêta et le chauffeur lui ouvrit la portière. Malick retira ses lunette noires et les déposa dans son costume Armani. Il était chaussé de soulier de marque italienne pour tuer. Même une mouche n'osait voler. Cet homme était la définition de la beauté même. Il ouvrit la porte a la volée et entra en criant

-AMELIA. SI J'ÉTAIS TOI JE ME CACHERAIS PARCE QUE SI JE J'ATTRAPE , JE TE FAIS LA PEAU

alerté par les cris Alexendra et son mari partit au salon et découvrit le prince Malick avec stupeur

-OÙ EST-ELLE ?

-Amélia est partit. Je crois que tu le savais puisqu'elle m'a dit que lui avait trouvé un job et qu'elle va s'installer dans un appart qu'elle a trouver non loin de la villa, répondit Alexendra

-Quoi ? Et quand ça ? J'y crois, pas elle m'a mentit

-Je croyais qu'elle t'avait dit puisque tu l'as aidé a trouvé le job.

Un nuage d'incompréhension planait dans l'air. Le Prince ne comprenait un mot. Quel job ? Jamais il n'avait aidé Amélia a trouver un job. Quelle menteuse ? Jamais, il n'aurait dû s'intéresser a une femme de basse condition. Elle mentait comme elle respirait. Il devrait accepter la main de la princesse Alera et soutraire cette épisode de sa vie

-Justement je ne lui ai trouvé aucun job. Vous savez quoi, cette fille est une grande menteuse.

-je trouve que cette histoire sonne faux. Pourquoi aurait-elle mentit ? Demanda le cheikh, la voix masqué d'incompréhension.

-je lui ai offert un collier. Et cette garce c'est enfuie avec en me laissait en plan dans un restaurant comme un pauvre con. Et maintenant je m'en vais,dit-il en elevant les deux mains au ciel

Il allait partir quand son frère l'arreta et lui donna le collier d'Amélia. Il l'arracha des mains de son frère et le regarda avec colère non dissimulé

-Elle m'a dit de te donner cela.

Le collier était en forme de coeur. Amélia le portait tout le temps sur elle. Il sortit de la villa en fureur et jeta le petit bijou précieux d'Amélia. Ce dernier cogna sur un rocher et fendu en deux

Une petite feuille blanche attira l'attention du prince. Il s'accroupit et prit le mot

Il y avait écrit :

CHERCHE MOI MON PRINCE!

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