Nier

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Ma petite fille est malade. Oh, douces sphères, relevez-la, par pitié, elle est si malade ! Ma fille est malade, je vais l'aider !
Lors d'un sacre, deux personnes sont présentes, Adam, Eve, et le petit robot si souvent oublié. Comment aurait-il pu demeurer, machine qu'il est ! Il ne peut être divinisé, petit être mécanique ! S'il n'est pas vivant, il ne vivra pas pour nous.
Or, c'est ce petit robot qui ici a amené la gangrène. Regardez donc cette petite fille, elle est malade... elle est si malade... c'est la gangrène qui la ronge, voyons !

De l'arbre tombe une pluie. De la pluie coule la pomme.
C'est le petit robot qui la lui a donnée ! Que de tours dans son sac, ce petit robot ! Que de cadeaux à offrir ! Que de souffrances à parsemer !

Il faut donc sacrer l'enfant pour la noyer, sacrer l'enfant pour la sauver. Seul ainsi, ainsi seul elle sera guérie, pauvre petite. Aidez-la, s'il vous plaît !
La maladie est tombée sur elle, la rune lui interdit la vie. Pauvre petite...

L'arbre a fait couler la pomme, mais il n'a pas demandé à pourrir. Il pourrit les autres, il lacère les vivants, pour son simple fruit, et ainsi va le monde ! Le petit robot a été détourné, encore, il a été inversé... il devait aider, mais encore il détruit, car encore il est utilisé. Déjà, il est utilisé ! Si tôt, ils ont corrompu ! Ainsi il donne le fruit, ainsi il donne la maladie, ainsi il sème le malheur chez eux. Pauvre petit, il n'a jamais rien voulu de cela.
Cette fièvre accable bientôt le monde. Le robot a été trahi, ils nous a maintenant trahi, il a été utilisé, nous sommes maintenant utilisés. Sauvez simplement ma fille... tout est trop tard, mais pauvre fille, sauvez ma pauvre fille. Sphères, alignez-la !
Merci.

Sacrée, noyée, elle est purifiée, sacrée, en été, elle est lavée, sacrée, presque inondée, elle va revenir. C'est immonde...
Aidez-les !

Personne ne pourra soigner ça. Le petit robot a semé les graines de la souffrance sur le monde. Il a donné le fruit, lui si souvent oublié, mais il a été détourné... un bien malheureux virus s'en était emparé. Un bien mauvais esprit l'avait écrasé. Un pouvoir sûrement trop grand. Sans lui, la jeune fille serait calme, probablement...

La maladie est amenée par un être sans vie ! Quelle ironie ! Mais c'est impossible ?
Adam ! Lâche-les, les pauvres... ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Les pauvres enfants...
Oh... La voilà guérie...

Recueil : Une Pensée pour moi-même ou pour personne (je crois)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant