Chapitre dix-neuf

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Bonsoir !

Je tiens à m'excuser de ce retard mais je n'ai vraiment pas beaucoup de temps pour écrire en ce moment :/. Alors, votez et commentez vite si vous souhaitez rapidement lire la suite ! ;)

Bonne lecture !

PDV de Ross :

Je laisse échapper un soupir de soulagement et serre la main de Jess, assise à mes côtés. L'avion vient tout juste d'atterrir. J'ai hâte de visiter à nouveau Paris avec Jess. Les endroits dont elle m'a parlé ont l'air tellement magiques à ses yeux. Son regard brillant où l'on dirait que des milliers d'étoiles scintillent ne m'a pas dit le contraire.

- Ross, déclare-t-elle alors que nous nous engageons dans le couloir de sortie, je te préviens, il va faire froid ici. On est en fin novembre et pour les parisiens, l'hiver a presque déjà commencé.

- Ne t'inquiète pas, je la rassure, j'ai une veste suffisamment chaude et j'ai prévu quelques T-Shirt à manches longues.

- Bien.

Je la trouve un peu stressée depuis que nous avons quitté la maison. Je sais bien que tout lui tombe dessus en ce moment mais je ne voudrais pas qu'elle se sente plus angoissée qu'elle ne l'est déjà. En même temps, il y a de quoi : enceinte alors qu'elle n'est pas encore majeure, c'est plutôt rude.

J'aimerais pouvoir lui dire que je serais là pour elle jusqu'au bout mais premièrement, elle ne se laissera pas convaincre et deuxièmement, je n'aime pas tenir un mensonge.

Elle n'a probablement pas envie que je lui fasse une promesse, qui peut-être ne sera pas tenue.

Je pense qu'elle n'a pas encore une confiance aveugle en moi. On a tous le droit de garder ses secrets mais je dois dire que Jess le fait particulièrement bien. Mieux que personne. Alors que j'ai l'impression qu'elle est capable de lire en moi comme dans un livre ouvert, j'en suis toujours à essayer de décrypter ses émotions. Il faut dire que son comportement lunatique n'arrange rien. Je ne sais pas si celui-ci est dû à la grossesse ou un autre de ces trucs que seules les femmes possèdent, mais j'avoue que ça en devient parfois très énervant. Mais je l'aime, hein ! Avec ses qualités et ses défauts. Et nous avons du temps devant nous. Un jour, elle pourra avancer avec moi les yeux fermés.

- Tout va bien ? me demande cette dernière, ce qui me tire définitivement de mes pensées.

- Oui, oui, je bredouille.

Elle fronce légèrement les sourcils mais ne fait aucun commentaire. Nous allons récupérer nos bagages et ma copine nous trouve un taxi stoppé devant notre terminal. Elle indique une adresse au chauffeur dans sa langue maternelle puis s'affaisse lourdement dans son siège.

- Alors, où allons-nous ? je la questionne.

- Dans un petit hôtel atypique du centre de Paris. C'est mon père qui n'arrête pas de vanter ses mérites et il m'a toujours dit qu'y loger était un vrai bonheur. Donc, on va tenter le coup !

- Ça m'a l'air sympa...

- Par contre, ajoute-elle, il faudrait que je trouve un guichet bancaire pour retirer un peu de monnaie. Je n'en ai presque...

- Pas question ! je l'interromps subitement. C'est moi qui ait voulu t'accompagner ici et tu as accepté, donc c'est à moi de payer les frais du séjour !

Je tente d'agir en parfait gentleman et petit-ami. En aucun cas je ne la laisserai payer à ma place. Elle a déjà eu suffisamment de mal à intégrer l'école de Los Angeles...

- Mais...

Je la coupe encore une fois en l'embrassant soudainement. Elle se débat durant quelques secondes puis finit par céder à mon étreinte et répond à mon baiser. Heureusement que le chauffeur ne regarde pas dans son rétroviseur parce que je n'ose même pas imaginer sa réaction en nous voyant nous embrasser ainsi. Je n'ai pas pu goûter à ses lèvres depuis plusieurs heures, pour tout dire. Et tout le monde sait comment sont les ados : incapables de se contrôler...

- Un baiser ne résout pas tout, murmure-t-elle quand nous nous séparons enfin, à bout de souffle.

- C'était bien plus qu'un simple baiser ! je proteste. Et en plus, t'es sûre de ça ? dis-je d'un ton taquin.

- Euh...

Son rougissement habituel revient en force, lorsque je lui lance un regard, comment dire... très passionné.

- Moi, je pense que ça aide un peu...

- Ross ! gémit-elle en me repoussant sur la banquette, alors que je réalise enfin que nous sommes dans un taxi, en pleine région parisienne, et que mes hormones s'amusent à titiller mon cerveau depuis tout à l'heure. Stupide garçon !

Je lui plaque finalement un baiser baveux sur la joue, rien que pour la faire enrager.

- Ross, tu...

- Je, quoi ?

Elle marque une pause, un sourire coquin sur les lèvres puis réfléchit un instant. Tout à coup, elle pose une main sur ma joue et lâche :

- Je t'aime tellement.

Cette déclaration me laisse ahuri. Est-ce que ça l'amuse autant de me faire subir un arrêt cardiaque ? Mon cœur bat à deux cents à l'heure. Mes poumons menacent d'exploser. Et elle se blottit dans mes bras comme un enfant dans ceux d'une mère.

- Moi aussi, je réponds avec le peu de souffle qu'il me reste.

*******

Jess doit être au courant de la sensation que j'éprouve lorsqu'elle me déclare ses sentiments, sinon, elle n'aurait certainement pas osé me prendre par surprise en lançant un "Je t'aime" à l'improviste.

À la réception de l'hôtel, elle demande une chambre avec deux lits séparés. Un étonnement non feint s'étale sur mon visage et elle ne tarde pas à le remarquer.

- Ça ne te plaît pas ?

- Si, si, bien sûr, je m'empresse de dire, c'est juste que... enfin...

Je suis incapable d'aligner deux mots et je rougis furieusement. Ma copine comprend le message puis éclate de rire.

- Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

- Ta tête, s'esclaffe-t-elle entre deux hoquets. Tu es tout embarrassé et je te trouve adorable comme ça. Ça casse ton image de play-boy assuré.

- Un play-boy ?

On ne peut pas dire que je suis un garçon parfaitement sage, c'est vrai. J'ai toujours aimé flirter ou tenter des choses risquées. Je ne me prends pas la tête, j'ai besoin d'adrénaline. Je fais attention à mon physique et ça ne me déplaît pas qu'on me regarde, mais est-ce que cela fait de moi un play-boy ?

- J'ai lu quelques trucs sur toi dans les magazines, avoue Jess en triturant ses boucles brunes. Les fans te considèrent comme un beau gosse au talent fou avec une face cachée mystérieuse.

Je déglutis difficilement. Elle a lu mes interviews ? Et si elle avait découvert... ? Non, bien sûr que non, elle m'en aurait déjà parlé. Je chasse mes inquiétudes et me recompose un visage neutre.

- Moi, une face cachée ?! Je n'ai rien à cacher, Jess, dis-je en dissimulant ma nervosité. Elles me voient sûrement comme ça parce qu'il m'arrive d'être un peu joueur mais aussi parfois plus sérieux et réfléchi, dans des moments où je rigole moins.

Jess saisit les clés de notre chambre sur le comptoir et m'emmène dans le couloir. Quand j'aperçois la vue de Paris que nous offre notre petit balcon et que je sens les mains de ma copine entourer ma taille, je mets de côté les différentes anxiétés qui brouillent mon esprit. Ce secret restera enfoui tant qu'il le faut. Je ne le laisserai pas gâcher ce week-end qui promet d'être génial.

Alors, qu'en pensez-vous ? Quel fameux secret cache Ross ? *O*

Une Année Inoubliable (Ross Lynch fanfiction) EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant