Chapitre vingt

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Hey !

Chapitre vingt enfin posté ! Êtes-vous prêtes à découvrir quel fameux secret cache Ross ? Continuez à voter et à commenter, je n'arrive toujours pas à croire que ma fiction ait enfin dépassé les 3000 vues ! :D Merci, merci !

Bonne lecture !

PDV de Jess :

Le lendemain, Ross et moi sommes prêts pour neuf heures. Il n'est pas question que nous traînions dans la chambre jusqu'à l'heure du déjeuner. Le plus tôt pour visiter sera le mieux. J'enfile un manteau chaud pour sortir et m'empresse de vérifier si mon copain a fait de même. Il porte une veste en jean, fourrée de moumoute et un bonnet gris anthracite qui laisse apercevoir sa mèche blonde. Avec cet attirail, aucun risque qu'il n'attrape froid. 

La soirée d'hier a été géniale. Je l'ai emmené dîner dans une bonne brasserie des Champs-Élysées (NDLA : Mon restaurant préféré des Champs est "Chez Clément". L'ambiance est super sympa et les plats sont délicieux !) et il m'a avouée qu'il passait un excellent moment. Tout le long de la soirée, il n'a pas cessé de plonger son regard noisette dans le mien et d'alimenter la conversation pour qu'il n'y ait jamais de silences. Dire que j'étais aux anges serait un euphémisme. J'étais complètement sous son charme. Maintenant que j'y repense, il ne s'est arrêté à aucun instant de parler. Peut-être qu'il était nerveux à l'idée de ce rendez-vous au restaurant. Peut-être qu'il s'est inquiété que je puisse m'ennuyer durant le repas. Néanmoins, sous ses airs cools et détendus, j'ai discerné une légère tension. Après tout, je dois me faire du souci pour rien. Il m'a jurée qu'il ne me cachait rien. 

Sans pour le moins dégrader son image d'américain, il m'a aussi confiée que les restaurants de chez eux étaient loin d'être aussi bons, ou alors, il fallait payer un prix exorbitant pour déguster de la bonne gastronomie.

Certes, les prix restent chers à Paris mais on y mange bien. J'ai entrepris de faire goûter à Ross différents fromages et il les a presque tous avalé sans faire de chichis, mise à part le roquefort avec lequel il a failli s'étouffer. 

- Oh mon dieu, a-t-il crié, comment vous faites pour manger ça ? 

J'ai fait mine d'être vexée mais finalement, j'ai éclaté de rire, l'emportant avec moi. Vers minuit, nous sommes rentrés à l'hôtel, main dans la main, satisfaits. Et pas le moins du monde déçus d'avoir quitter temporairement les États-Unis. 

*******

Nous débouchons sur une rue adjacente aux Champs que j'ai un peu de mal à situer. Ross m'a indiqué tous les endroits qu'il avait déjà visités, et pour une journée sympa et romantique, j'ai pensé aux passages calmes et agréables des Grands Boulevards, remplis de petites échoppes et restos aux prix abordables. Il y a pas mal de boutiques de livres anciens, photos ou vieux vinyles et on se croirait vraiment dans un décor de film. C'est l'endroit idéal pour se détendre. Je suis persuadée que Ross sera enchanté de visiter ces quartiers-là. Nous nous arrêtons deux minutes et mon copain s'empare de sa carte parisienne. Il se gratte la tête, retourne le papier dans tous les sens et finit par soupirer. J'étouffe un rire. 

- Hé, pas le droit de se moquer ! s'exclame-t-il en riant à son tour. C'est pas de ma faute si je suis nul en géo et en orientation ! 

- Je ne me moque pas... Mais dis-moi, Austin Moon ne serait pas non plus nul en géographie ? 

Je lui lance un coup d'œil moqueur, guettant sa réaction.

- Comment tu sais ? répond-il, perplexe.

- J'ai une petite sœur de douze ans, Ross, je dis en lui donnant un coup de coude. Disney Channel est de loin sa chaîne préférée ! 

- Et donc, il t'arrive de regarder avec elle..., conclue Ross en me jetant un regard taquin. 

- Euh, ben...

Encore ce fichu rougissement qui revient !

- Tu sais quoi ? souffle-t-il en m'attirant contre lui. On a pas besoin de carte pour se repérer, on va faire au feeling ! Et tu peux m'admirer autant que tu veux à la TV, tant que tu ne tombes pas amoureuse d'Austin ! 

Je m'esclaffe de sa remarque, aussi adorable que stupide. Il me coupe subitement en se penchant vers mon visage et saisissant passionnément mes lèvres. J'apprécie furieusement ce baiser, compte tenu du froid intense de cet automne glacial, et me serre dans les pans de sa veste chaude. Nous continuons de nous embrasser jusqu'au moment où j'entends de curieux flashs d'appareils photo crépiter... Je me détache avec brusque de l'emprise de Ross et découvre un groupe de paparazzis, occupés à nous mitrailler sous tous les angles. 

- Oh, merde..., jure soudain mon compagnon en murmurant.

- Et je croyais que t'étais pas si célèbre que ça ! je proteste en attrapant sa main et fourrant la carte en vrac dans ma poche. 

Nous nous mettons à courir le plus vite possible, la horde de photographes à nos trousses. C'est une véritable catastrophe. Mon père travaillant dans un bureau de presse, risque d'apprendre ma relation avec Ross dans la journée. Je ne suis pas sûre qu'il sera ravi de voir que je suis distraite de mes études par un beau blond superstar. Nous arrivons enfin sur l'avenue des Champs et nous dispersons dans la foule de touristes. J'indique à Ross un grand magasin bondé et nous pénétrons en hâte à l'intérieur. Au deuxième étage, je lui fais signe de s'arrêter. 

- C'est bon, Ross,... j'articule, essoufflée. On les a semés. 

Ross a les joues rouges et reprend difficilement sa respiration. Il paraît contrarié, voire carrément en colère. 

- Il ne faut... pas... que la presse... apprenne... notre relation.

Soudain, je réagis sur la défensive. Quel prétexte peut-il me donner ?

- Et pourquoi donc ? Ross, je sais que sortir avec moi n'est peut-être pas aussi génial que d'être en couple avec une de ces stars super friquées, mais je croyais...

- Non ! Ce n'est pas ça ! me coupe-t-il. 

Je commence sérieusement à m'impatienter. Ross affiche le même air nerveux qu'hier. Ce n'est pas bon signe. Pour quelle raison devrions-nous cacher indéfiniment notre relation aux médias ? Moi, au moins, j'en ai une excellente : mes parents. Tant que je ne leur ai pas appris moi-même , il n'est pas question qu'ils le sachent en lisant des potins. Mais Ross, que ne me dit-il pas ? 

- Je... Écoute, Jess, je suis désolé de te l'avoir caché jusque là..., bredouille-t-il. Personne ne le sait à part moi. Même pas ma famille. 

- Ross, dis-moi enfin ! 

Personne ne prête attention à nous. Les gens s'affairent en fouinant parmi les articles et s'extasant bruyamment de leurs nouvelles trouvailles.

- Jess, avant ton arrivée aux États-Unis, mon agent m'avait demandé une faveur. Une faveur qui ferait plaisir à mes fans, serait bon pour mon image et ma carrière. Elle... Elle m'a prié de sortir avec ma partenaire dans Austin et Ally, Laura Marano. Bien sûr, enchaîne-t-il alors qu'il s' aperçoit que je suis sur le point de crier, j'ai tout de suite refusé parce que Laura et moi sommes simplement de bons amis dans la vraie vie. Mais elle m'a forcé et depuis, lors des interviews,... Laura et moi devons agir et nous présenter comme un couple. À cette époque, je ne te connaissais pas encore, je ne pouvais pas savoir que j'allais te rencontrer !

Je ne me rappelle pas avoir prononcé un mot. Un son muet s'est échappé de mes lèvres et Ross a continué de me regarder avec ses yeux noisette dépités. Comment a-t-il pu me le cacher aussi longtemps ? Comment notre relation est censée se baser sur la confiance quand il ne me révèle pas un secret comme celui-ci ? Je sais que sa fausse relation n'affecte et ne change en rien le fait que nous restons en couple, mais... j'avais confiance en lui. J'ai cru que nous n'avions plus aucun secret pour l'autre. Apparemment, je me suis trompée.

Une Année Inoubliable (Ross Lynch fanfiction) EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant