Une Année Inoubliable (Ross Lynch fanfiction) EN PAUSE

Chapitre trois

Je viens de corriger ce chapitre ! J'avais posté le chapitre deux à la place !

PDV de Jess :

Nous nous arrêtons enfin devant une belle propriété, dans le style villa de star hollywoodienne. C'est plutôt agréable comme endroit mais comparé à ma petite maison de banlieue parisienne, ça me paraît trop clinquant. Nous passons les grilles en fer imposantes et Ross s'empare de ses clés pour ouvrir la porte. 

- Il n'y a personne à la maison ? je demande.

- Seulement mes deux grands frères et ma sœur. Nous sommes rentrés assez tard hier soir. C'était notre dernier concert de la tournée et comme nous étions tous crevés, je n'ai pas voulu les réveiller. 

- Et ben, c'est plutôt gentil, ça... je commente.

Ross n'y prête pas attention et reprend ses explications. 

- Sinon, mon petit frère, Ryland, est au lycée et mes parents au boulot. Évite de faire trop de bruit, alors.

Je me contente de hocher la tête. Jusqu'à cet instant, je n'avais pas réalisé que le décalage horaire faisait qu'une journée entière était passée depuis mon départ. 

Ross me conduit dans ma chambre située au premier étage. Il m'explique que la porte qui se trouve à l'intérieur communique avec sa chambre et que si j'ai le moindre problème, je peux compter sur lui. Ce garçon est un vrai gentleman ! Après m'avoir indiquée la salle de bains, il dépose mes affaires sur le lit et rejoint sa chambre. 

Je reste quelques minutes assise sur le matelas, prenant le temps de m'imprégner de mon nouveau chez-moi. La décoration est plutôt pas mal mais manque de personnalité. De toute évidence, cette pièce n'a jamais été véritablement occupée. Les murs dans les tons beiges sont complètement dénués de cadres, de photos ou de posters. Un bureau en chêne massif casé dans un coin, une armoire dans le même genre à gauche de mon lit et ce dernier sont les seuls meubles de la pièce. Des rideaux en voile rose pâle ajoutent un peu de couleur et le tapis fuchsia égaye le parquet neutre, mais c'est tout. 

Je finis par ranger mes vêtements et accroche quelques photos de ma famille et mes amis sur le mur. Je me mens un peu à moi-même en faisant cette action parce que les étudiants souriant sur les images ne me sont pas extrêmement proches et ma famille n'a jamais été aussi heureuse dans la réalité. Quand on prend une photo, il est facile d'oublier ses soucis, le temps d'immortaliser qui ne dure que quelques secondes. Dans la vraie vie, ce n'est pas comme une photo. Les gens ne sont pas heureux à longueur de journée. Moi, en tout cas. Ma mère m'a souvent dit que j'étais d'humeur dépressive mais jamais elle n'avait eu raison jusqu'au jour où j'ai perdu Alex. Je crois bien me rappeler que j'étais totalement dévastée. Détruite. Paniquée aussi. Parce que Alex avait toujours été là pour moi. Dans mes moments les plus joyeux comme dans les plus sombres. Alors quand j'ai réalisé que plus jamais je ne pouvais compter sur quelqu'un comme lui, ça m'a angoissée. Il n'y avait plus personne pour me protéger. Ma famille n'a jamais été très présente auprès de moi mais ils ont toujours reconnu mon talent pour les arts. Ils ne m'ont pas empêcher de prendre mon envol et voir mon rêve se concrétiser. Et c'est grâce à eux que je suis là aujourd'hui.

La sonnerie de mon portable me tire de mes pensées. Il m'annonce un email. Je préfère le regarder sur mon ordinateur portable. J'entreprends de voir où Ross a bien pu poser la pochette qui le contient, mais impossible de mettre la main dessus. 

Ne la trouvant pas au bout de plusieurs minutes, je décide d'aller faire un tour dans la chambre du jeune homme. Je frappe à notre porte commune pour le prévenir. Silence. Où est-il passé ? Je pénètre discrètement à l'intérieur, persuadée d'avoir le temps de repartir directement après avoir retrouvé mon PC. Malheureusement, je n'ai pas cette chance. Ross apparaît sur le seuil de sa véritable porte, avec pour vêtements, une simple serviette nouée autour de la taille. Ses cheveux blonds sont trempés et gouttent sur son torse nu. 

Je ne peux pas m'empêcher de rougir pour la deuxième fois de la journée, parfaitement au courant de la situation embarrassante. 

- Ça va devenir une manie, pouffe-t-il. Tu rougis souvent ?

- Je voulais juste récupérer mon ordi, j'explique en bafouillant lamentablement. 

Mon Dieu, Jess ! Arrête de te comporter en véritable idiote !

- Hmm, acquiesce Ross en haussant un sourcil, pas dupé pour autant.

Je repère enfin l'objet posé sur son bureau et m'empresse de le saisir avant de sortir de la pièce. Au passage, je glisse à Ross, un sourire faussement enjôleur sur le visage. 

- J'arrêterai de rougir quand tu arrêteras d'exhiber tes pectoraux, beau gosse.