Riley Parker - Love does survive - TWD { Tome 2 }

Chapitre 7. Word of honor ( Part I )

Coucou ! Exceptionnellement et pour permettre une lecture plus agréable, j'ai coupé ce chapitre en deux à cause de sa longueur. Il y en aura d'autres comme celui-là, étant donné que certain chapitre atteigne 20 000 mots et que c'est énorme ! Divisé en deux leur donne une taille habituelle et qui me convient mieux. 🙉🙊

J'espère que ce chapitre vous plaira ! On retrouve Merle, Michonne et le Gouverneur ! 🥳😎

🌺 Mya.MJS 🧟‍♀️

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Previously. Marek tente de libérer Riley des vieux démons qui la tourmentent encore en se servant du souvenir de Matthew pour la pousser à reprendre le cours de sa vie. Daryl, lui, est déterminé à mettre à jour les secrets de Marek. Pour cela, il s'empare du dossier 12765 dans les archives et fait de nombreuses découvertes qui prouvent déjà les mensonges de l'ex-détenu. Riley, Glenn et Maggie partis en raid se font enlever par une vieille connaissance qu'ils pensaient morte : Merle Dixon. À la prison, Allen et Daryl retrouvent Carol vivante et la ramènent au Block C, en même temps que Rick découvre la présence d'une inconnue devant leur grille : Michonne. Elle leur apprend le rapt de Riley, Glenn et Maggie en même temps que l'existence d'une ville dirigée par le Gouverneur à quelques kilomètres de chez eux. Daryl confronte Marek sur ses découvertes avant le départ, n'apprenant qu'une bribe d'information avant d'attacher la chaîne de Matthew à son cou.

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RILEY
Les fourmillements ne cessent de se répandre dans mes poignets liés contre mon gré dans mon dos. La douleur procurée par le métal qui enserre mes articulations ravive un souvenir encore trop pénible à supporter. Éreintée, je tire à nouveau de force sur mes liens, sans réussite autre que la naissance brutale d'une grimace affligeante sur mon visage.

J'aurais pu considérer cet événement comme un jeu particulièrement sadique et plein d'ironie. Après tout, j'ai laissé Merle Dixon menotté au toit d'un immeuble, ce n'est qu'un juste retour des choses. Pourtant, il semblerait que j'ai naïvement voulu croire qu'il ne serait plus le même, ou qu'au moins, la perspective de retrouver son frère le persuaderait de se tenir à carreau.

Il s'avère que j'ai eu tort.

Peut-être bien que les gens ne changent jamais vraiment. On ne peut pas se défaire de notre nature profonde, de ce qui nous définit depuis toujours. J'ai beau combattre l'obscurité qui sommeille en moi, je ne peux pas m'en séparer, tout comme Merle est lié à son cynisme.

C'est ce qui m'a poussé à tuer un homme, à en torturer un autre, ou ce qui a poussé Merle à tabasser T-dog et à nous enlever. On ne peut pas trahir ce qui nous définit.

La douce brûlure du métal contre ma peau me tient réveillée et en alerte, malgré une furieuse envie de m'assoupir qui tiraille mes paupières depuis près d'une heure déjà.

Alors que ma tête retombait peu à peu sur mon épaule, un bruit assourdissant me sort de la léthargie. Je rebondis sur ma chaise, lacérant une nouvelle fois mes poignets d'une vive douleur que je ressens jusqu'aux coudes. Apeurée, j'examine l'espace restreint qui m'entoure pour ne remarquer qu'une table en bois devant moi et une porte sur le mur d'en face. Rien d'autre, rien depuis je ne sais combien de temps. Je n'ai pas la moindre nouvelle de mes amis, ce qui me préoccupe de plus en plus.

Je discerne le clappement distinct de pas de l'autre côté de la tôle métallique qui me tient confinée en ces lieux. Mon regard se fige sous l'espace de la porte pour tenter d'apercevoir une ombre ou un quelconque signe qui me prédirait la présence d'un individu potentiellement dangereux. À ma grande surprise rien ne se produit.