Chapitre 5

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Pourquoi voulait-il me voir sachant que j'avais eu une bonne note ? Et pourquoi voulait-il nous voir toutes les deux ? À la fin de l'heure, alors que tout le monde sortait pour aller en pause, Casey et moi nous dirigeâmes vers le prof.

— Merci d'être resté les filles. Je voulais vous parler. Comme tu as pu le voir à ta note Casey, les maths ce n'est vraiment pas ton point fort.

Je pouvais voir sur sa copie qu'elle avait obtenu 3 sur 20.

— Toi, Ambre, tu as obtenu la meilleure note. C'est pour cela que j'aimerais que tu l'aides en maths jusqu'à ce qu'elle atteigne 10.

C'était pas possible. J'allais encore devoir travailler avec elle.

— Euh, ouais bien sûr.

— Essayez de vous voir au plus tôt pour commencer à travailler, on fera un bilan dans quelques mois.

— D'accord monsieur répondit Casey.

On quitta la salle. Je marchais rapidement pour profiter de ma pause mais Casey m'interpella.

— Il faut croire que le destin nous a encore réunies, ricana-t-elle.

— Oui.

— Quand est-ce qu'on peut se voir pour régler ça ? Demanda-t-elle.

— Euh, ce soir, si tu veux, mais chez moi parce que ma mère rentre tard, j'ai promis que je serai à la maison.

— Pas de problème, je serais à 18 h chez toi ce soir, envoie-moi ton adresse par SMS. À ce soir princesse.

Je souris et me rendis en récréation. La journée passa très rapidement. J'allais rentrer chez moi et me reposer un peu avant que Casey ne vienne. J'avais 20 minutes. Je mis donc un épisode de « Friends » en mangeant des BN. J'avais envoyé plus tôt dans la journée mon adresse à Casey. À 18 h, pile quelqu'un sonna, j'allais ouvrir et Casey se trouvait devant moi. Elle m'adressa un grand sourire.

— Entre lui, dis-je.

Elle entra et regarda un peu partout.

— Ouais, je sais ce n'est pas aussi grand que chez-toi dis-je en ricanant.

— Oh non-non, je me disais que c'était... chaleureux. C'est assez personnel comparé à ma maison sortie d'un magazine de déco, dit-elle.

C'est vrai que même si ma maison n'était pas spécialement très grande, elle était à l'image de notre famille. Il y avait des peintures, des livres et des couleurs vives un peu partout. Je montais les escaliers et lui fis signe de me suivre. Elle arriva dans ma chambre et sourit en regardant des photos accrochées au mur.

— C'est toi sur ces photos ? Me questionna-t-elle.

Les photos qui étaient accrochées étaient de très bons souvenirs. Sur l'une, j'avais un plot de travaux sur la tête, une autre, je faisais une grimace.

— Ouais, mais je t'interdis de rire, la menaçais-je gentiment.

— Je n'y avais même pas pensé, dit-elle avec un sourire en coin.

Je lui fis les gros yeux. On s'installa à mon bureau après qu'elle eut retiré son manteau.

— Bon, d'après ce que j'ai compris les maths c'est pas ton fort dis-je.

— Ouais, nan, ce n'est pas mon fort.

— Bon, on va reprendre les bases.

— Tu vas vraiment me faire les tables de multiplications ? Me questionna-t-elle.

— Nan, bien sûr que nan, je vais essayer de reprendre les bases de la première comme je peux. Je peux mettre un peu de musique ?

— Oui oui bien sûr.

C'est toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant