Le repère

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J'enfile rapidement mes boots noir assorti a mon jean et t-shirt noir,j'arrange ma queue de cheval,et prend mes affaires. Ty est parti en me laissant parce-que je voulais rester encore cinq minutes au lit... Le connard. Je grimpe ma moto et démarre,j'arrive en quinze minutes par chance je suis encore vivante et pas en retard. Je descend rapidement et me dirige à l'intérieur du bâtiment,je croise Peter en chemin.

-Salut rebelle.

Je souris

-Salut toi.

-J'adore ta moto.

-Pas plus que moi.

-Tu m'emmène faire un tour?

-T'es pas sensé aller en cours?

-Je sèche aujourd'hui,le prof à une salle gueule.

Je ris.

-Mais on est le deuxième jours.

Il rit et s'éloigne.

-Je t'attends devant ta moto,je suis sûre que t'auras le même avis que moi.

Je cours et rentre en salle. Bon il n'avait pas tort,le prof à vraiment une salle gueule et le pire c'est que j'ai vraiment envie de rejoindre l'autre.

-Mademoiselle Dolcé,vous pouvez nous rejoindre sur terre?

Je remarques Ruya qui sourit et je roule des yeux.

-Mademoiselle Dolcé c'est impolie de lever les yeux sur les enseignants.

Je soupire d'agacement.

-N'habusez pas,vous faites chier.

Bon ca c'est un peu fait exprès et j'avoue que parmis tous ce qu'il a dit,je n'ai retenu que "sortez de ma salle" je prend rapidement mes affaires et quitte la pièce rapidement,je cours et aperçoit Peter,son t-shirt blanc son jean délavé,sa paire de Nike et une paire de lunettes cachant sa paire de saphir,je souris et le rejoins rapidement.

-Tu vois,j'avais raison.

Je ris.

-Il est complètement con ce prof,dis-je en riant.

Je monte sur la moto et la démarre et il monte derrière moi.

-On va où?

-Au paradis...

Franchement,c'est vraiment le paradis ici,enfin pour certains ce serait lugubre et tout mais c'est calme et apaisant. Une vieille maison abandonnée a deux heures de l'Université genre à trois heures trente de chez moi,des lianes recouvrent la maison,et elle est entouré de fleurs et d'arbres,certe la maison est poussiéreuse et rempli de lianes,de feuilles mortes,mais c'est tellement calme et il fais tellement frais que c'est un paradis.

-Cet endroit me plait.

Il sourit.

-Quoi?

-Rien,dit-il toujours en souriant.

-Mais dis moi!

Il rit.

-C'est juste que t'es la première fille qui aime cet endroit.

-T'en a amené des tonnes dit donc.

-Pas tant que ça.

Il essuie un petit mur et s'assoit.

-J'adore venir ici,c'est calme,ca fait disparaître tout mes soucis... Surtout quand il y a ça.

Il me tend un joint.

-Je t'ai vu fumé avec ton frère.

-Tu m'espionne? Je dois m'inquiéter?

-Si je voulais te tuer,je l'aurais déjà fait.

Je ris.

-T'es peut-être sadique j'en sais rien.

Il rit et allume son joint et le mien par la même occasion.

-C'est peut-être toi qui l'est... Tu ne me connaît pas et t'es quand même venu avec moi.

Je tire une bouffée d'air...

-C'est toi qui a raison.

Il rit. Un rire assez mignon.

-Alors,c'est quoi ton histoire?

Je rigole. Je me vois pas lui raconter mon enfance, seule à la maison avec une mère qui s'est barré avec tous nos biens et un père qui s'est démerder comme il pouvait pour nous élever mon frère et moi jusqu'à se faire tuer.
Donc je me tais et rigole.

-On est venue ici pour oublier nos problèmes,pas pour s'en rappeler.

Il sourit.

-Moi,j'ai été amoureux d'une meuf et elle s'est foutu de moi... Tout allait bien au début,mais elle me trompait avec mon sois disant meilleur pote. Je le savais mais... Disons que je ne voulais pas l'accepter,jusqu'à ce que je les trouve entrain de coucher ensemble,il rit,et même la je ne voulais pas le croire.

Je sens l'amertume dans sa voix,et ca me fait détester l'amour encore plus. Il s'appui contre le mur poussiéreux et je le rejoins par terre.

-L'amour est une pute,et c'est a toi de savoir si tu veux la baiser ou pas.

Il rit.

-Toi aussi tu a souffert j'en suis sûre. Tu veux pas le montrer,mais je le sens,tu joues la dure,la froide,mais je sens qu'il y a un coeur la dessous.

Je ris.

-Je crois que le joint commence à faire de l'effet sur toi.

Il rit.

-Je te promets qu'un jour tu seras heureuse... C'est tellement évident... Tu es une bonne personne Yara.

-Les apparences sont trompeuses,mefie-toi de ma gueule d'ange.

Il rit.

-Tu vois... Une mauvaise personne aurait accepté d'être traitée de bonne personne,mais toi non... Preuve que t'es une bonne personne.

Je ris.

-Et toi t'es un pauvre type qui dit n'importe quoi sous l'effet de la weed.

On éclate de rire ensemble et on se lève pour suivre le dernier cours à l'Université,arrivé près de la moto il m'arrête.

-Yara?

-Ouais.

-Ici... C'est mon repère,stp... Ne le montre à personne...

Comme un hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant