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Le mensonge....
Un des meilleurs moyens de dissimuler la vérité mais pas de manière définitive car tout finit par se savoir. Et aujourd'hui plus que jamais, ce fait approuvait la situation dans laquelle nous étions moi, Justin et Tanner.

Justin: Pourquoi avoir menti?
Moi : Je n'ai pas menti.
Justin: Et tu nies encore la vérité.
Moi: Je ne nie rien du tout. Tout ce dont je me souviens c'est qu'après avoir échappé à Andrew qui lui m'avait droguée, je suis venue ici avec Judy. Je me suis endormie ici mais d'après Tanner pendant la nuit j'avais disparu et je suis réapparu devant la porte d'entrée le matin même.
Justin: Où étais-tu partie?
Moi: Je ne sais pas, tout est floue ok?!

Un silence s'imposait dans la pièce où l'atmosphère s'alourdissait au fur et à mesure que les minutes défilaient.
Je scrutais l'expression de Tanner qui fixait son frère comme pour déchiffrer le visage sans expression de celui-ci, mais soudain le téléphone de Justin se mit à sonner attirant l'attention de tout le monde. Il regarda son téléphone et son expression changeait laissant apparaître de la colère.

Justin : Tu ne l'as pas tué hein?
Moi: Non—
Justin: Alors explique moi ce que tu faisais dans le hangar où son corps a été retrouvé la nuit qui précède sa mort?
Moi: Quoi?

Mes yeux s'écarquillèrent lorsqu'il pointa la preuve sous mon nez mais quelque chose clochait. Comment se fait il qu'une photo aussi nette a été prise vu que les policiers n'avaient trouvé rien d'autre que son corps dans ce vieux hangar délabré. Cela veut donc dire qu'il est impossible qu'il y ait des caméras sauf si quelqu'un d'autre était présent en même temps que moi.

Justin: Réponds moi!
Moi: Je ne m'en souviens pas ! Je me suis enfuie au beau milieu de la nuit pour aller je ne sais où et Tanner m'a retrouvé inconsciente devant sa porte d'entrée après que quelqu'un ai sonné !
Tanner: Calmez-vous ! Judy dors je vous signal!

À l'évocation du nom de mon fils, je me ressaisis avec pour résolution de ne rien laisser paraître sur mon visage. Je savais que si lui était au courant, ses collègues devaient l'être aussi et je vais devoir me retrouver à nouveau derrière les barreaux. Mais quelque chose me semblait tout de même étrange.

Comment se fait il qu'une photo aussi nette ai été prise alors que le hangar ne possédait aucun objet électronique tel qu'une caméra de surveillance? Et comment se fait il que Tanner m'ai retrouvé inconsciente après que quelqu'un ai sonné? Est-ce que ce serait la même personne?

Justin: Tu sais que tu retournes en prison dès demain.
Tanner: Justin t'es sérieux là !
Justin: La loi c'est la loi! Je ne peux rien contre elle!
Tanner: Tu ne peux rien ou tu ne veux rien faire pour sauver la mère de tes enfants ?!
Moi: Calmez-vous...

Le volume de leurs voix commençait à augmenter faisant résonner les mur de sa maison. Moi je restait là ne sachant quoi faire. Pour la première fois depuis longtemps j'étais prise au dépourvu. Je me devais de retrouver cette personne avant que les choses ne complique pour moi et le bébé.

Mes pensées restaient centrées sur les deux questions que je me posais plutôt. Rien ne collait.
Tanner: Tu es un lâche!
Justin: Peut-être mais moi je n'ai pas tué quelqu'un !
Tanner: Elle ne l'a pas tué! De toute façon on avait compris que t'essayais de la foutre en taule depuis la soit disante mort de Julie! Et maintenant tu en profite parce que tu sais qu'elle est enceinte et que c'est toi le père pour pouvoir fuir à tes responsabilités!

Mon cerveau s'arrêta de fonctionner quand le son d'un sanglot se fit entendre dans le salon.
Judy... je savais que c'était lui. Il s'avança vers moi et me regarda avec des yeux larmoyants avant de venir essuyer les larmes qui avaient roulé le long de mes joues sans que je m'en aperçoive. Il se retourna vers son père et son oncle et d'une petite voix prononça une phrase qui me déchira le coeur.

Judy: Tu nous déteste papa?
Je ne supportais plus cette situation. Judy s'était enfermé dans sa chambre après m'avoir entraîné avec lui, et moi j'étais là à sécher les larmes de mon fils tout en retenant tant bien que mal les miennes qui menaçaient de couler.

Après une bonne demi-heure il s'était enfin endormi, épuisé par le chagrin et se fit à mon tour de verser des larmes. Je me levais et l'embrassais sur le haut du crâne lui murmurant un dernier « Je t'aime » pour ensuite m'avancer vers la porte.

À cet instant je savais que si je franchissais cette porte je ne reverrai plus mon fils jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour. Mon coeur se serra à cette idée mais je me devais de comprendre ce qu'il s'était réellement passé, et cela même si je devais me séparer de mes enfants, ou de les faire sortir de la vie de Justin.

CoupableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant