Emily a cependant traversé un passé très lourd qu'elle doit obligatoirement faire face à ses répercussions. Elle passera son entrée dans un nouveau lycée. Elle assistera à une vie chamboulée comme jamais et plus débordée lorsqu'elle fera la rencontr...
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Un rayon du soleil brûle à travers mes paupières ferme mes abysses oculaires qui sont désormais sous l'emprise de l'image de clarté aveuglante. Après de nombreuses tentatives de me replonger dans mon sommeil, j'ouvris mes yeux brusquement tout en lâchant des râlements bruyantes. Foutu lumière. Le jour n'a jamais été ma préférence de la nature qui habite sur Terre. Pourquoi se contenter du «beau» temps accompagné des rayons du soleil qui sont évités en permanence des regards par peur d'aveuglement? Maintenant, le soleil est pris pour une catégorie positive alors que sa fonction est d'aveugler y compris chauffer des passants. Mais la lune est un prix pour un terme dangereux dont plusieurs gens refusent de voir par peur de submerger dans une prise de conscience. C 'est une évidence que la peur est la barrière de nos actions et de nos jugements.
Je détourne mon regard vers ma table accompagné de multiples motifs de forme ronde qui s'étendent sur tout le meuble. Le temps indique qu'il me reste seulement trente minutes afin de me préparer. Je dépose mes pieds nus sur le sol glaciaire. Je me lève en direction de ma salle de bas moderne. Ses murs ont été peints récemment d'après mes souvenirs et je remarque soudainement l'absence de plusieurs autocollants qui ont sûrement été retirés par mes parents. Je détourne enfin mon regard vers mon reflet qui s'apprête à m'apporter une belle sensation de dégoût. Je remplis d'eau fraîche sur mes deux principaux collées afin de jeter sur mon visage excessivement. Je redouble mes mouvements avec vitesse comme si un besoin de purificateur ma mentalité noircie se répandait dans mon âme. J'ai rencontré en place ma routine du matin accompagnée de mes produits nettoyants sur ma peau. Je passe une touche de mascara sur mes cils catastrophiques afin de mieux les courber tentant de ne pas laisser paraître la fatigue sur ma mine.
Une fois terminée, je me dirige vers les vêtements qui ont été accrochés sur la bordure de la porte de l'armoire d'une taille assez grande. J'enfile un jean moulant parfaitement ma taille de couleur bleu clair ensuite un sweat blanc de neige par dessus mon débardeur. J'effleure mes cheveux afin d'apaiser quelques frisottis présents. Je lâche un soupir bruyant essayant d'atténuer le stress qui règne à l'intérieur de mon être. Je clos mes paupières d'une lenteur lourde. Plusieurs souvenirs se défilent à travers ma mémoire. Regrettais-je? Visage accompagné de sourire, son de rire sortant de la bouche de mes proches, vue d'une maison campagnarde, goût de liquide acide brûlant la langue excessivement.J'ouvre mes yeux pour de bon. Sera-t-il aussi différent qu'avant? Une pointe de nostalgie s'imprègne en moi. Mon vécu à travers mes événements passés se résumait à un bonheur pur ou bien temporaire. J'avais enfin réussiis à briser ma carapace pour mais sortir d'une zone de confort pour laisser entrer la fraîcheur à travers mes poumons qui se brûlaient d'enfermement. Je me retrouve maintenant avec une barrière aussi résistante que celui d'avant. Je suis revenu à l'affaire de départ que mes efforts n'ont pas de finis par payeur pour cause d'un sommeil profond sur un lit d'hôpital. Un goût d'amère passe à travers ma tranchée me dégoûtant d'avoir osé tant de choses irréparables pour moi même.
