11. Résignation

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PDV Emily

Mon regard balaie la silhouette de cet homme

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Mon regard balaie la silhouette de cet homme. Un soupir lourd s'échappe de mes lèvres.

-Dégage Paul, lui crache-je d'un ton sec

-Dégage? C'est comme ça que tu me traite depuis je suis arrivé, ajoute-t-il peu soûl. Tyler fronce ses sourcils devant nous deux, à croire qu'il était victime d'une hallucination. Je tourne mes yeux vers le haut. Le désespoir coule dans mes veines. Tellement de paroles prononcées de sa part n'ont que eu pour but d'enflammer ma haine ardente. Le bruit de ses pas résonnent à travers mes oreilles signe qu'il s'approche de nous tandis que moi je ne lui laisse aucun regard vers lui.

-Faut qu'on parle, Emily, cette fois-ci je ne plaisante pas, murmure-t-il d'un ton faible sentant toujours son haleine nicotine. Tout le monde a décidé de se bourrer la tête ou quoi? Ma mâchoire se contracte fortement que ma respiration se fût saccadée. Prise d'une colère, je me tourne vers lui et le mitraille de regard. Mes propos ne tarderont pas à fair partie de la liste de mes regrets. Contrôle toi, contrôle toi, contrôle toi. Six mots qui résonnent à travers ma raison tandis que mon cœur se bats en constance. Je respire un coup et laisse la voix s'échapper de mes cordes vocales.

-Parler de quoi, hein ? La seule chose à faire était de ne plus jamais revenir ici. Qu'est-ce que tu fous ici ? Comprend bien, tu me dégoûte dès que je te vois, crache-je d'un ton dont le dégoût coule dans mes veines. Je reste longtemps à le regarder durement que je n'avais même pas remarquer que Tyler était resté à nous écouter. La mâchoire de Paul se contracte fortement que je peux percevoir qu'il se contient de cracher sa haine sur moi comme il le fait si bien. Au lieu de ça, il garde son sang froid ce qui me surprend de son audace inhabituel.

-Arrête, dit-il d'un ton ferme et faible comme si il se retenait, on doit se parler, tu le sais très bien. Au fond, il a raison qu'une discussion pourrait donner la réponse à mes questions. Ma fierté grandis en moi, me dicte de ne pas céder.

-Non, je sais très bien qu'on n'a plus rien à se dire, crache-je dents serrés. Sans contrôler, j'arrache le verre des mains de Tyler et le balance vers la droite de Paul réussit facilement à dévier ses bouts de verres. Je le bouscule et me dirige vers la sortie l'esprit plus embrumée que jamais. Je rejoins le portail de sortie et marche sur la route dans la nuit.

« Je me précipite vers ma chambre silencieusement, ferme doucement ma porte malgré le bruit de mes pleurs étouffé qui résonne dans la pièce. Je retire mes baskets, me change directement et place mes habits sales dans la machine tandis que je l'active pour qu'elle tourne. Je mords ma lèvre inférieure tentant de ne pas craquer dans un deuxième sanglot. J'ouvre ma fenêtre, inspire l'air frais nocturne tandis que je m'installe sur le côté. Mes émotions sont à l'instar d'un mélange de désespoir, de honte, d'insécurité et de crainte. Mes yeux sont plus embués que jamais que je n'arrive plus à distinguer la lune scintillante. Je prends un bol de respiration de suite. Soudain, un bruit de pas grince le parquet, je sèche rapidement mes larmes à l'aide de mes manches et me ressaisis. Un porte s'ouvre, n'osant pas regarder de ce côté sinon on aurait remarqué mes yeux rougis.

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