5. Telle une marionnette

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PDV Emily

Je dépose mon plateau sur la table rouge assez rescapée

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Je dépose mon plateau sur la table rouge assez rescapée. A peine que j'ouvre mon mini brique de jus d'orange qu'une voix féminine interrompt mon action. Je lève mes yeux vers les siennes qui semblent bien enthousiasmes. Elle possède un charme incroyable que ses cheveux châtains naturels dégagent une beauté exceptionnelle. Son plateau apparaît dans mon champs de vision signe qu'elle compte rester.

-Tu es nouvelle ? Questionne-t-elle en me regardant droit dans les yeux

-Heu, bafouille-je du à son interruption de mes pensées, oui

-Je m'appelle Mélanie et toi ?

-Emily, tu es dans la classe non par hasard ?

Elle lâche une rire de ses cordes vocales. Je ne vois pas la raison de son rire que je me mis à me douter de mes paroles précédents.

-Non, je suis dans ta classe seulement en mathématiques, clarifie-t-elle

-Ha oui, je tape ma main sur mon front, je m'en rappelle.

Ce fameux cours où la mélancolie a voulu s'imprégner dans mes veines dans le moment non idéal. Habituellement, ma plongée dans mes souvenirs se remémore seul durant la nuit. Silence a contacté à mon destinataire sans je ne le veuille. Parfois, je rêve de le briser ou bien assister au spectacle où les particules de l'atmosphère sont sous l'emprise de ce silence. Observer la force du silence. Je ne suis que d'une petite taille face à l'échelle de mes maux, je les subis, je me noie à chacune de ses cases. Je suis transportée par le liquide si chaud vers chacune de mes cases destinées à m'offrir tous châtiment possibles. Je monte, ma mort fut lente afin de me prolonger cette souffrance. Tous liquides ont pris place en mon esprit pour ensuite se retirer en laissant plusieurs séquelles saignantes. Je les panses sans cesse à chaque remontée de surface. Mon instinct de survie s'est améliorée de façon autonome. Plus le temps passe plus mes gestes se font oubliés pour cause de fatigue permanente. Toute mon énergie a été basée par la guérison de mes blessures. Je parviendrai à céder mes démons plongés dans l'obsession d'un coup d'état de mon trône. Je ne suis plus maître de mon destin. Je suis soumise à ma destinée. Mes fils bougent en rythme de pulsation du mal tel une marionnette éteinte.

-Çava , interromps-t-elle mes pensée tandis que je lève mes yeux vers elle, t'as l'air assez pensive

-Ho oui et c'est le cas, lui répond-je d'une voix assez rassurante afin de la mettre dans une position à l'aise.

Ça fait à peine une heure qu'on se parle à la cantine, sans blanc. Un bon feeling s'est installé entre nous sans besoin de se confier sur tant de choses personnels qui ont toujours été la barrière de mes relations sociales. Ils ont tendance à me qualifier d'insociable pour cause de mon mutisme éternel ou bien de ma fuite face aux questions assez indiscrètes. Qu'ai-je fait pour en arriver à un stade sans échappatoire ?

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