9. Second facette

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PDV Emily

-T'es au courant que samedi il y'a un match ce soir pour soutenir notre équipe contre les Tigers, m'informe-Mélanie tout en savourant ses savoureuses tomates cerises

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-T'es au courant que samedi il y'a un match ce soir pour soutenir notre équipe contre les Tigers, m'informe-Mélanie tout en savourant ses savoureuses tomates cerises.

-Oui, je crois que j'en ai vu sur les affiches accrochés aux murs. Mélanie sursaute soudainement de surprise comme si une idée venait de traverser sa tête. Certaines réactions de sa part me font rire. Elle possède carrément la joie de vivre et est toujours présente pour dégager de la positivité tout au contraire du mien. Habituellement, je ne fréquente pas les personnes de cette personnalité mais cette fois-ci c'est étrangement plus différent, c'est un cas particulier. Comme quoi les contraires s'attirent qui sait ? Sa face se métamorphose à un certain malice, je sens fortement qu'elle s'apprêtera à me proposer quelque chose qui ne va point me plaire.

-S'il te plaît, supplie-Melanie tout en joignant ses mains prête à me faire honte devant tout le monde, tu peux m'accompagner au match ensuite apparemment, il y'a une sorte d'after game. La fête se passe pas loin de notre quartier. Je grimace fortement qui affiche une mine dépité à son égard. Le mot « fête » parcoure de millier de frissons survolant mon échine. Plusieurs flash-back me percutent tel des images de moi ivre à point capable de danser avec des inconnus rien que pour combler le vide dans lequel je régnais pour au final plonger dans l'addiction de fuir à mes démons de la pire façon qu'il soit. Je régnais dans la vulnérabilité, j'ai eu la malencontreuse chance de laisser mes sois-disants proches profiter de ma vulnérabilité tout en retirant mes moindres parcelles intactes gavées d'ignorance.

-Hum... Oula, continue-je d'une voix raillée en bougeant mes yeux, je ne sais pas trop. Je ne suis pas sûr de pouvoir aller au match et la fête. Ma mine se grimace exprès afin de rassurer Mélanie. Elle grogne et affiche sa moue boudeuse. C'est carrément un bébé où je lui dois impérativement donner son biberon pour but de ne pas attirer de l'attention à travers ses crises. Je rigole intérieurement en imaginant l'image que j'ai abusivement créée.

-S'il te plaît, et promis je resterais à tes côtés. Je ne toucherais pas à l'alcool pour que je puisse te ramener en voiture, insiste-elle d'un ton convaincant. Je cède avant que je sache que c'est loin d'être oublié cette invitation et qu'elle ira même couper ses bras pour que je fais face à de la capitulation. Je soupire fortement qui semble ravir Mélanie, toute joyeuse affichant ses dents comme sourire.

-Bon, ok mais, lui prévient-je qui coupe son envie de crier de joie, à condition que c'est jusqu'à minuit pas plus. Elle hoche directement la tête avant que taper ses mains trop fière d'elle. Il ne me reste plus qu'à convaincre mes parents strictes ce qui me rendra encore plus difficile la tâche. Suite a mon renvoi temporaire, mes parents n'ont étrangement pas réagis. Je me suis réveillée d'un long sommeil, j'ai retrouvé mes parents poursuivre leurs routines du matin comme il ne s'est rien passé. En tout cas, je ne m'en plains pas, je ne serais pas capable de résister face à leurs répliques lorsqu'ils sortent d'une colère noire. Je me lève de la table et décide de me diriger vers les toilettes.

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