7. Au bout de l'exaspérance

22 1 0
                                    

PDV Emily

Le silence plombe l'ambiance mais un silence bien trop silencieux et différent des autres

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le silence plombe l'ambiance mais un silence bien trop silencieux et différent des autres. Je flaire l'arrivée de mon châtiment qui ne tardera pas à me bercer de ses douces notes de mélancolie de ma pure enfance. Le bruit de rires de loin résonne à travers mes oreilles accompagnés de vubrissement de moteur en marche. L'air fraîche parvient à purifier mon âme temporairement, je la respire telle une sucrerie gourmande. Mon visage d'innocence s'apparait dans mon champs de vision, je la détaille minutieusement comme si j'essayais de déchiffrer la moindre émotion qui traverse son esprit. Ce que je vois, un sourire d'ange qui a actuellement déposé mon renvoi me laissant aucune issue de secours. Une âme si pure et vidée de toute noirceur, un rafraichissement qui m'envie d'un désir insatiable et dire que mon départ partait de là ne fait que remémorer les conséquences de mes actes.

Mes yeux se détournent autours de moi afin de déterminer l'endroit où je suis. Un sentiment de sécurité prends sur moi lorsque je me rends compte du lieu où je me trouve. Ce lieu qui tourmente mes esprits me remémorant du présent où je me trouve plutôt de mes regrets. Comme rituel de sommeil, je m'oblige à me souvenir de cet endroit afin de ressentir la moindre sensation éteinte, je suis piégée par mon habitude à plonger dans mes ténèbres qui détiennent désormais le pouvoir de mes pensée. Je nourrissais mes démons, les voilas rassasiés comme jamais aspirant chacune de mes parcelles intactes. Je retourne vers l'enfant, qui se penche pour ramasser un certain objet que je n'arrive pas à déterminer. Elle court vers... Noémie, mon amie d'enfance avec qui j'ai perdu contact pour cause d'un déménagement non prévue dans lequel je me suis mis dans l'espoir de recommencer une nouvelle vie malgré le bonheur que j'ai gouté. Ma dose de cette illusion est désormais expirée me laissant nager dans la solitude tout en cherchant la moindre chose qui puisse occuper mon esprit vide.

Des sueurs chaudes perlent sur ma peau ainsi mon dos. Je me réveille brutalement et lève mon dos de mon lit. Quelque souffles sortent de ma bouche lourdement. Je cogne mes deux mains contre mon visage, faut-il toujours que je m'en sort vivante ? Je balaie mon regard vers le réveil posé sur ma table de nuit, il m'indique qu'il est quatre heure du matin. Je lache excessivement un grognement pour cause de mon sommeil qui n'ai pas duré assez longtemps. Le manque de sommeil prend place sur moi. Je rassemble mes jambes contre ma poitrine et pose mon menton sur mon genou. Je closent mes yeux et répète le rituel, inspire et expire.

Cela fait désormais huit heures que je n'ai plus croisé Léa. Suite à cette révélation soudaine, j'ai directement nié devant elle qui semblait déterminée d'obtenir de réponses de ma part. La déception s'est voilée sur sa face. Déjà, je ne suis toujours pas capable de me souvenir qui est Léa encore moins de me souvenir de la mort de Nina. Je décide de me lever et me diriger vers la fenêtre, je déplace mes jambes et m'assois sur la balustrade. Un pot de fleur accroché au bâton de fer apparaît dans mon champs de vision. Je le prend de mes mains, détache la soucoupe du pot de fleur. Je peux voir que personne n'a pris soin de mes plantes durant mon absence. La présence d'un briquet et paquet de cigarette le prouve. Je prend une cigarette intacte et la place entre mes lèvres tandis que je déclenche la flamme du briquet sur le bout.

Under my soul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant