15. Eperdu

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PDV Emily

-Bon qu'est ce que tu préfères ? Questionne-Mélanie

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-Bon qu'est ce que tu préfères ? Questionne-Mélanie.

Mon regard parcoure la masse de vêtement qui s'acharne sur mon matelas y compris le sol se dispersant totalement la moitié de sa surface. Mes yeux se retournent vers chaque vêtement qui prend place le sol. Ce désordre est tout semblable à mon âme noirci comme jamais gribouillant toutes ses peines éparpillés provoquant le chaos persistant.

-Emily ? Ajoute-t-elle sous le ton de l'impatience. J'écarquille mes sourcils et me retourne vers elle qui pantelante me montre une robe bleu marine dont des strass se perdurent vers une partie de tissu. Son décolleté est plongeant jusqu'à la naissance de la poitrine. Elle arrive à mi-cuisse. Puis une robe noir tricot qui moule n'importe quel aspect du corps. Ses boutons sont présents vers le haut du tissu laissant un décolleté rond et ses manches paraissent courtes.

-La robe bleu, lui répond-je qu'elle rejette la robe bleu sur le lit et avance la robe noir vers moi.

-Alors tu prends la robe noir, ajoute-elle accompagné d'un sourire ce qui me fait froncer les sourcils de cette contradiction soudaine. Je lève les yeux en l'air en affichant un faible sourire. Je me dirige vers la salle de bain afin de le porter pour but de lui faire plaisir. La robe me colle vraiment le corps comme si elle s'agissait de ma deuxième peau. Mes courbes sont beaucoup trop mises en valeur. Sur le point de retirer la robe, Mélanie interrompt mon geste et s'exclame face à ma vue.

-Elle est carrément faite pour toi, dit-elle estomaquée et en profite pour scruter les moindres détails sur mon corps. Je me dirige vers le miroir qui se présente face à moi. Elle avait raison, Mélanie. Pour la première fois, j'apprécie un peu mon corps grâce à cette robe. Je déglutis fortement lorsqu'une critique s'entrechoque dans ma contemplation. Je suis immunisée à toute sorte de bien être. J'ai beau à ramer mes dernière forces pour reprendre en main mais l'autodestruction qui se produisait en moi se répand, propageant et retirant mes cellules d'innocence. Plus elle parvient à détruire toutes onces d'innocence plus mes efforts ont été dévoués vers son extinction me laissant complètement dans l'oubli. Retourner aux ténèbres me serait fatal. Retrouver les quatre murs qui ont pompée ma pureté serait laisser des séquelles psychologiques marquées au fer rouge. Dire que j'ai côtoyé la rive du Styx m'en donnerait les frisons désagréables parcourant mon échine.

-J'ai ramené ma trousse de makeup, ajoute-elle tandis qu'elle se dirige vers sa trousse pour ensuite me le montrer. De vingtaines de palettes, de fond de teint, de certaines choses dont je ne connais pas l'existence s'éparpillent comme jamais dans sa trousse. Je me demande bien comment elle a pu parvenir à fermer avec cette masse de maquillage.

Elle insiste de me maquiller, je lui laisse le privilège de mon plein gré. Tandis qu'elle s'acharne à abreuver ses matières chimiques sur la peau, je me contente de lisser mes cheveux volumineux.

-Dis, dis-je d'un ton malicieux histoire de laisser le temps défiler, j'ai remarqué ces temps-ci que tu étais proche d'Elliot. Face à cette remarque, ses yeux s'agrandissent et sa rougeur ne tardera pas à colorer ses joues.

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