Je ne veux plus supporter ça, plus jamais. En tout cas, c'est ce que ma raison me crie de tout son être. Mon coeur et mon corps, eux, n'y pensent pas de la même manière, et aimeraient revivre ces frissons, cette douleur, cette insanité.
Est-ce que je risque ma vie à aimer de nouveau ?
Ça peut paraître drôle car ce n'est même pas un jeu de mots. J'ai été avalée par le vide qu'il a laissé après avoir comblé des fissures qu'il créait. La chute, longue, s'arrêtait momentanément avant de reprendre son cours pareillement si ce n'est plus rapidement, tel un saut sur un trampoline.
Depuis, l'espace qu'il a laissé en moi a grandi encore et encore, et je retrouve mes travers, mes défauts, mes peines. Le doute s'insinue en moi, la peur d'aimer aussi, si je puis dire.
Je m'excuse par avance du comportement honteux que j'adopterais si je retrouve un "lui", car je n'aime pas simplement. Lorsque ça vient, c'est pareil à une bourrasque, une tempête, ma jalousie n'a d'égal que ma passion.Je n'ai peur de rien, je crois.
Mais je crois aussi que je ne tombe jamais sur les bonnes personnes, mon karma me rend t-il la violence que j'inflige aux autres ? Possible, après tout je ne fais que ça, être violente, abusive, sadique, méchante, possessive, autodestructrice. Alors peut-être que je le mérite après tout.
La prochaine personne qui sera aimé de moi finira dans la tristesse, alors autant n'aimer personne, rester seul. Vous allez me parler de poser des limites, quelle sordide idée, je ne respecte ni les règles, ni rien du tout, pas même la vie, alors si vous croyez que ça va m'arrêter, vous ne me connaissez pas.
De toute manière à quoi sert la vie si on finit par mourir, c'est absurde. Autant crever jeune au lieu de ne rien faire de sa vie et faire souffrir les autres. Merde.
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Vie d'un moi dépressif
SachbücherNon-fiction d'un moi stupide, dépendant, et noir, que j'aimerais n'avoir jamais connu, et qui tente de remonter... maintenant. Je ne cherche qu'à me faire du mal. Meilleurs classements : #7 college #5 attention