22. La Vérité Est Douloureuse

160 14 14
                                    

-"quant tu avais 9.. Je rentrais du boulot, je t'ai retrouvé inconsciente sur le sol de ta chambre, je t'ai fais les premiers gestes de secours et j'ai appelé les pompiers. Ton père qui était au chômage était sencé te garder, mais il n'était pas là où du moins plus la, tu es resté endormi pendant 15 jours, on était désespéré, bilal passait ces journées à tes côté.
Suite à ça on a appris que ton père Sam a abuser de toi, et comme tu te debattais il t'a frappé à la tête, et on nous a dit que c'était certainement pas la première fois. Et tu a perdu connaissance, il a paniqué et il c'est enfuie. La police l'a retrouvé et il l'on mit en garde a vue.
Toi quand tu t'es réveillé 15 jours plus tard tu n'avais plus aucunes souvenir de ton père et de ce qu'il c'était passé, tu avais une amnésie post tromatique, et pour pas te faire souffrir on t'a menti, on t'a dis que tu étais tombé d'une échelle en t'amusant avec bilal, et que ton père était mort l'année d'avant, Sam lui a fait 2 ans de prison, trop peu à mon goût et après il a disparu je ne sais où, normalement il n'a pas le droit de s'approcher de toi" dit ma mère

Je n'arrive pas à croire se que j'entends, je suis choqué, j'ai l'impression de me souvenir un peu de mon père quand j'étais petite, et puis la le moment, ce moment où il a abusé de moi apparaît comme de brefs flash dans ma tête, c'est horrible.
J'ai l'impression de perdre le père que je n'ai jamais eu, l'impression d'avoir étais trahi par toutes les personnes que j'aime le plus sur cette terre, j'ai juste une envie c'est de disparaître, j'ai envie de sortir de cette pièce qui m'opresse, j'ai l'impression d'étouffer.

J'attrape les clés sur la table j'ouvre la porte et je pars en courant. Et cours le plus vite que je peu.

.....
Bilal :
C'est la chose que je redouté le plus dans ma vie, qu'elle sois au courant de ça, et je sais qu'elle va nous en vouloir mais surtout qu'elle va souffrir.
Je la vois partir en courant, je m'apprête à la rattraper mais Isa m'en empêche

-"je ne pense pas qu'elle veuille quond la suivent, vaut mieux que se soit quelqu'un de pas impliqué qui y aille" me dit isa

Je regarde sulivan, il me dit oui de la tête, on c'est compris.
Il part en courant pour la rattraper

..........
Sulivan :
Je me suis retrouvé au milieu d'une histoire qui ne me regarde pas, mais maintenant je sais tout, et je sais que Camille n'ai pas bien du tout et au plus profond de moi je sais que je n'aime pas la voire souffrir, donc il faut que je la retrouve pour pouvoir la soutenir comme je peu.

Je cours dans les rues, je la cherche, au bout d'un moment je la retrouve.
Elle est dans une petite rue ou il y a un cu de sac, elle est assise par terre les genou repliés et la tête enfouis dedans.
Je m'approche doucement, elle m'entend, elle lève la tête et me regarde

-"n'approche pas, je ne veux pas que tu me vois dans cette état" dit elle en tournant la tête dans le sens opposé

-"Camille... " dis je

.................
Camille :
Il vient et s'accoupie devant moi, il pose ses mains sur mes genoux.

-"t'a le droit d'être triste, c'est horrible d'apprendre ça, mais n'en veux pas à ta mère, bilal ou amina ils ont fait ça pour te protéger" dit il

-"non si ils auraient voulu me protéger ils m'auraient dient la vérité, parceque la j'avais enfin retrouvé mon père, et la c'est comme si je venais de le reperdre, donc si tu es venue pour t'excuser à leurs places tu peu retourner avec eux"
Ma respiration est irriguliere, ma voix tremble

-"désolé.. Non je suis venue pour toi" dit il

-"comment je vais faire sulivan, j'ai l'impression que le monde s'écroule, j'ai l'impression d'avoir perdu mon père, ma mère et mon meilleur ami, comment je vais faire, je n'aurai jamais la force de me relever" dis je les larmes dégoulinant de mes joues

-"eh eh, regarde moi *releve mon menton* tu ne les a pas perdu, même si tu te sens trahi, ils sont encore là et ils t'aime, et tu va réussir à te relever, tu es forte, d'accord, viens la" dit il
En me prenant dans ses bras

Je n'ai jamais vue sulivan si attentionné, je suis bien dans ces bras, je me sens rassuré, sa main frotte doucement mon dos et m'apaise.

Il se recule doucement, puis il pose ces lèvres sur les miennes, je suis surpris, mais je découvre une sensation que je n'ai jamais ressenti, je me laisse faire mais d'un coup je pense à Adrien, je me recule d'un coup

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Il se recule doucement, puis il pose ces lèvres sur les miennes, je suis surpris, mais je découvre une sensation que je n'ai jamais ressenti, je me laisse faire mais d'un coup je pense à Adrien, je me recule d'un coup

-"on ne peu pas.. Adrien" dis je

-"je suis désolé, je ne sais vraiment pas se qu'il m'a pris, c'est dans l'émotion je sais pas se qu'il m'a prix, je me suis emporter, en tout cas n'y vois pas d'arriere pensées, vaut mieux quond oublie, quond fasse comme si rien ne s'était passé" dit il gêner

-" oui c'est mieux" dis je

On n'a parlé assez longuement avec sulivan avant de retourner à son appartement. J'ai bien compris leurs intentions de me protéger mais il va me falloir du temps pour encaisser.
Demain on rentre à Grenoble, je vais aller vivre chez ma grand mère, qui habite à coter de Grenoble pour quelques temps.

On rentre chez sulivan, bilal me regarde tristement.

-"bon demain on rentre à Grenoble, j'irai vivre quelques temps chez mamie pour évacuer tout ça" dis je

Ma mère hoche la tête.
Le soir on rentre à l'appartement, moi et bilal on ne se parle pas, du moins je ne parle pas.
Je range mes affaires, je fais ma valise je la pose à l'entrée, puis je vais me coucher sur le canapé, je vais dormir la se soir, je regarde mon tel j'ai 4 messages d'adrien

-oh détend ton pote, c'est un malade, je te jure des fois j'ai envie de lui en coller une
-il t'a emmener ou ?
-tes ou ?
-je rentre à paris, on se voit à la rentrée, bisous

Je pose mon téléphone sans répondre à ses messages

Le lendemain, je rejoins ma mère après être aller voir mes amis pour leurs dire au revoir.
Je suis face à ma mère, amina, et Bilal.
-"bon bye" dis je
-"attend Camille" bilal s'approche
Je vois le chagrin dans ses yeux, ou plutôt la douleur, c'est la première moi que je le vis comme ça.

-"on se revoit quand ?" dit il

-"je ne sais pas... au revoir bilal" dis je
Avant de lui tourner dos et de laisser couler les larmes que je retenées depuis toute à l'heure.

Ça me fais mal de le quitter comme ça, bilal sa toujours était ma seul figure masculine que j'avais dans ma vie, le seul homme, celui avec qui je me sens bien, protégé, il a toujours remplacé et comblé la place vide de mon père, c'est pour ça que nos liens sont si fort et que grâce à lui je n'ai jamais eu un manque au fond de moi, à part quand on c'est perdu de vue j'avais un grand vide en moi. Bilal c'est comme un frère jumeaux, un meilleure amis, même un père parfois dans c'est façon de s'inquiéter.
mais je n'arrive pas à me sortir de la tête qu'il m'a menti toutes s'est années.

On monte dans le train, je regarde par la vitre, je vois bilal en pleure dans les bras de sa mère, je me mord fort là lèvre pour ne pas éclater en sanglot.

Arriver à Grenoble, on rentre chez nous, je prépare mes affaires. Je n'ai toujours pas prononcer un mots.
Ma mère me regarde tristement à l'encadrement de la porte, puis elle m'amène en voiture chez ma grand mère.

Ma grand mère est très réconfortante pour moi, elle aussi est au courant, mais je ne la vois pas souvent donc je m'en fou qu'elle ne mais pas appelé pour me le dire, pour l'instant elle est le seul pilier sur lequel je peu me reposer.

................
Chapitre assez triste 😭

*Now We Stay Together*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant