Chapitre 14

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PDV Lucy

Merde mon dos...

Note à moi même: dormir contre un mur n'est définitivement pas confortable.

Je me lève machinalement, arrête mon alarme et me rend directement dans la salle de bain.

Aïe.

L'image que me renvoie le miroir me déprime encore plus.

Cernes, peau pâle presque verte en croire qu'elle est transparente. Les yeux gonflés et la marque du cadre sur mon menton.

Je ressemble à un zombie.

Je n'ai pas la force de réfléchir plus que ça. Je regarde l'heure.

J'ai le temps de prendre un rapide bain. C'est d'ailleurs ce que je fais. Au pire des cas ce ne sera rien de plus qu'un retard.

Je me déshabille et m'installe confortablement. J'active une seconde alarme pour me prévenir quand je devrais sortir.

Ça fait un bien fou. Mes muscles se détendent, l'eau chaude me fait reprendre quelques couleurs. Je ferme mes paupières pour en profiter au maximum.

Je suis fatigué. Mais il faut que je me reprenne.

Au bout de 15 min je me lave et sors. Je me regarde à nouveau dans le miroir , c'est déjà beaucoup mieux.

Je m'habille d'un colle roulée noire et d'un jean. Pour la coiffure, un chignon coiffé décoiffé dont quelques mèches ressortent . Le maquillage toujours aussi simple avec une petite couche de fond de teint, je ne veux pas non plus effrayer les gens qui croiserais mon chemin aujourd'hui. Mon manteau mes chaussures et c'est parti.

Je m'apprête à sortir de la chambre quand quelques coup contre ma porte me coupèrent dans mon élan.

-Mademoiselle Lucy ? C'est Bertrand, je vous apporte votre petit déjeuner.
-Tu peux entrer.

Il ouvre la porte, poussant un chariot rempli de plats qui ont l'air plus délicieux les uns que les autres.

-Je ne savait pas ce que vous voudriez et comme votre père est dans la salle à manger je me suis dis qu'il valait mieux vous apporter la nourriture directement dans votre chambre. Après l'épisode d'hier soir je crains que vous n'avez guère envie de le croiser. Encore moins de si bon matin.

Les domestiques ne savent donc pas se taire. La dispute doit déjà avoir fait le tour du personnel et même être arrivé dans les autres résidences vu la vitesse à laquelle les ragots se répandent par le personnel.

Je le remercie avec  un petit sourire. Il doit bien être le seul à avoir penser à moi.

-Mangez, je récupérerai le chariot plus tard.
-D'accord. Merci beaucoup.
-Mais je vous en prie.

Il s'incline et quitte la chambre.

Sachant qu'hier j'ai a peine dîner et que les larmes ça creuse, je ne me prive pas.

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Nous sommes actuellement en cours de biologie. Je m'amuse comme une folle.

Non c'est faux.

Mais c'est déjà mieux que chez moi. En plus ce soir je travaille donc je ne suis pas prête à rentrer à la maison avant un moment.

Malgré le fait que je n'aime pas particulièrement les cours, j'ai des bonnes notes. Et ça c'est cool.

Je suis fatigué. Encore. D'ailleurs j'ai l'impression de me battre contre moi-même pour me maintenir éveillée.

-Ma lumière-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant