Chapitre 34.

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Note de l'auteur : Nouvelle version donc Attention la fin du chapitre est modifiée les chats. Bonne lecture.

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Une eau turquoise, un sable quasiment blanc. Voilà le paysage que beaucoup considèrent comme un « paradis ».

« Rum Cay », petite île faisant partit de l'archipel des Bahamas. Voilà où je me trouvais. Assise dans le sable, déguisée, fumant en observant l'étendue salée.

À quoi ressemblerait mon paradis ?

Oh je sais.


Il ressemblerait à cette même étendue, mais ce serait le sang de mes ennemis qui remplacerait l'eau. Leurs cadavres venant agrémenter le paysage. Et sur ce même océan sanglant, je te laisserais te noyer dans le sang de tes proches.


J'observais le sac entre mes jambes, un sourire ravi s'étirant sur mes lèvres. Je le tapotais avant de me lever. Me retournant juste à temps pour les voir arriver.


— Il est ici ?

— Au bout de l'île, isolé de tout. Il n'attend que nous.


Ils hochèrent la tête, et l'on prit la route aussi vite. On profita de la végétation pour cacher nos véhicules, nous approchant en douce de la maison nous intéressant. On attendit un moment, caché dans la végétation, les démons vérifiant l'air de rien la présence de pièges et de détecteurs pendant que je guettais afin de l'apercevoir.


C'est à la lumière de la lune que je l'aperçus enfin, l'observant aller uriner dans un coin avant qu'il ne s'écroule brusquement sous mon ricanement. Apparemment le Doc avait piqué des seringues à Riri.


Je surveillais la proie avec Doc pendant que les autres allaient préparer l'intérieur de la maison pour les jours à venir. Certains rapprochant les véhicules pendant que les autres « nettoyaient » l'intérieur avant de tout recouvrir de bâche. Je les observais passer du matériel, et pour certaines choses je préférais ne pas savoir à quoi cela allait servir. Pour me garder des surprises, sinon ce serait moins amusant.


Au bout de quelques heures on emmena notre proie à l'intérieur. L'attachant sur une chaise avant que les démons ne se répartissent dans l'ombre des pièces, invisible pour l'instant aux yeux de notre proie mais pas aux leurs. Je pris place quelques mètres devant lui, m'installant dans un fauteuil tout en fumant. Attendant patiemment qu'il se réveille enfin.


Il commença à s'agiter avec les premiers rayons du soleil, et mon sourire s'étira. Ses yeux papillonnant quelques secondes avant qu'il ne relève la tête. Posant son regard dans le mien sans que la peur ne vienne y briller.


— Salut Naëlle. Comment va Iblis ? Oh je suis con il est mort ! Et ton cher frère alors ? Demanda-t-il dans un sourire provocant.


Je me mis à ricaner, haussant les épaules.


— Mon frère se porte à merveille. Bien mieux que le tien en fait.


J'attrapais le sac, l'ouvrant avant d'attraper ce qui se trouvait dedans, balançant mes trophées à ses pieds.

Le Feu du Dragon _ Livre VOù les histoires vivent. Découvrez maintenant