Le Feu du Dragon _ Livre V

Chapitre 8. Point de vue Cole.

Le manque soudain d'oxygène et surtout le poids s'abattant sur moi me fit ouvrir les yeux en sursaut, récoltant le rire ravis d'une petite fille qui, bien qu'elle soit la mienne, me donnait envie de la tuer.

─ Bonjour papaaaaaaaa ! Chantonna t-elle.

Je me contentais de pousser un grognement, l'attrapant pour lui faire payer ce réveil brutal. À coups de chatouilles. Arme redoutable qui était craint de la demoiselle, qui se dépêcha de hurler après son chevalier en pantoufle, j'ai nommé Aylan.

Chevalier en pantoufles et en pyjama fiché de personnages de dessins-animés, armé d'une... petite cuillère remplie de pâte à tartiner... Débarquant dans le lit donc.

Ainsi, quand ce fut au tour d'Angelo de débarquer dans ma chambre, je ne le remarquais qu'uniquement grâce à son raclement de gorge. Il eu donc le droit à trois paires d'yeux se posant sur lui, et nous récoltâmes un flash dans la gueule en récompense. Il regarda son appareil photo avec un air satisfait, nous regardant l'air de rien ensuite.

─ Vous savez que si vous voulez venir avec moi voir maman et le bébé... Je pars dans dix minutes les mômes... Prévint-il l'air de rien.

Oui, Naëlle venait d'accoucher, il y a quelques jours. Madame gardant le secret jusqu'à hier soir environ. Je ne vous racontes même pas comment Angelo a gueulé au téléphone, et encore moins Peter. Sacré moment où je me suis équipé de boules quies personnellement.

Ainsi, la clinique devait sûrement subir une vague d'envahisseurs depuis très tôt ce matin. Et il était évident qu'on en ferait partis.

Je profitais de la course des deux monstres pour me lever et me doucher. Allant me boire un café une fois prêt. J'étais posé dans le canapé quand Aylan s'approcha de moi, une moue contrariée alors qu'il venait sur moi.

─ Qu'est ce qu'il y a trésor ? Lui demandais-je

Il joua avec son pull, posant finalement son regard dans le mien.

─ Le bébé... Il aura pas son papa. Murmura t-il. À cause de mon papa...

Son dernier mot semblait lui arracher un goût désagréable vu la tête qu'il tirait et je compris qu'il avait beau savoir que l'un des deux était son père... Il n'aimait vraiment pas ça. Je lui caressais tendrement les cheveux, l'attirant contre moi alors que je posais ma tasse.

─ Tu en as parlé avec maman de ce que tu en penses ?