Partie 34

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Je suis fou de rage !!! S est parti avec au ski avec un ami en commun.

Je m'ennuie. Fortement. Énormément. Et ces batards m'ont dit que aussitôt arrivé ils m'appelleraient. Ils sont parti en boîte. Sérieux ?

Je suis fou de rage. Comme toujours. J'ai envie de les détruire. De quitter S mais je le regretterais probablement après alors je vais juste les bloquer. Comme ça je ne peux larguer quelqu'un à plusieurs centaine de kilomètres si je les ai bloquer et ne peux donc pas leur envoyer de message.

Bien deux jours sont passé. Ça va mieux. On s'appelle constamment. Je suis niais. Je me fais pitié

Mes crises sont plus fréquentes
J'ai toujours eu. Au fond de moi toute cette imagination qui fait que j'écris tant d'histoire dont 95 % ne seront jamais publier. Trop réelle. Et dans toute les histoires que j'imagine qui se passe dans ma tête j'en écrit environ 1%. Comprenez vous ?

Ces histoires ont des gens réels ou non. De fiction ou non. Elles sont joyeuses ou non.
Mais souvent non

Personne ne peut me blâmer, et de toute façon blâmer moi j'en ai rien à foutre, de souffrir comme je pense tout le monde. Chacun a un degré différent je vous l'accorde.

Prenons le Petit Prince. Un moment m'a marqué. Ct en je ne sais quel mois de 2018. Autour de février probablement. Nous étions à la bibliothèque assis sur des sieges rouge a l'écart dans un coin. On parlait. C'était à une époque où j'étais brisée intérieurement. Et je pleurait. Il m'a consolé. Parler pendant je ne sais combien de temps jusqu'à ce que je me calme et je souris. A ce moment là il a eu envie d'aller au toilette. En fait ça faisait longtemps mais il me consolait. Il s'est levé est allé vers les toilettes
Il a fait je dirais moins de 5 pas avant de faire demi tour et de me prendre par le menton et m'embrasser sur le front.
Ça m'a marqué.

Et quand je pleure comme maintenant. Quand encore aujourd'hui les mauvais souvenirs reviennent. Je repense à lui arrivant par derrière et m'embrassant sur le front.

Et je vois comme son fantôme le faire. Encore et encore en boucle dans ma tête. J'imagine tant de rêve ou j'aurais fait les choses différemment. Ou rien n'aurait foiré.

Je me brise moi même.
Je souffre part ma faute. Je fais souffrir ma copine que j'aime tellement.
Plus que n'importe qui. Et même moi ça me rend fou. Fou de rage de savoir que je vais finir par lui faire du mal dans un accès de colère

Elle est la seule à me genrer au masculin comme je l'ai quasiment toujours fait pour moi même. Je sais pas ce que ça signifie pour moi. Mais je suis infiniment heureux quand je vois qu'elle le fait.
Alors que les autres et bien ils ne le font tout simplement pas.
Moi j'écris comme ça par pure flemme d'accorder. Mais avec elle c'est plus que ça. J'adore qu'elle écrive comme ça
Mais personne ne doit rien savoir. Personne.
De toute façon personne ne sait jamais rien

Après tout avez vous déjà vu un cadavre parler ?

Journal d'un survivant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant