Je ressens de nouveau le besoin très lointain d'écrire
J'avais écrit la partie 39 mais ce téléphone de malheur a décidé de ne rien sauvegarder. Toute trace de mes émotions du moment ont donc disparu
Jules. Je ne sais plus si j'en ai déjà parlé. Le voisin de l'an dernier qui mettait son bras sur ma table. Nous étions devenu inséparable. Le confinement a eu raison de nous.
Et nous ne nous parlons plus. Et je m'en fiche comme de mon premier ensemble Dior
Le Petit Prince et moi nous reparlons. Et c'est la plus belle chose de ce confinement. Après que j'ai négocié des cheveux platine et vert et courts à mon père en échange de perdre du poids
Il m'a dit tu as les cheveux parce que tu es une fille. "Tu es pas un garçon si ?"
J'ai été à 1/8 de seconde d'assumer
Mais j'ai rien fait. J'ai fait "je veux quand même les cheveux courts. Ça repoussera"
Zéro couilles
Je m'amuse beaucoup. Je veux dire A et moi avons réalisé tant de défi. Se mettre à poil. Faire un striptease
Se doucher sensuellement
Se branler
Notre amitié a volé en éclat. Aujourd'hui. On a arrêté mais ça reste étrange
Tout dégénère. Tout menace de dégénérer à la phrase " jle fais si tu le fais "
Et c'est comme ça que tout a dégénéré à chaque fois. Sachant que nous nous appelons en face Time 5 h par jour. Ce ne vas pas s'arrêter définitivement avant longtemps
Excellent confinement il faudrait que ça recommence l'an prochain
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Journal d'un survivant
Non-FictionJournal d'une âme. La mienne. Peut être celle de millier d'autre gens. La vie est courte. La fin est pour bientôt. Elle est peut être déjà là à votre porte.
