Descente en enfer

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PDV Fatou
Les jours du début du mois de Décembre se sont succédés à la vitesse des secondes. En un clignement de yeux et on est déjà le 23. Le jour que je redoutais. Je dois y retourner. Cette maison. Devrais-je l'appeler maison? Une maison n'est ce pas un endroit où se s'abrite quand le temps est mauvais dehors, où on se sens en sécurité, le foyer où on se sens aimé et protégé? Je ne m'y suis jamais senti chez moi, jamais aimée, jamais protégée. Bien au contraire plus je m'éloignais de cette maison et plus j'avais la paix et la tranquillité d'esprit.

Je savais que ce jour arriverait tôt ou tard mais on est jamais assez préparer pour affronter une personne qui te déteste au point d'être capable de t'asperger d'eau bouillante. Issa en avait payer les peau cassées mais j'étais l'unique personne visée par cette bonne dame. Non je ne suis pas prête même si je suis entrain de faire mon sac. Mes larmes m'aveuglent et je les sens dévaler mes joues, ruisselé sur mes bras. Heureusement que Issa est sorti j'aimerais pas qu'il me voit encore dans cet état lamentable. Je dois vraiment faire pitié à voir.

-Tu fais pitié à voir ! Confirme ma meilleure amie

-On entend tes sanglots depuis la cuisine! Fatou vraiment tu abuse quoi. Astou est passé pour m'aider à choisir les habits que je dois amener. Elle s'installe sur la commode à côté du lit

-Je veux pas y retourner. Me plaignis-je encore en pliant mes habits. Elle hume la délicieuse odeur de son café qu'elle tiens fermement entre les mains pour se réchauffer.

-Tu y vas juste pour les fêtes. Tu rentre le 1 Janvier. Que quelques jours où tu sera avec ton mari, je vois pas pourquoi tu flippe.

-Tu connais pas cette femme Astou

-Bah si. Et j'ai étais témoins de tout ce que t'as enduré durant toutes ces années là-bas mais maintenant c'est différent tu es marié et tu sais que Issa t'aime et il est prêt à tout pour te protéger il t'a prouver ça alors relaxe! Ou t'as acheté ce café touba? Il est délicieux ! J'ignore sa question ça m'énerve qu'elle soit toujours aussi détachée et no stress.

-Tu sais que je fais des cauchemars, je rêve que tante Bousso reprenne possession de ma vie... elle saute de la commode pose sa tasse de café et se pointe devant moi les mains sur les hanches

-Yow loutax ngua tapette? Avant je comprenais mais là si elle essaie de te mener le vie dure tu as le choix, soit tu te laisse piétiner sois tu te défends.

-Me défendre ?

-Oui te défendre! Qu'est ce qu'elle a de plus que toi maintenant ? Si elle tente quoi que ça soit défend toi ou si tu ne peux pas tu as ton chez toi tu ramasse tes affaires et rentre suis sure que Issa te soutiendra il connais sa mère. Tu n'es plus une gamine tu dois arrêter de pleurnicher à longueur de journée pour un oui ou un non, arrêtes d'avoir peur tout le temps! Mère Bousso na dialeu feuleh way ! Kholal gnoun team no stress dara saffougnou. Si tu n'arrives pas à gérer appelle moi avec Dydy on viens gérer pour toi

-Tes pas sérieuse. Je rigole cette fille est folle comme si elle n'avait rien d'autre à faire de sa vie. En fait c'est qui cette Dydy?

-Elle c'est ma nouvelle collègue. Elle est super sympa faut que je te la présente

-Hum tu as une nouvelle amie? Fis-je avec une moue faussement vexée

-Mais non c'est une ma collègue-copine.

-Thiiiiiiiiiiiiiip

-Attend que je te la présente au moins! Tu vas l'aimer c'est sure.

Les malheurs de Fatou Où les histoires vivent. Découvrez maintenant