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Houda : il faut que tu lui parles Atiya, je suis sûre qu'il ne s'est même pas rendu compte que son éloignement te faisait encore plus mal
Moi : mai-mais je
Mona : pas de je, elle a raison Houda, depuis ton accouchement tu a l'air tellement pas là, nous même on ne sait pas quoi faire
Je baisse la tête et continue de titiller mes doigts entre elles. Je sais pas quoi dire. C'était vrai que je m'étais renfermée sur moi, mais je ne m'étais pas rendu compte que cela affecter mon entourage.
Enfin je n'y avais pas du tout fait attention.
Je lui parlerai ce soir. Oui, il fallait qu'on ait une discussion, je n'aimais pas me sentir aussi loin de lui quand il était à juste un pas de moi.
{.....}
Je regarde l'heure, presque vingt et un heures et il n'était toujours pas là. J'étais tellement nerveuse, je ne savais pas comment aborder le sujet.
Je finis par abandonner au final, après avoir reçu un message de sa part me disant qu'il était chez sa mère.
J'éteins toute les lumières et monte dans la chambre m'en dormir.
Le Lendemain. Je le réveille de bonne heure et pars m'occuper du petit. Je nous fais un petit déjeuner et prends le mien.
Il descned quelques minutes après et part directement à la cuisine après avoir embrassé Nadjim au front.
Je me mords la lèvre d'en bas et baisse la tête voyant qu'il ne vient pas en ma direction.
Je fixe l'écran face à moi sans vraiment le regarder.
Au bout d'une vingtaine de minutes, je le revois au salon entrain d'enfiler s veste.
Je me lève instinctivement de ma place et le retiens par la manche de son gilet.
Moi : tu-tu vas où ?
Noori : au travail...qu'est ce qui t'arrives ?
Moi : ri-rien
Je le lâche et baisse la tête fixant mes claquettes.
Noori : Ati ?
Il me prends le menton me relevant la tête. Les larmes me brûlaient les yeux, je faisais tout pour les retenir mais je sentais que j'allais craquer s'il ne partait pas vite.
Noori : ça va ?
Je fais non de la tête, la tête toujours baisser.
Noori : je rentre tôt aujourd'hui mmh ? Nous devons parler
Je hoche à nouveau la tête comme seule réponse. Il m'embrasse le front avant de sortir de la maison. J'essuie les larmes sur mes joues et retourne m'asseoir au côté de mon bébé. Oui nous devions parler. On ne pouvait pas continuer ainsi.
{.....}
Noori : pourquoi tu pleures
Moi : parce que j'ai l'impression que tu ne m'aimes plus, tu-tu n'es plus comme a-avant
Je le regarde et le vois froncés les sourcils. Il s'avance vers moi et mets ses mains de chaque côté de mon visage.
Noori : c'est quoi ces conneries ? Bien sûr que je t'aime, si ce n'est pas toi c'est qui hein ? T'es la seule et tu le resteras pour toujours Insha'Allah, c'est vrai que je ne suis plus trop à la maison c'est temps si mais c'est pas pour au temps que je ne t'aimes plus
Moi : qu'est ce qui t'arrive alors, pourquoi-pourquoi tu m'ignore
Noori : -soupire- ce n'est pas le cas. Je ne t'ignore pas, je te voyais pas bien et je me sentais responsable, t'entendre pleurer les soirs, me faisait trop mal, je voulais être là pour toi mais j'avais l'impression que tu voulais qu'on te laisse un peu seule, je ne voulais pas te brusquer, je pensais que tu voulais faire ton deuil seule
Moi : je-je vais bien, je te jure
Je lève ma main droite, continuant de frotter mes yeux avec l'autre.
Je m'en foutais de ne ressembler à rien à cet instant, je me sentais tellement mal. Tous ça c'était à cause de moi. Parce que je m'étais isolée en première.
Moi : tu-tu m'aimes ?
Noori : encore plus qu'hier, je ne pourrais cesser de t'aimer
Moi : je t'aime aussi, énormément
Je le prends dans mes bras et reste un bon moment ainsi.
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C'était court et en plus pas très intéressant. Mais je n'avais absolument pas d'inspiration, désolée.
En tout cas je suis heureusedevousannoncer que c'est l'avant dernier chapitre, Dieu merci ☺.
