Chapitre 20

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Pdv Lola

Après y être entré je remarque plusieurs agents plus notre chef qui doivent être sûrement là pour notre interrogatoire. J'ai peur, j'ai peur qu'ils nous disent qu'on est des traîtres et qu'on passe le reste de notre vie en prison ou qu'on meurt exécuté.

Les personnes présentent nous posent des questions et on y répond.

Après quelques heures d'interrogatoire interminable on peut enfin sortir d'ici. Ce n'est pas trop tôt j'aurai cru mourir ici, mon frère et Mathys ont sûrement besoin de moi. Surtout que c'est de ma faute si mon frère...arrête d'y penser Lola.

On demande à un médecin de la division si il sait où ils sont.

Moi: eh...vous savez où sont Maxime Chabroud et Mathys Petit ?

Médecin: oui ils sont dans un bloc opératoire, leur état était critique...

Un frison parcoure mon dos à la fin de sa phrase. Il veut dire quoi par état critique.

Médecin: et sinon pour votre ami...

Jordan: Valentin.

Médecin: oui... Valentin il est à l'intérieur.

On entre à l'intérieur de cette infirmerie . J'ai toujours détesté cet endroit la peinture des murs et très fade. On peut aussi voir comme des sortes de fissure. C'est un vieil endroit qui n'inspire plus la confiance d'autrefois. Quand je me blesse j'ai toujours peur de rester quelques jours ici.

On cherche du regard Valentin. Après quelque instant on le voit. On avance tranquillement vers lui.

Jordan: ça...Ça va.

Valentin: je vais un peu mieux. On ne peut pas dire ça au sujet de Maxime et Mathys.

Moi: ah bon pourquoi ?

Valentin: disons qu'ils sont un peu entre la vie et la mort.

À la fin de cette phrase mon monde s'écroule celui que j'avais mis tant d'année à construire. Il va sûrement être détruit à cause de deux cons qui nous ont trahi. Malheureusement mes pouvoirs ne permettent pas de guérir les blessures. Ils ne peuvent pas guérir les blessures pour mon plus grand désarroi.

Putain Maxime est sur une table d'opération à cause de moi. C'est de ma faute, entièrement de ma faute. Mathys aussi est sur une table d'opération en train de se faire ouvrir et pouvant mourir à tout moment. J'imagine la scène ce qui commence à me faire verser des larmes sur mes vêtements.

Jordan me voit pleurer, il met sa main sur mon épaule et me chuchote des mots pour me calmer. Mais au lieu d'avoir l'effet voulu mes larmes et mes sanglots s'intensifient comme si ils voulaient se libérer après des mois d'emprisonnement. Les larmes coulent à flot formant comme une flaque à mes pied. Mes manches sont complètement trempé à force d'essuyer mes larmes qui tombent encore et toujours. Je ne savais même pas qu'un humain pouvait pleurer autant.

Ma respiration va de plus en plus vite et ma respiration saccadé est avec. Ma respiration va plus vite...encore...encore...encore. Je crois...je crois que je suis en train de faire une crise d'angoisse. J'arrive même plus à rester dans mes pensées tellement que ma respiration va de plus en plus vite.

Je vois les regards inquiet de mes compagnons pesant sur moi. J'aimerai me calmer mais je n'y arrive pas...J'essaye.

Jordan: et...et regarde moi...respire, respire.

J'aimerai Jordan mais je n'y arrive pas. J'arrive même plus à parler. Et encore des images qui entrent dans ma tête des images de mort, de sang qui traversent le sol, des cris. Au secours enlevait moi mes images de ma table. S'il vous plaît.

Jenny arrive avec un verre d'eau dans sa main. Elle me le passe et me fait boire le liquide. Le liquide entre en moi et me fait sentir un peu de fraîcheur. Je ne me calme pas tout de suite mais petit à petit et après de nombreux mots de la part de mes compagnons et de nombreux essais. Ma respiration se calme jusqu'à devenir régulière. Je me sens un peu mieux et j'arrive de nouveaux à parler.

Mais la peur envahi mes pensées la peur qu'ils quittent se monde. Les sensations sont comme de nombreux couteaux dans le dos car je ne peux rien faire juste attendre encore et toujours.

On attend toujours qu'ils reviennent. J'ai une peur grande, même énorme même en prenant en compte tous les doigts d'un milliers de personnes on arriverait même pas à la moitié de mes craintes. C'est si triste dit comme ça mais mon cerveau n'est plus que tristesse et  incompréhension. La peur se lit sur mon visage mais personne ne se soucie car eux aussi la peur et le maître de leur mot.

Le temps paraît interminable comme si on l'a arrêté. Je regarde ma montre. On est là que depuis 2 heures. Le temps semble long et la crainte ne cesse de grandir dans un torrent des plus triste. Je lâche un soupire.

Quand les souvenirs de Maxime me reviennent en tête ça me rappelle que tous est de ma faute que je peux en vouloir qu'à moi car si j'avaus gardé ma colère, il y aurait eu moi de blessé.

L'amour tue, l'amour brise, l'amour répart que se soit un amour amicale, fraternel ou...

Un médecin me coupe dans mes pensées. Je le vois adossé à côté de nous c'est yeux ne sont pas triste pour ma joie pour un autre médecin est pas très loin de nous ses yeux sont plus ternes, plus triste comme si quelque chose de grave c'était passé. Il y a une personne qui est morte ?

Le médecin aux yeux tristes laisse la parole à son confrère.

Médecin 1: alors Mathys Petit va bien il devrait survivre. Ses jours ne sont plus en danger. (Nda: j'ai l'impression d'être dans Grey anatomy là)

Un sourire ne vient au lèvre mais l'autre médecin a les yeux de plus en plus et rouge comme si il essayait de ne pas pleurer. Oh non...Ça peut pas être possible. J'espère que c'est un cauchemar ou une blague. Il prend doucement la parole.

Médecin 2: et Maxime Chabroud il est...

Il fait une pose ce n'est pas normal de faire une pose si tous va bien.

Valentin: il est quoi ?

Médecin 2: il est mort...

Il continue de parler mais je n'entends rien mon monde s'écroule. Je me pince rien ne se passe ce n'est pas un rêve c'est juste la réalité. Une réalité si cruel. Même si de nombreux mort sont déclarés à la division chaque année je ne pensais pas que mon frère meurt et de ma faute en plus. Tous est de ma faute il a simplement voulu m'aider. Peut-être que c'est moi le monstre finalement.

Ma respiration recommence à se troubler mais là elle est plus forte qu'avant. Mes yeux coulent des gouttes d'eau sans arrêt. Mes paupières deviennent lourde de plus en plus. Toujours plus, je ne tiens plus sur mes jambes. Je m'effondre. Je sens au dernier moment deux mains m'attrapaient. C'était Jordan. Je ferme les yeux, je m'évanouis peut-être pour toujours qui sait.

[1165 mots]

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Moi sadique... non je ne vois pas de quoi vous parlez.

Mais le chapitre est dur à écrire je comtais pas mettre autant de truc aussi triste.

Bon j'espère que vous avez encore des larmes en réserve, ils vois restent l'épilogue à lire bonne chance qui sort maintenant.

Dîtes merci à mariedessin pour m'avoir fait publier un chapitre aussi tôt.

Bon je devais le publier à 11h sinon elle serai morte d'impatience.

Pour l'instant il est 10h18 et elle ne m'a pas spamé.

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